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accompagner un résident atteint du syndrome de korsakoff
Re: accompagner un résident atteint du syndrome de korsakoff
Bonjour,
J'aurais besoin d'entrer en contact avec vous
Comment es ce possible ?
Merci par avance
Valérie
J'aurais besoin d'entrer en contact avec vous
Comment es ce possible ?
Merci par avance
Valérie
Re:
bonjour,
vous pouvez me contacter par mail sophiebunou@yahoo.fr.
je vous donnerai mon téléphone
Bien à vous
Mme Bunou
vous pouvez me contacter par mail sophiebunou@yahoo.fr.
je vous donnerai mon téléphone
Bien à vous
Mme Bunou
Re: accompagner un résident atteint du syndrome de korsakoff
Bonjour
Comment faire pour vous contacter j'aurais besoin d'aide, de conseils concernant cette maladie, Ma soeur qui a 52 ans est atteinte par ce symdome et moi je suis complètement perdue.
Je vous remercie par avance
Valérie MARION
Comment faire pour vous contacter j'aurais besoin d'aide, de conseils concernant cette maladie, Ma soeur qui a 52 ans est atteinte par ce symdome et moi je suis complètement perdue.
Je vous remercie par avance
Valérie MARION
Re: accompagner un résident atteint du syndrome de korsakoff
Je regrette de n'avoir trouver tous ces témoignages plus tôt.
Ce qui m'a profondément choqué au fil des années difficiles avec mon mari qui est actuellement dans une unité protégée d'un Ehpad, c'est la méconnaissance voire le désintérêt de certains médecins pour la maladie alcoolique , le jugement(moral) destructeur pour le malade et son entourage.
J'ai beaucoup à raconter sur la prise en charge, les hospitalisations, l'absence de transmission des dossiers,l'absence d'utilisation de l'imagerie médicale( pour un alcoolo!! puisque c'est qu'il le veut bien!! du moins c'est ce que j'ai compris dans certains cas...). On s'arrête à un sevrage peu accompagné, on fait fi de la place de la famille, voire elle peut se sentir culpabilisée ou mise en cause.
Mon mari, avec une histoire d'enfance difficile( décès des parents, assistance publique, silence autour de son histoire, mais aussi profession en contact avec le plomb( dès l'âge de 14 ans typographe), puis, avec l'évolution des métiers de l'imprimerie, travail dans un laboratoire (cave) non ventilé au contact de nombreux produits toxiques.
Lorsque j'ai demandé au psychiatre si ces différents éléments pouvaient éventuellement avoir contribué aux difficultés de mon mari, il m'a été répondu"vous cherchez à l'excuser".
M'aurait-on répondu cela s'il s'était agi d'une autre maladie? La dépendance au produit alcool, si présent dans notre environnement, serait-elle toujours considérée comme un manque de volonté de la personne (c'est un faible) plut^t qu'une maladie avec une véritable souffrance?
Un jour où j'appelais à l'aide, un médecin m'a répondu" c'est une pathologie qui ne m'intéresse pas et je n'ai aucune sympathie pour les alcooliques; les conjoints qui acceptent de rester y trouvent des avantages secondaires...." Qu'aurait-il répondu à un parent, un frère, un enfant d'alcoolique????
Ce à quoi, je lui ai répondu que son prédécesseur (maintenant décédé) m'avait , à l'époque où je prenais conscience du problème beaucoup aidée en me disant : "c'est une maladie; on ne choisit pas d'être alcoolique. Je vais en parler avec lui mais je vous conseille aussi de prendre contact avec les associations d'entr'aide".
Ce que j'ai fait et j'ai pu trouver appui et aide en partageant au cours des réunions de l'association "Al-Anon"que je fréquente toujours. Serai-je toujours en vie sans cela ainsi sans l'aide du CCAA?
J'aimerais savoir où en est la recherche: il me semble que le problème de l'alcoolisme n'est vu que du point de vue psychiatrique sans appui du point de vue neurologique, ce qui effectivement rend aveugle sur certains troubles : lorsqu'on les prend en compte, il est trop tard.
Pendant longtemps, j'ai demandé un examen neurologique pour mon mari, et quand enfin, un psychiatre de l'hôpital l'a prescrit, curieusement le résultat s'est égaré et depuis 2 ans, je le réclame. "vous n'en apprendriez pas davantage" m'a répondu le chef de service!!!
Si la consommation d'alcool (ou tout autre produit) abîme le cerveau et ses fonctions, est-ce que l'inverse est aussi regardé, à savoir : des modifications du cerveau (choc physiques ou psychiques, affectifs, contact avec des produits toxiques...) ont-elles une incidence sur les dépendances et leurs conséquences?
N'ai-je pas entendu Monsieur Borys Cérulnik dire que depuis les années 50, il a été pointé la nécessité d'un travail coordonné psychiatrie et neurologie; dans ce que j'ai vu la psychiatrie semble "toute puissante" .
D'autre part, il faudrait aussi parler des conditions d'accueil, de prise en charge matérielles et humaines de l'hôpital psychiatrique.
Quand le diagnostic de syndrome de Korsakoff tombe, on n'en a jamais entendu parler comme conséquence de l'alcoolisme chronique (je l'avais appris lors des réunions Al-Anon) et je pensais que mon mari en était probablement atteint, mais on me disait: "laissez-le se prendre en charge", lorsque j'appelais le médecin, il me disait,"il est capable de venir...."
Si on en parlait davantage, on y serait sans doute plus attentif .
D'autre part, en général, les familles qui vivent ces problèmes n'osent en parler (tabou, honte).
Maintenant, j'en parle comme je parlerais d'une autre maladie et je me rends compte que cela libère la parole de certains qui gardent secrète cette souffrance.
Comment faire avancer l'attention des médecins généralistes, des familles, des tuteurs ou curateurs... aux pathologies( alcoolisme, anorexie.., intoxications? qui conduisent au syndrome de korsakoff? Et peut-être à prendre le malade en compte et chercher des moyens d'accompagnement du malade mais aussi de sa famille plus adaptés chercher.
Foinette
Ce qui m'a profondément choqué au fil des années difficiles avec mon mari qui est actuellement dans une unité protégée d'un Ehpad, c'est la méconnaissance voire le désintérêt de certains médecins pour la maladie alcoolique , le jugement(moral) destructeur pour le malade et son entourage.
J'ai beaucoup à raconter sur la prise en charge, les hospitalisations, l'absence de transmission des dossiers,l'absence d'utilisation de l'imagerie médicale( pour un alcoolo!! puisque c'est qu'il le veut bien!! du moins c'est ce que j'ai compris dans certains cas...). On s'arrête à un sevrage peu accompagné, on fait fi de la place de la famille, voire elle peut se sentir culpabilisée ou mise en cause.
Mon mari, avec une histoire d'enfance difficile( décès des parents, assistance publique, silence autour de son histoire, mais aussi profession en contact avec le plomb( dès l'âge de 14 ans typographe), puis, avec l'évolution des métiers de l'imprimerie, travail dans un laboratoire (cave) non ventilé au contact de nombreux produits toxiques.
Lorsque j'ai demandé au psychiatre si ces différents éléments pouvaient éventuellement avoir contribué aux difficultés de mon mari, il m'a été répondu"vous cherchez à l'excuser".
M'aurait-on répondu cela s'il s'était agi d'une autre maladie? La dépendance au produit alcool, si présent dans notre environnement, serait-elle toujours considérée comme un manque de volonté de la personne (c'est un faible) plut^t qu'une maladie avec une véritable souffrance?
Un jour où j'appelais à l'aide, un médecin m'a répondu" c'est une pathologie qui ne m'intéresse pas et je n'ai aucune sympathie pour les alcooliques; les conjoints qui acceptent de rester y trouvent des avantages secondaires...." Qu'aurait-il répondu à un parent, un frère, un enfant d'alcoolique????
Ce à quoi, je lui ai répondu que son prédécesseur (maintenant décédé) m'avait , à l'époque où je prenais conscience du problème beaucoup aidée en me disant : "c'est une maladie; on ne choisit pas d'être alcoolique. Je vais en parler avec lui mais je vous conseille aussi de prendre contact avec les associations d'entr'aide".
Ce que j'ai fait et j'ai pu trouver appui et aide en partageant au cours des réunions de l'association "Al-Anon"que je fréquente toujours. Serai-je toujours en vie sans cela ainsi sans l'aide du CCAA?
J'aimerais savoir où en est la recherche: il me semble que le problème de l'alcoolisme n'est vu que du point de vue psychiatrique sans appui du point de vue neurologique, ce qui effectivement rend aveugle sur certains troubles : lorsqu'on les prend en compte, il est trop tard.
Pendant longtemps, j'ai demandé un examen neurologique pour mon mari, et quand enfin, un psychiatre de l'hôpital l'a prescrit, curieusement le résultat s'est égaré et depuis 2 ans, je le réclame. "vous n'en apprendriez pas davantage" m'a répondu le chef de service!!!
Si la consommation d'alcool (ou tout autre produit) abîme le cerveau et ses fonctions, est-ce que l'inverse est aussi regardé, à savoir : des modifications du cerveau (choc physiques ou psychiques, affectifs, contact avec des produits toxiques...) ont-elles une incidence sur les dépendances et leurs conséquences?
N'ai-je pas entendu Monsieur Borys Cérulnik dire que depuis les années 50, il a été pointé la nécessité d'un travail coordonné psychiatrie et neurologie; dans ce que j'ai vu la psychiatrie semble "toute puissante" .
D'autre part, il faudrait aussi parler des conditions d'accueil, de prise en charge matérielles et humaines de l'hôpital psychiatrique.
Quand le diagnostic de syndrome de Korsakoff tombe, on n'en a jamais entendu parler comme conséquence de l'alcoolisme chronique (je l'avais appris lors des réunions Al-Anon) et je pensais que mon mari en était probablement atteint, mais on me disait: "laissez-le se prendre en charge", lorsque j'appelais le médecin, il me disait,"il est capable de venir...."
Si on en parlait davantage, on y serait sans doute plus attentif .
D'autre part, en général, les familles qui vivent ces problèmes n'osent en parler (tabou, honte).
Maintenant, j'en parle comme je parlerais d'une autre maladie et je me rends compte que cela libère la parole de certains qui gardent secrète cette souffrance.
Comment faire avancer l'attention des médecins généralistes, des familles, des tuteurs ou curateurs... aux pathologies( alcoolisme, anorexie.., intoxications? qui conduisent au syndrome de korsakoff? Et peut-être à prendre le malade en compte et chercher des moyens d'accompagnement du malade mais aussi de sa famille plus adaptés chercher.
Foinette
Re:
Foinette, je suis SCANDALISée par ce que vous dites de certains médecins, leurs propos et actes font HONTE à toute la médecine. Vous avez raison, il faut parler, ne pas rester dans le silence, et DIFFUSER ce témoignage auprès des médias. Contactez un grand journal national, ou même local, et même plusieurs journaux. Il faut que cette information circule, pour que ce scandale inhumain CESSE.
Bien à vous,
Alice
(papotine chez voila point fr)
Bien à vous,
Alice
(papotine chez voila point fr)
Re: accompagner un résident atteint du syndrome de korsakoff
Il faudrait surtout que les familles sortent de cette "honte" pour se regrouper en une association qui pourrait aider ceux à qui cette saleté de syndrome vient briser la vie à trouver un soutien, des solutions d'accueil acceptables, des informations sur les quelques praticiens qui veulent bien se pencher sur ce problème...
Courrage
Courrage
Re: accompagner un résident atteint du syndrome de korsakoff
bonjour je suis auxilliaire de vie a domicile et moi aussi j ai une pesonne qui a cette pathologie j aimerai savoir comment mieux l aider au sein de son foyer ou il vit avec sa fammille merci a l avance de me donner des petite astuces pour ameliorer son quotidiens
Re: accompagner un résident atteint du syndrome de korsakoff
Bonjour,
Je viens d'apprendre que le père de mes enfants est atteint du syndrome KORSACOFF, il se trouve actuellement à l'hopital de coulommiers, où sa maladie a été décelée. Je souhaite avoir des renseignements pour un placement en famille d'accueil ou structure car ma fille qui le soutient actuellement ne peut le recevoir chez elle, mais aimerait qu'il soit près tout de même, pour qu'il ne se sente pas abandonné. Il est agé de 57 ans.
Donnez moi tout ce que vous pouvez sur COULOMMIERS. Merci
Je viens d'apprendre que le père de mes enfants est atteint du syndrome KORSACOFF, il se trouve actuellement à l'hopital de coulommiers, où sa maladie a été décelée. Je souhaite avoir des renseignements pour un placement en famille d'accueil ou structure car ma fille qui le soutient actuellement ne peut le recevoir chez elle, mais aimerait qu'il soit près tout de même, pour qu'il ne se sente pas abandonné. Il est agé de 57 ans.
Donnez moi tout ce que vous pouvez sur COULOMMIERS. Merci
Re: mère Korsacoff
je suis très émue par le message de Foinette. Mes deux géniteurs ont été alcoolique. Géniteur 1 décédé, dans une situation inhumaine, seul, n'ayant que la peau sur les os et un cancer du poumon en phase terminale, alors qu'un infirmier venait tous les jour pour le nettoyer :"rien a foutre d'un alcolo !!!". il avait disparu de ma vie depuis 30ans. Rebelote avec ma mèèère, qui après des années de dépression, lobotomisé par un psy, et le cerveau déjà abimé par des substances licites, s'est mise à boire comme un trou... J'avais 9 ans, j'ai tout géré comme je pouvais. Elle a fait plusieurs tentatives de suicides. A 22 ans j'ai craquée, heureusement, je suis partie, loin, avec l'homme de ma vie, depuis maintenant 19ans, deux rayons de soleils illuminent mon existence et me prouve que la fatalité n'existe pas. Sauf que depuis trois ans; je suis tutrice de ma mèèère qui a un Korsakoff, depuis 3 ans des médecins ont eut l’amabilité de reconnaitre son "problème"...Merci!!
J'avais réussi à la faire interné quant j'avais 20 ans pour qu'elle fasse un sevrage, mais je ne savais pas qu'il fallait que je signe le bon d'admission, c'est elle qui l'a fait, et du coup elle a pu sortir le jour ou elle l'a décidée (un mois plus tard nouvelle T.S.)...
Aujourd'hui elle est dans un EHPAD en pleine forme physique, seul problème sa mémoire a court terme, si non elle est comme un coq en pâte a l’hôtel!
Et moi pauvre idiote je culpabilise de la haïr autant,en jouant encore une fois le rôle de la fille parfaite, je la regarde et je ne sens que du vide entre nous. J'aurais tellement aimer avoir une maman et un papa..........
PauvreCloche
J'avais réussi à la faire interné quant j'avais 20 ans pour qu'elle fasse un sevrage, mais je ne savais pas qu'il fallait que je signe le bon d'admission, c'est elle qui l'a fait, et du coup elle a pu sortir le jour ou elle l'a décidée (un mois plus tard nouvelle T.S.)...
Aujourd'hui elle est dans un EHPAD en pleine forme physique, seul problème sa mémoire a court terme, si non elle est comme un coq en pâte a l’hôtel!
Et moi pauvre idiote je culpabilise de la haïr autant,en jouant encore une fois le rôle de la fille parfaite, je la regarde et je ne sens que du vide entre nous. J'aurais tellement aimer avoir une maman et un papa..........
PauvreCloche
Re: accompagner un résident atteint du syndrome de korsakoff
Bonjour,
J'aimerais parler avec vous car ma maman est atteinte de korsakoff.
Je l'ai mise dans un home mais elle n'a que 55 ans et elle n'est pas heureuse.
Je n'ai pas d'autre solution mais si vous avez des pistes ou des conseils, ils sont les bienvenus
Merci d'avance
Manuela
J'aimerais parler avec vous car ma maman est atteinte de korsakoff.
Je l'ai mise dans un home mais elle n'a que 55 ans et elle n'est pas heureuse.
Je n'ai pas d'autre solution mais si vous avez des pistes ou des conseils, ils sont les bienvenus
Merci d'avance
Manuela