Bonjour,
A en lire les précédents messages sur ce forum et sur bien d'autres, nombre d'éducateurs spécialisés diplômés sont actuellement en recherche d'emploi et pour certains, depuis un certain temps déjà. Moi même suis diplômée et à la recherche d'un poste depuis 3 mois. J'ai bien sûr fait nombre de candidatures spontanées, comme beaucoup de mes compagnons d'infortune. Rien ne se profile pour le moment... Angoissant, non? Alors qui saura m'expliquer concrètement ce qui engendre aujourd'hui une telle crise de l'emploi? Sans langue de bois, en est-on définitivement arrivé à engager des personnes qui "coûtent moins cher" (tel Moniteur Educ/ AMP...)? S'il vous plaît, beaucoup d'entre nous s'interrogent. Qui aura
le courage d'ouvrir le débat????
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Question aux directeurs de structures!!
Re: Question aux directeurs de structures!!
chef des service en internat (Centre educatif : ados 12-21 PJJ-ASE) j'ai eu à recruter du personnel si possible spécialisé et n'en ai pas toujours ou difficilement trouvé!!!!
comment expliquer ce paradoxe???
-quelques diplômées, très jeunes filles sans expérience significative dans le milieu ados délinquants...elles n'ont pas pu faire face pour certaines, pour d'autres, c'est moi qui n'ai pas voulu ou osé les mettre à l'épreuve...
-féminisation importante de la profession, (pour autant les femmes ont leur place ds ce type de structure mais avec qqss défenses et distances et dans des équipes mixtes (équilibrées)
- entrée et donc sortie très jeunes des écoles...., absence d'expérience même en stage dans le milieu PJJ-internat,
- volonté de beaucoup d'éduc diplômés d'aller vers des services (ASE,AEMO...)et des externats .....
-déséquilibre des diplômés cherchant du travail selon les régions.....et parfois abssence de volonté de mobilité...
voici à mon niveau qq tentatives d'explications et de réponses et cela m'amène à dire que nous devons interpeller les écoles de formation (IRTS....) et réinterroger les procédures des sélections, de formations, de mises en stage....
pour ma part, il me parait aberrrant de permettre à de jeunes diplômés, sans expérience d'internat d'accéder à des postes de milieu ouvert type AEMO, ASE...sans expérience d'hébergement et de "confrontation" à des enfants est des adolescents en internat et dans leur milieu, en extérieur, en groupes (prévention....)
(c'est aussi valable pour les éducs PJJ d'ailleurs)
le boulot d'éducateur ne doit pas devenir et c'est malheureusement souvent le cas un job de technocrates simplement aptes à faire des réunions, synthèses et être assis derrière un bureau et un téléphone
(y aurait-il un travail social à deux vitesses?)
pour être plus sur le terrain, depuis qqs temps avec aussi un bureau quand même, pratique losque l'on prend de l'âge... mais très symbolique..., je peux attester que l'on voit la différence lorsqu'un travailleur social vient présenter un jeune en vue d'une admission s'il a de l'expérience de l'internat et du terrain ou pas....et le jeune , sa famille le sent aussi!!et en plus en général il arrive à l'enmener, le jeune est au clair souvent sur ce qu'il cherche, va trouver et l'indication de placement est vérifiable, bien posée....
pour ma part le coût: ME, ES.... ne se pose pas, le budget prévoit tout le personnel diplômé!
Le débat est ouvert, en revancheje ne pense pas qu'il faille du courage pour y participer.......
bonne continuation ds vos recherches et bon courage!
actuellement mes équipes sont au complet mais il est ausi logique que qqs éducs anciens se dirige vers des services extérieurs ou des formations et des postes de cadres...
(je suis bien sur pour ma part issus du terrain (27 ans d'internat!!)
FB
comment expliquer ce paradoxe???
-quelques diplômées, très jeunes filles sans expérience significative dans le milieu ados délinquants...elles n'ont pas pu faire face pour certaines, pour d'autres, c'est moi qui n'ai pas voulu ou osé les mettre à l'épreuve...
-féminisation importante de la profession, (pour autant les femmes ont leur place ds ce type de structure mais avec qqss défenses et distances et dans des équipes mixtes (équilibrées)
- entrée et donc sortie très jeunes des écoles...., absence d'expérience même en stage dans le milieu PJJ-internat,
- volonté de beaucoup d'éduc diplômés d'aller vers des services (ASE,AEMO...)et des externats .....
-déséquilibre des diplômés cherchant du travail selon les régions.....et parfois abssence de volonté de mobilité...
voici à mon niveau qq tentatives d'explications et de réponses et cela m'amène à dire que nous devons interpeller les écoles de formation (IRTS....) et réinterroger les procédures des sélections, de formations, de mises en stage....
pour ma part, il me parait aberrrant de permettre à de jeunes diplômés, sans expérience d'internat d'accéder à des postes de milieu ouvert type AEMO, ASE...sans expérience d'hébergement et de "confrontation" à des enfants est des adolescents en internat et dans leur milieu, en extérieur, en groupes (prévention....)
(c'est aussi valable pour les éducs PJJ d'ailleurs)
le boulot d'éducateur ne doit pas devenir et c'est malheureusement souvent le cas un job de technocrates simplement aptes à faire des réunions, synthèses et être assis derrière un bureau et un téléphone
(y aurait-il un travail social à deux vitesses?)
pour être plus sur le terrain, depuis qqs temps avec aussi un bureau quand même, pratique losque l'on prend de l'âge... mais très symbolique..., je peux attester que l'on voit la différence lorsqu'un travailleur social vient présenter un jeune en vue d'une admission s'il a de l'expérience de l'internat et du terrain ou pas....et le jeune , sa famille le sent aussi!!et en plus en général il arrive à l'enmener, le jeune est au clair souvent sur ce qu'il cherche, va trouver et l'indication de placement est vérifiable, bien posée....
pour ma part le coût: ME, ES.... ne se pose pas, le budget prévoit tout le personnel diplômé!
Le débat est ouvert, en revancheje ne pense pas qu'il faille du courage pour y participer.......
bonne continuation ds vos recherches et bon courage!
actuellement mes équipes sont au complet mais il est ausi logique que qqs éducs anciens se dirige vers des services extérieurs ou des formations et des postes de cadres...
(je suis bien sur pour ma part issus du terrain (27 ans d'internat!!)
FB
Re: Question aux directeurs de structures!!
Tout d'abord, un grand merci d'avoir pris le temps de me répondre. J'ai besoin de savoir comment les directeurs de structures considèrent le problème et quelles difficultés ils rencontrent de leur côté. Je suis d'accord avec vous sur de nombreux points : féminisation de la profession, préférence pour le milieu ouvert qui s'explique parfaitement au regard de l'évolution des modes de vie. Mais plutôt que de regretter qu'un tel changement s'opère (cad préférence pour le MO), ne peut-on pas penser à de nouveaux modes de prises en charge? Evidemment je ne prétends pas avoir les réponses mais il va bien falloir faire avec ce changement. Car en effet, je ne vous apprend rien, les familles monoparentales existent aussi chez les éducateurs, et comment concilier son travail en internat par exemple et l'éducation de ses enfants? il n'y a pas toujours un mari au foyer... D'autre part, je ne suis d'accord qu'en partie sur le fait d'être issu de l'internat pour mieux prendre en charge, si je vous ai suivi, les jeunes. Il faut avant tout considérer le temps passé à leurs côtés et les échanges; il est évident que, comparés à l'internat, les services AEMO où il y a 30 ou 40 dossiers par éducateur ne permettent pas de partager beaucoup de moment avec les jeunes!! En tout cas, le débat est très intéressant, dommage qu'il n'y est pas plus de place pour écrire!! merci pour vos encouragements...
Re: Question aux directeurs de structures!!
merci de cet échange...
modifier les types de prises en charge soit supprimer les internats....beau postulat quoique....mais à mon avis impossible et non souhaitable car certains jeunes ont besoins d'être un temps donné au moins sortis de leur milieu, parfois éloignés, surtout protégés....il faut ausi parfois protéger le milieu!
quant aux familles monoparentales...je n'ai pas beaucoup de sulutions pour concilier rythme d'internat et famille....., certaines personnes y arrivent notamment avec l'aide de solidarités familiales ou amicales....pour ma part j'ai concilié vie de famille et les deux parents éduc d'internat....pas facile c'est vrai mais possible avec avantages,quand-même, inconvénients (beaucoup)........
bonne continuation et bon courage
FB
modifier les types de prises en charge soit supprimer les internats....beau postulat quoique....mais à mon avis impossible et non souhaitable car certains jeunes ont besoins d'être un temps donné au moins sortis de leur milieu, parfois éloignés, surtout protégés....il faut ausi parfois protéger le milieu!
quant aux familles monoparentales...je n'ai pas beaucoup de sulutions pour concilier rythme d'internat et famille....., certaines personnes y arrivent notamment avec l'aide de solidarités familiales ou amicales....pour ma part j'ai concilié vie de famille et les deux parents éduc d'internat....pas facile c'est vrai mais possible avec avantages,quand-même, inconvénients (beaucoup)........
bonne continuation et bon courage
FB