Actuellement je bénéficie de l'aah, en fait, j'ai un parcours un peu chaotique,
Après différents diagnostics (bipolaire, schizo affectif, névrose obsessionnelle), je me suis battu comme un chien pour m'en sortir. Je m'en sors aujourd'hui avec le permis ma petite 106, avec seulement un ad, mon logement mon revenu (aah), j'ai une rqth. Actuellement je suis très bien dans ma vie voir carrément heureux. Je me contente de peu ayant subi la violence extrême du système psychiatrique.
J'ai énormément de matériel, je me sens complet, beaucoup de confort, un T3, loyer faible, je vis à la campagne. Mes parents vivent à 5min (bien qu'ils ne seront plus là un jour et qu'en soi l'entente est pas non plus formidable) je ne suis pas non plus facile à aimer, je m'en sors seul.
Bon voilà après 13ans de '' suivi '' psy, qui s'apparente comme pour énormément de patients à de la surveillance , voir de la répression, (même s'il y a des très bon côtés, hélas ayant vécu le neuroleptiques je ne pourrais tout bonnement jamais être satisfait de ce suivi, qui a commencé à 18ans par une psy que je qualifierait de malsaine, voir extrêmement nocive), un système basé sur la négation. Pour moi ça ne m'a malheureusement absolument pas aidé, mais plutôt énormément tiré vers le bas, pour prendre un exemple parmis tant d'autres face à une obstination inhumaine, des psy qui veulent '' stabilisé '' à n'importe quel prix, j'ai frôlé l'occlusion à 30ans. Alors, me lisant on peut douter de ce système, que ça serait moi le problème, hélas c'est un système réellement maltraitant, et pour ma part une erreur de diagnostic a fait qu'ils se sont passé des choses dans ma vie qui n'aurait jamais dû avoir lieu recherchant à la base de l'aide. D'ailleurs je conseil le livre charge. J'ouvre le huis clos psychiatrique. En bref vous le comprendrez je n'ai aucune envie ni désir de travailler dans ce milieu.
Donc voilà je suis quelqu'un qui a toujours été intéressé par le social, à 17ans un éducateur qui me suivait (pour le coup c'était beaucoup plus sain) m'a inspiré, j'en garde un très bon souvenir, croyant à l'astrologie je sais qu'on peut souvent retrouver des taureaux dans le social.
Mon parcours finalement m'engage d'autant plus dans cette voie, et particulièrement vers les ados ou jeunes adultes avec qui j'ai un très bon contact.
Seulement je n'y voit pas clair. Quelles structures existent ? En quoi consiste le travail au quotidien ? Vous vous foutez que je serais contraint de ne jamais évoquer mon passé, ni avec des collègues et évidemment encore moins avec des jeunes. (Même si j'ose espérer qu'il existe des gens bien qui n'ont pas les mêmes conceptions que dans les CMP, ou pire qu'un psy..)
Je m'étais renseigné sur la formation, aprioris elle dure deux ans ? Je sais qu'un centre propose de l'alternance près de chez moi, mais après ? Je n'ai pas d'expérience, il faut aussi que je puisse justifier 10ans d'inactivité. C'est terrible de devoir s'en sortir par sois même après le drame de la psychiatrie. Terrible de devoir cacher alors que j'aurais rêvé de me servir ouvertement de mon expérience pour aider et pour qu'on me considère comme justement une sorte de pair aidant.
Je tiens à éviter les structures avec des psychiatres. Pour moi un job sain ne se fait pas sur fond de commerce de médicaments, sans sevrage, avec contrainte, sans humanité, selon moi des gens pour qui leur jeunesse est bien loin..
J'ai récemment contacté pôle emploi et cap emploi pour mettre les choses au clair, leur ayant partage mon expérience, ils ont cru bon de le noter dans leurs données; à peine en contact qu'on évoque ce sujet, c'est lamentable,
Dommage que le système soit ainsi, quand on lit les comptes rendus d'hôpital, c'est affligeant, déroutant, au delà du fait que j'aurais dû aller en pédopsychiatrie à 18ans, on exige un minimum d'humanité..
Donc voilà mes qualités sont le bon sens, l'humanité (dieu merci), la patience, l'écoute, la stabilité, et une certaine force mentale un neuroleptique étant finalement ni plus ni moins qu'une sorte de drogue dur (sans plaisir), voilà
J'avais pensé à infirmier mais ça ne m'intéresse pas (à moins qu'il existe des structures vraiment top où les soins se cantonnent à de l'utilité, du soin), et ça serait plus à l'avenir étant donné que l'accès à la formation nécessite au moins trois ans d'activité,et accompagnant éducatif et social , mais toujours j'aimerais sans lien avec un ou une psychiatre. Dans le but d'aider des jeunes à se trouver, trouver leur voie, une vie qui leur correspond, qu'ils puissent '' acquérir '' autonomie, indépendance si possible, et globalement qu'ils puissent être en bonne santé (sport, lecture, musique, un bon sommeil, une bonne alimentation) j'ai pensé à l'institut du pin en Mauges, le seul établissement à part dans mon parcours qui m'a été d'une grande aide.
Merci d'avoir lu et merci pour vos retours car vous connaissez sûrement bien plus précisément les rouages et le savoir-faire, les différentes structures, les bonnes adresses etc.
