la vioence chez les personnes handicapées mentaux

[Michel]

Je n ai pas de réponse précis concernant des ouvrages simplement mon expérience personnelle base sur des année d enseignement des arts martiaux et sports de combats. L homme reste un être primitif fonde sur son cerveau reptilien, les besoins fondamentaux;survivre ( nourriture, se protéger, se défendre). L evolution de notre espèce via le langage nous permis de construire un monde norme canalisant nos instinct et pulsion ; les codes sociaux. Chez de nombreux déficient ces codes ne sont pas intelligibles c est donc par des modes primaires qu il communique. La violence est un mode de communication n en déplaise a certain. Elle peut permettre de manifester des états intérieurs; colère, frustration, douleur, impatience etc..Elle peut également être un positionnement statutaire dans le groupe; la victime ou le tyran. De tout temps les hommes ont affirme leur supériorité par la force et ou la violence c est génétique et culturel. En ce qui me concerne lorsqu un résident s en prend a moi je lui fait face en lui montrant que je n ai pas peur de lui(il faut cependant y croire sinon ça ne marche pas) enSuite je le maitrise avec beaucoup de calme et de fermeté, je lui montre ainsi qu il n a pas en face de lui une victime mais quelqu un de plus fort Que lui, cela ne l empêchera pas de recommencer maiS ce sera différent et avec le temps il suffira d un regard pour certain pour qu il se calme. Il faut beaucoup observe les résidents être attentifs a leur besoins leurs réactions leur positionnement et implication dans le groupe, tout ces éléments permettent de mieux comprendre leur manque de fonctionnement et donc d agir au plus juste. il ne faut pas avoir peur du contact physique et selon les pathologies il faut même parfois l encourager c est ce que je fais avec des autistes cela prend du temps mais cela donne de bon résultat. J espère avoir répondu en partie a ta demande, il ne faut jamais oublier pour qui on fait ce travail et ne jamais poser nos limites sur leur limite

[sophie59]

merci beaucoup pour m'avoir répondu. continué à m'envoyer fois avis et vos référence biblio j'en ai aucune si vous avez écrits vous dossiers sur ce sujet j'aimerai beaucoup les lire cela me permettrait d'enrichir mes réfflections et vos conseils sont toujours précieux. entre moniteur éducateur (pour moi future) je pense qu'il est important de questionner nos pratiques et de voir ce que les autres collégues font.
merci à tous.

[nisra]

bonjour,
je suis une internaute parmi plein d'autre qui comme j'ai vu travail sur un mémoire sur la violence des patients handicapés mentaux!!moi je suis étudiante infirmière et on a un mémoire à rendre pour septembre!
Pareil j'ai vraiment eut du mal à trouver des ouvrages et vraiment j'aurais voulu lire ton mémoire pour voir toi et ton expérience comment tu as vécu cette violence et qu'elle en est ton analyse!
merci beaucoup si tu peut m'aider et bon courage à tous!

[donni]

bjr nisra,

Quelques pistes de réflexions pour votre mémoire :
- les personnes handicapées mentales ne sont absolument pas violentes (en tout cas, pas plus que le commun des mortels, je dirai même plutôt moins) ;
- il arrive que les personnes handicapées mentales aient des troubles associés, d'ordre psy notamment ==> ce n'est donc pas la déficience intellectuelle qui est en cause, mais bien ces troubles associés, très différents d'une personne à l'autre ;
- les personnels soignants gagneraient à parler de "personnes", et non de patients, car une personne handicapée mentale, ou non, s'attend d'abord à être considérée en tant que personne, et non réduit à un état de malade, patient, sujet, handicapé, etc
- le secteur sanitaire gagnerait également à collaborer avec les personnes (professionnels, familles, ...) oeuvrant quotidiennement auprès de la personne handicapée mentale, laquelle a des difficultés d'adaptation dans un environnement nouveau. Il existe d'ailleurs, mais c'est bien trop rare, des conventions de partenariats entre des institutions médico-sociales accompagnant des personnes handicapées mentales et des hôpitaux, permettant notamment une présence des équipes médico-sociales et une meilleure transmission de l'information (médicale certes, mais aussi comportementale, etc). Mais dans de très nombreux autres cas, les professionnels et/ou famille sont contraints de patienter gentiment dans la salle d'attente, malgré notre insitance. Et l'on vient nous chercher que lorsque le "patient" handicapé mental commence à sortir le "moulin à calottes". Malheureusement, c'est trop tard ...

En tout cas, merci de l'intérêt que vous portez à ce sujet.

Salutations,

[luna]

bonjour a tous
je suis ne 2 eme annee de ME et je dois faire ma note de reflexion sur une situation que jai pu rencontrer durant mon stage,
jai effectuer mon stage ds un foyer de vie pour adultes handicapes mentaux, et ma problematique est : comment gerer ou accompagner une personne en situation de handicap violente o quotidien ??
es que vous auriez des infos ou experience similaires ?
aurriez vous des ecrits pour ke je puisse jeter un oeil ??
merci

[michel]

La violence est une manifestation primaire de défense à la frustration ou chez certains un mode de communication inapproprié.
Il faut du temps et du cadre pour que ces résidents intègrent le fonctionnement lourd de nos institutions et qu 'ils entendent que ces manifestations sont inacceptables et leurs proposé d'autre moyens d'expression de leur frustration ou de leur relation. Ce n'est jamais définitif, chez certains l'ajustement des traitements médicamenteux permet de limiter ses débordements et facilite la relation. Il ne s'agit pas d’assommer chimiquement les résidents simplement de réguler leur crises pour pouvoir construire une relation éducative. Quand à l'agression, notre corps trahit souvent nos émotions et nos publiques y sont particulièrement sensibles. Si vous avez peur, cela nourrit l'agressivité de l'agresseur, car il reçoit une réponse à son agressivité et il sera plus violent. Ne vous mettez pas dans des situations mettant votre intégrité physiques et psychiques, si vous ne vous sentez pas capable passez le relais et/ou demander de l'aide à votre direction ou passé par vos délégué du personnel pour interpeller la direction sur vos difficultés.

[maya]

Bonjour, je suis maman d'une petite fille handicapée de 11 ans qui est violente, particulierement avec moi. je voudrais lire des livres, des thèses sur le sujet pour trouver des solutions. je veux essayer de comprendre pour mieux gérer ces crises et soulager ma fille car elle souffre beaucoup. nous avons essayer plusieurs accompagnement mais sans réel succès. Je vous remercie pour vos précieux retours. cordialement

[christophe]

j'ai travaillé aussi sur un foyer de vie pendant ma formation de M.E , je trouvais k contenir kelkun pouvait etre violent. En rencontrant la psychologue en échangeant sur le fait de contenir kelkun , j'ai pu me rendre compte que contenir kelkun était kelke chose de rassurant pour la personne , en lui montrant les limites a ne pas dépasser mais aussi pour la protection des autres personnes. un autre endroit ou la personne peu se retrouver seule est interessant en explikant pourkoi elle va la mais toutes les structures n'ont pas de lieu adapté a cette situation car la personne peut se mettre en danger en se faisant mal.

[sonia]

Bonjour,

je suis très intéressée par votre rapport sur la violence des personnes handicapées car je suis en tant que maman confrontée à ce problème.
je souhaite si possible pouvoir lire vos analyses pour m'aider à trouver des solutions.

Merci par avance,

[michel]

Nous sommes tous fondamentales des êtres primitifs réglé par une partie archaïque de notre cerveau, qui conditionne les instincts de survie (se nourrir, se reproduire, se défendre). Ce qui fait de l'homme un animal pensant .
Ce que je vais évoquer comme prise en charge n 'est pas une solution mais une approche différente. Lorsqu'un jeune communique par le biais de la violence, c'est qu'il n'a pas trouvé d'autre moyens.Nous connaissons des signes annonciateurs de la crise, c'est à ce moment là qu'il faut intervenir avec fermeté tant que le résident n'est pas submergé par ces émotions. Le principe est simple action, réaction.Je ne suis pas dans la capacité d’intégrer le groupe, je suis écarté de celui ci avant la crise. La violence est un comportement social inadapté, il faut verbaliser et accompagner d'action éducatives en relation, comme l'isolement. Certains jeunes sont dans un démarche de domination physique, s'il trouve en face plus fort il s'efface et obéisse, s'ils sentent de la détresse ou de l'impuissance il s'en nourrissent. Avoir le sentiment d'avoir une prise sur les actions des autres est une forme de pouvoir, donc j'existe (c'est un raccourci, mais l'idée c'est ça). Ce qui fait de l'humanité l’espèce dominante, c'est aussi sa capacité à s'adapter. Quelques soient les pathologies, l'homme s'adapte à son environnement social.
Je sais que dans le milieu, la tendance est à proscrire toute forme d'actions musclées, pour ne pas maltraiter les jeunes. Qu'est ce qui est plus maltraitant, un éduc qui s'oppose physiquement à un jeune pour mettre un cadre et l'aider dans sa socialisation, ou des éduc qui fuient devant l'opposition et laisse le jeunes dans son incapacité à rentré en communication avec les autres. Contenir un jeune ou s'opposer à sa violence, ce n'est pas de la violence, la violence c'est de frapper un jeune ou d'avoir des attitudes qui ne lui permettent pas d'aller mieux. A méditer !!