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mémoire "psychiatrie adulte"
Re: mémoire "psychiatrie adulte"
salut,
je passe un entretien d'embauche mardi pour un poste d'ASS en psychiatrie. Est ce que quelqu'un pourrait me présenter les pathologies, les missions du service social?
L, pourrait tu me communiquer ta fiche de poste?
et oui, peut tu m'expliquer la schizophrénie?
Merci
je passe un entretien d'embauche mardi pour un poste d'ASS en psychiatrie. Est ce que quelqu'un pourrait me présenter les pathologies, les missions du service social?
L, pourrait tu me communiquer ta fiche de poste?
et oui, peut tu m'expliquer la schizophrénie?
Merci
Re: mémoire "psychiatrie adulte"
la schizophrénie est une pathologie psychique. En fait il ne faut pas la définir comme un dédoublement de la personnalité. Les voix qu'entendent les personnes (celles qui peuvent les pousser à commettre certains actes) ne sont pas elles, c'est une "autre" personne. Et elles en ont conscience la plus part du temps.
Je te conseille de regarder "un homme d'exception", ce film explique très bien ce que peut vivre une personne schizophrène.
Généralement, la maladie se déclenche entre 14 et 25 ans (voire 30 ans). C'est la décompensation. Les schizophrènes doivent suivre un traitement pour éviter les rechutes.
Ce sont des personnes qui n'ont pas conscience de leurs corps et qui peuvent avoir l'impression que tous les membres ne sont pas reliés entre eux. L'autre est plus un objet, ils sont centrés sur eux-mêmes. En stage, les résidants que je cotoient sont en foyer de vie, donc ils ont une certaine autonomie ! et même si la moyenne d'âge et de 40 ans, ils ont, pour la plupart, des réactions d'ados !
il ne faut pas les stigmatiser comme étant des personnes dangeureuses (1 meurtre sur 52 est commis par un schizophrène.) Mais il ne faut pas non plus oublier que malgré le traitement, les hallucinations demeurent et la violence (verbales, physique...) peut ressortir notamment à cause de la paranoia et du sentiment de persecution.
Même sous traitement, les schizophrènes peuvent se sentir persécuté, il ne faut donc pas alimenter leur délire ! Quand ils rentrent dans un délire, il ne faut pas leur dire que c'est faux, que c'est irréel... parce que même si nous on ne voit rien, on entend rien, pour eux c'est la réalité, leur réalité.
Il faut simplement s'appuyer sur du concret, les rassurer.
Quelque soit le délire, il ne faut pas l'alimenter mais plutôt apporter des éléments concrets sans leur dire "mais non ce n'est pas réel ; ça n'existe pas..."
C'est un public intéressant, après je ne sais pas dans quel service de l'HP tu vas être, parce que selon l'unité, le patient sera plus ou moins stabilisé !
Ce qui peut être déstabilisant, c'est l'humeur changeante... ils peuvent être euphorique et la journée d'apès déprimé. Quand ils sont dans les extrêmes : trop souriant, trop triste, trop demandeur etc il faut faire attention à ce que ce ne soit pas de l'angoisse ++++ qui resurgit !
Par ailleurs, certaines personnes schizophrénes sont "proches" de nous : elles sont fait des études, parlent des mêmes centres d'intérêt que nous, sont moins abîmées par le traitement que l'on peut presque se demander (au début du moins) pourquoi elles sont là... et il faut bien garder en tête que si elles ne vivent pas seules, c'est qu'elles n'en sont pas pour l'instant capable et qu'il ne faut pas projeter sur elle la "normalité" ! Il faut bien garder en tête leur handicap !
Je te conseille de lire "La schizophrénie : la reconnaitre et la soigner" du Pr Nicolas Franck
Peut être qu'il y a des choses qui méritent plus de détails ou qu eje me suis mal exprimée donc n'hésitez pas à me corriger ! je ne suis qu'en stage et ce que j'ai écrit là ce sont les constats que j'ai pu faire !
Je te conseille de regarder "un homme d'exception", ce film explique très bien ce que peut vivre une personne schizophrène.
Généralement, la maladie se déclenche entre 14 et 25 ans (voire 30 ans). C'est la décompensation. Les schizophrènes doivent suivre un traitement pour éviter les rechutes.
Ce sont des personnes qui n'ont pas conscience de leurs corps et qui peuvent avoir l'impression que tous les membres ne sont pas reliés entre eux. L'autre est plus un objet, ils sont centrés sur eux-mêmes. En stage, les résidants que je cotoient sont en foyer de vie, donc ils ont une certaine autonomie ! et même si la moyenne d'âge et de 40 ans, ils ont, pour la plupart, des réactions d'ados !
il ne faut pas les stigmatiser comme étant des personnes dangeureuses (1 meurtre sur 52 est commis par un schizophrène.) Mais il ne faut pas non plus oublier que malgré le traitement, les hallucinations demeurent et la violence (verbales, physique...) peut ressortir notamment à cause de la paranoia et du sentiment de persecution.
Même sous traitement, les schizophrènes peuvent se sentir persécuté, il ne faut donc pas alimenter leur délire ! Quand ils rentrent dans un délire, il ne faut pas leur dire que c'est faux, que c'est irréel... parce que même si nous on ne voit rien, on entend rien, pour eux c'est la réalité, leur réalité.
Il faut simplement s'appuyer sur du concret, les rassurer.
Quelque soit le délire, il ne faut pas l'alimenter mais plutôt apporter des éléments concrets sans leur dire "mais non ce n'est pas réel ; ça n'existe pas..."
C'est un public intéressant, après je ne sais pas dans quel service de l'HP tu vas être, parce que selon l'unité, le patient sera plus ou moins stabilisé !
Ce qui peut être déstabilisant, c'est l'humeur changeante... ils peuvent être euphorique et la journée d'apès déprimé. Quand ils sont dans les extrêmes : trop souriant, trop triste, trop demandeur etc il faut faire attention à ce que ce ne soit pas de l'angoisse ++++ qui resurgit !
Par ailleurs, certaines personnes schizophrénes sont "proches" de nous : elles sont fait des études, parlent des mêmes centres d'intérêt que nous, sont moins abîmées par le traitement que l'on peut presque se demander (au début du moins) pourquoi elles sont là... et il faut bien garder en tête que si elles ne vivent pas seules, c'est qu'elles n'en sont pas pour l'instant capable et qu'il ne faut pas projeter sur elle la "normalité" ! Il faut bien garder en tête leur handicap !
Je te conseille de lire "La schizophrénie : la reconnaitre et la soigner" du Pr Nicolas Franck
Peut être qu'il y a des choses qui méritent plus de détails ou qu eje me suis mal exprimée donc n'hésitez pas à me corriger ! je ne suis qu'en stage et ce que j'ai écrit là ce sont les constats que j'ai pu faire !
Re: mémoire "psychiatrie adulte"
mon mémoire traite de la réinsertion des personnes atteintes d'un trouble psychiatrique,si tu veux je te le transmettrai quand je l'aurais passé à l'oral en juin? en attendant je galère un peu pour la problématique!
Re: mémoire
Je viens de lire ton message, je te souhaite bon courage pour ton mémoire et ta soutenance de juin. J'ai eu une guidance ce matin. Pour la troisième partie du mémoire, il faut apparemment axer sur le rôle spécifique de l'as en psychiatrie, aborder le décloisonnement du social et du médical. Pour la problématique que tu galères à trouver peut être approfondir notre rôle à savoir comment favoriser l'insertion des malades psychiques en tant qu'assistant de service social....
Re: Mémoire "Psychiatrie Adulte"
* "et oui..." :
Merci pour ton "laïus" sur la Schizophrénie : Très intéressant et très "formateur" ...
* "steph" :
Je serais très intéressée par ton Mémoire qui traite de la Réinsertion des personnes atteintes d'un Trouble Psychiatrique : Merci vivement d'avance ...
Merci pour ton "laïus" sur la Schizophrénie : Très intéressant et très "formateur" ...
* "steph" :
Je serais très intéressée par ton Mémoire qui traite de la Réinsertion des personnes atteintes d'un Trouble Psychiatrique : Merci vivement d'avance ...
Re: mémoire "psychiatrie adulte"
Moi si aujourd'hui je devai refaire un mémoire ce serait "citoyen avant fou" sur la place du malade dans la cité , qui a bcp évoluée au fil du temps, leur role de citoyen de parents d'Hommes avec un grand H malgres la maladie, les mesures de protection, la fragilité....
Re: mémoire "psychiatrie adulte"
Salut tout le monde, je suis en 2 année d'AS et je fais mon stage en psychiatrie adulte et j'interviens aussi sur 2 CMP. je suis à la recherche d'une ISIC et je n'ai absolument aucune idée. L'AS avec qui je suis n'en a pas davantage donc je suis bien embêtée...
J'attends vos idées avec impatience !
Merci beaucoup d'avance !
J'attends vos idées avec impatience !
Merci beaucoup d'avance !
Re: mémoire "psychiatrie adulte"
Lucille, as-tu pensé à une ISIC en lien avec les familles ?
Genre la mise en place d'un groupe d'écoute/entraide/soutien ?
L, que voudrais-tu dire sur les mesures de protection ? Je suis AS de formation et déléguée à la protection des majeurs ...
Genre la mise en place d'un groupe d'écoute/entraide/soutien ?
L, que voudrais-tu dire sur les mesures de protection ? Je suis AS de formation et déléguée à la protection des majeurs ...
Re: mémoire
bonjour!!
J e suis étudiante en 3ème année et mon mémoire est orienté sur: les conséquences sur l accompagnement des publics précaire engendrées par le cloisonnement des secteurs sanitaires et sociaux (psychiatrie et social ) est ce que quelqu un traite du meme sujet auquel cas nous pourrions échanger sur ce que nous avons fait..
sophie.
J e suis étudiante en 3ème année et mon mémoire est orienté sur: les conséquences sur l accompagnement des publics précaire engendrées par le cloisonnement des secteurs sanitaires et sociaux (psychiatrie et social ) est ce que quelqu un traite du meme sujet auquel cas nous pourrions échanger sur ce que nous avons fait..
sophie.
Re: mémoire "psychiatrie adulte"
Bonjour Sim!
Je suis CESF et je travaille actuellement en psychiatrie (remplacement d'une AS).Je sais que ton message date un peu...mais ton mémoire m'intéresse vivement ! Serait-il possible de le lire ? Cela m'aiderait beaucoup ! Merci d'avance et à bientôt j'espère. cécile
Je suis CESF et je travaille actuellement en psychiatrie (remplacement d'une AS).Je sais que ton message date un peu...mais ton mémoire m'intéresse vivement ! Serait-il possible de le lire ? Cela m'aiderait beaucoup ! Merci d'avance et à bientôt j'espère. cécile