2025 : L'année de tous les possibles
On pourrait dire que je suis un peu au pied du mur, et ce ne serait pas faux. L'année qui arrive sera, pour moi, au sein même du dispositif, la plus risquée. Pas à cause de mes propres initiatives, mais en raison de cette réforme qui, si elle pousse les professionnels et référents à suivre des directives strictes (en faisant abstraction du bénéficiaire lui-même), risque de mettre en danger une partie des bénéficiaires.
Réflexion sur la notion de risque
Dans la vie, il faut savoir prendre des risques, mais à condition qu’ils soient mesurés. Le bénéfice doit être plus grand que le danger. Il ne faut donc pas confondre risque et danger. J’ai toujours pris des risques, même si ces dernières années ont été particulièrement difficiles pour plusieurs raisons. Les domaines dans lesquels j’évolue sont, en soi, des domaines à risques : ils ne garantissent pas toujours une source de revenus pérenne, mais ils sont extrêmement formateurs et enrichissants. Pour moi, le succès ou la réussite ne sont pas une fin en soi ; ce sont des moyens.
Mon projet professionnel pourrait être considéré comme "atypique" au regard du dispositif, mais en réalité, il s'inscrit dans des domaines courants et bien ancrés : le graphisme, le développement informatique, et même l’écriture. D’ailleurs, je me souviens encore, lors de ma seconde prestation Axis, de cette fameuse simulation d’entretien qui avait mal tourné. L’intervenante extérieure s’était moquée ouvertement de ma mise en avant de mes "qualités rédactionnelles". Oui, une conne... mais passons. Ce genre de personne, franchement, je ne les supporte plus. J’ai médité sur cette situation ; à l’époque, j’avais réagi par la colère face à ses attaques gratuites et puériles. C’était une colère saine, mais avec du recul, je reconnais que ce n’était pas la meilleure façon de réagir.
Un dispositif à risques
Le RSA est un dispositif qui reste dangereux. On mise sur la "mise en danger délibérée", en pariant sur le fait que, lorsqu’on te met en situation de crise, tu réagiras instinctivement pour t’en sortir. Cela revient à espérer que tu te conformes sans réfléchir aux "rails" qu’on te propose, des rails qui mènent souvent à une précarité professionnelle.
Moi, je préfère galérer dans mes domaines, car la réalité, c’est qu’on m’a laissé en fond de tiroir pendant près de 15 ans (dont 11 années consécutives). Alors oui, je comprends pourquoi on me colle une réputation difficile à assumer ; on m’a marqué au fer rouge, et cela crée des torts durables. Comment voulez-vous que de nouveaux interlocuteurs aient envie de m’accompagner quand mon dossier est perçu comme "invendable" ?
Quelques objectifs pour 2025
Je sens que 2025 ne sera pas de tout repos ; il y aura probablement des frictions, mais j’ai décidé de me concentrer sur le positif. Si l’on me convoque, ce sera pour m’accompagner. Si l’on considère d’emblée que mes projets ne sont pas valables, j’ai des documents qui prouvent qu’une étude de faisabilité a validé leur pertinence en 2017. À cette époque, Pôle Emploi n’a pas joué le jeu et ne m’a pas permis d’accéder aux formations ou au coaching nécessaires. Cette année, je compte bien faire ressortir l’inutilité de France Travail si les porteurs de projets comme moi ne sont pas véritablement accompagnés.
En 2024, je me suis concentré sur le développement dans le domaine informatique, particulièrement autour de la création de jeux vidéo. Je n’ai pas beaucoup communiqué sur mes activités, mais ça va changer. J’ai réfléchi à comment partager mes projets, notamment via des formats vidéos (YouTube, entre autres). Les contenus iront du dessin à des présentations de mes développements informatiques, avec des vidéos de 30 secondes à 10 minutes. Mon objectif : proposer des vidéos à la fois fun et efficaces, sans tomber dans le cliché du "YouTubeur dans son salon". Mon perfectionnisme m’a fait prendre du temps, mais je ne considère pas cela comme du temps perdu. Ce que je prépare sera à la fois pragmatique et authentique.
Retrouver de l’ambition
L’idée d’avoir tout à prouver est motivante. Mon défi est double : d’un côté, changer le regard négatif posé sur mon dossier RSA, et de l’autre, structurer mes projets pour créer de la valeur. Mon ambition est réaliste, bien qu’elle demande beaucoup d’efforts. Il y aura des moments difficiles, des moments de solitude aussi… mais je n’ai pas le choix. C’est ça ou rien.
Je suis né ainsi. Les tests réalisés lors de mes prestations confirment que les domaines dans lesquels j’évolue me correspondent parfaitement. Je fais ce que je sais faire de mieux, et c’est ma raison d’être. Mon programme ? "Ça passe ou ça passe !" Il n’y a pas d’autre issue possible.
Mais attention, ce n’est pas du jusqu’au-boutisme aveugle. Mon approche est multi-disciplinaire : mes projets sont comme un arbre des possibles. Un échec n’est pas une fin ; c’est simplement un détour, une opportunité de corriger la trajectoire, d’avancer autrement, encore et toujours.
Si vous vous posez la question : pourquoi persévérer ? Pourquoi continuer ? Je répondrais comme un marathonien. Pourquoi court-il ? Le sait-il vraiment ? Peut-être est-ce dans sa nature. Il est né pour ça. Eh bien, moi aussi. Je cours, je travaille, je crée, parce que c’est ce que je suis. Et, croyez-moi, cela suffit amplement à me donner l’élan nécessaire pour surmonter les obstacles.
Une vision pour demain
En 2025, je veux montrer que je suis capable de communiquer, de créer, et de toucher ma cible. Mon objectif est de démontrer ma capacité à générer de la valeur et à convaincre des investisseurs, en commençant par des acteurs locaux. J’ai retrouvé l’ambition et j'invite tout à chacun à aller au cœur de lui-même pour agir avec la plus grande autonomie !
Le travail, pour moi, c’est toute ma vie. J’ai sacrifié beaucoup pour en arriver là. Alors, ne m’en voulez pas si je sors les crocs face à ceux qui voudraient me mettre des bâtons dans les roues. Mais je vous rassure : là où je vais, je n’ai pas besoin de roues ! (Si tu as la référence, bienvenue dans la pop culture

).
Je vous souhaite à tous une excellente année à venir !
Note à moi-même : Les résolutions "sociales".