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fiche d'adaptation
fiche d'adaptation
bonjour, quelqu'un pourrait m'aider et me dire toutes les questions qu'il faut poser lors de l'adaptation, ou me donner un modèle ? je dois établir une fiche et j'ai peur d'oublier des questions.
merci
merci
Re: fiche d'adaptation
tu peux partir de tout ce qui est important de savoir pour accueillir un nouvel enfant. C'est à dire savoir comment sa mère fait pour le porter enveloppante ..., le nourrir lait biberon tétine, lentement, rapidement....si elle le couche l'allonge ou l'assoit, à droite à gauche..., le calmer, l'endormir comment elle l'installe où elle dspose les objets...,lui parler, le manipuler...tout ce que les parents trouvent important pour que vous preniez le relais aupré de leur enfant.
Re: fiche d'adaptation
je te met un écris que j'ai fait pour mes collègues.
« L’adaptation »* chez les bébés.
Selon Winnicott ‘’la mère présente le monde à son bébé à petite dose’’ pendant l’adaptation nous devons donc prendre en compte cette notion, aller doucement, prendre le temps pour que les nouvelles informations et sensations ressenties par le bébé lui arrivent petit à petit.
L’adaptation doit être du coté des professionnels, c’est à dire que nous devons nous, nous adapter, à cette famille. L’inverse demanderait un travail psychique supplémentaire au bébé et ne lui permettrait pas de ressentir la continuité si rassurante pour lui. Si nous nous adaptons à leurs demandes, ils pourront peut-être se sentir mieux et ainsi adoucir ce moment. Il faut se rappeler que la mère et l’enfant sont en pleine période décrite par Winnicott‘’De préoccupation maternelle primaire’’, elle et son enfant ne font qu’un. Cette phase lui permet de s’adapter au plus juste aux besoins du bébé. C’est parce que la mère a été elle-même un bébé et a reçu des soins de sa propre mère ou d’une personne maternante qu ‘elle peut si bien s’adapter à son bébé. Mais elle peut aussi réactiver sa propre angoisse de séparation et en faire alors un moment très douloureux. Pendant cette période la mère peut se retrouver extrêmement fragilisée, il est donc important de ne pas l’oublier et de l’avoir toujours en tête, quand on s’adresse à elle et à son enfant. L’équipe qui accueille la mère se sert de l’empathie, pour percevoir et soutenir les émotions parentales. Il est prudent de ne pas se laisser déborder par elles et de faire un mélange avec ses propres ressentis, ce qui empêcherait d’accompagner professionnellement la relation mère-enfant. L’éducatrice de jeunes enfants peut être présente ou à proximité pour partager alors les difficultés et soutenir ses collègues auxiliaires de puériculture.
Il est important de prendre le temps de se rencontrer et, surtout de les écouter. Ce qui est parfois plus facile quand c’est un premier bébé et une famille non connu de la structure, car alors la discussion est exclusivement centrée sur le bébé et sur le maternage, la relation, leur histoire. Il est important de parler avec la mère de son enfant, de la manière dont elle donne les soins, du comment elle souhaite que l’on prenne soin de lui, c’est cela qui mettra du lien entre les professionnels et sa famille, et qui permettra ainsi à l’enfant de ressentir son sentiment de continuité d’existence (Winnicott), de mêmeté d’être ( F.Dolto) Il faut installer une continuité maison-crèche, qui ne peut s’installer que si la structure qui accueille pense que le ‘’faire’’ parentale est prioritaire aux ‘’faire’’ institutionnel.
* aussi appelé intégration ou premier(s) accueil(s) dans un nouveau lieu d’un petit enfant et de sa famille.
Accueillir se prépare :
L’accueil se prépare en équipe, en réunion de section et/ou en réunion pédagogique. Il est dit que d’un bon accueil dépendent souvent les trois ans
passés à la crèche. C’est dire l’importance de préparer, penser et aménager ce moment qui ne doit pas être improvisé.
Il est souhaitable d’accueillir au mieux les parents et l’enfant. Françoise Dolto disait « il faut accueillir les parents comme des hôtes de marque » Nous devons prévoir à l’avance cet accueil, qui va accueillir, qui va rester auprès des autres enfants, quand le jour et l’heure, Où, quel lieu pour les accueillir, un tapis ou non, prévoir en équipe les espaces intimes de l’enfant son lit, son casier, son porte serviette pour pouvoir les présenter aux parents. Un fauteuil ou deux si on sait que le père ou d’autres membres de la famille seront là. Un endroit pour poser son manteau, une revue pour patienter si l’enfant s’endort, une panière individuelle de jeux au nom de l’enfant préparée par l’équipe, un bouquet de fleur du jardin en été ou fleurs artificielles pour qu’ils se sentent attendu. Ces fleurs peuvent aussi être un repère pour les autres parents que l’équipe accueille une nouvelle famille. Une petite affiche de bienvenue, un café, un thé ou simplement un verre d’eau, un sandwich si l’heure du repas est là…tout ce qui nous semble important pour un bon accueil. Lorsqu’on prend les rendez-vous, on regarde dans la mesure du possible la présence et horaire de ses collègues et si elles n’ont pas d’autres adaptations en même temps. En fin de constitution du groupe on peut se poser la question d’une partie du temps de l’adaptation dans un autre lieu, un temps pour les échanges dans le bureau par exemple et un temps dans la pièce de vie des enfants pour permettre aux parents de voir où leur enfant est accueillis, pour ne pas déranger les enfants déjà présents.
Chaque adaptation est différente ! On ne sait jamais à l’avance comment elle va se dérouler et la professionnelle doit s’adapter à chaque fois.
Une adaptation demande énormément de concentration, d’attention et d’énergie au professionnel qui accueille et qui peut en ressortit comme vider. Il doit être attentif aux infimes détails, gestes et paroles échangés devant lui lors de ces rencontres, les repérer pour pouvoir les partager. Faire plusieurs adaptations dans une même journée est donc extrêmement difficile et non souhaitable pour un adulte relais * si on souhaite un accueil de qualité, « stable fiable et continu » (Winnicott)
* j’utilise adulte relais plutôt qu’adulte de référence, comme le dit Martine Lestrat psychanalyste « la référence est et doit toujours être les parents »
Ne pas hésiter à dire aux parents que l'on aime les accueillir le mieux possible et qu’il nous faut prévoir leur accueil, pour être disponible. Il peut être utile de faire un cahier d’adaptation qui reste un outil de référence pour l’équipe et sur lequel on peut s’appuyer si besoin par la suite. Il est si facile d’oublier des ‘’petits ‘’détails qui pourront nous être utile. Comme par exemple.
-quel adulte relais a accueillis ?
-qui était présent le père, la mère, les grands-parents, fratrie… ?
-le nombre de jour nécessaire à cette famille
-comment s’est- elle déroulée ?
-les réactions du bébé et de ses parents
-ce qui nous a semblé important ou même ‘’étrange’’
-les demandes particulières des parents comme un change avant le biberon, lit surélevé,
- …
Pendant que l’auxiliaire relais I* accueille la famille, ses collègues doivent prendre le relais auprès des autres enfants de son groupe et faire si possible que l’ambiance autours du bébé et de ses parents soit la plus tranquillisante possible. L’auxiliaire relais qui accueille doit être disponible, à cette relation qui va se mettre en place et exclusivement à elle pour pouvoir cheminer ensemble vers une confiance naissante. Dans la mesure du possible et dans l’idéal, c’est l’auxiliaire relais qui fait l’adaptation du premier au dernier jour, de la première à la dernière minute. Cela demande une attention aussi soutenu au bébé qu’aux parents, car chaque relation est unique. Le bébé sera d’autant plus en sécurité s’il est accompagné par une personne « stable, fiable et continue » pour reprendre Winnicott. C’est elle qui restera le phare qui éclaire l’environnement et servira de repère, qui posera le regard individualisant le long des trois ans passés dans la communauté enfantine, et qui permettra que l’enfant puisse se sentir en profonde sécurité et joue. Elle est attentive à ce qu’il vit avec sa mère, à ce qu’il fait et à ses besoins propres. Il est souhaitable de respecter chacun, de prendre du temps pour observer, et d’écouter, pour ainsi répondre au mieux aux demandes particulières de chaque couple mère enfant.
Etre professionnelle c’est être apte à entendre ce que vit la mère ( et son enfant ), ce qu’elle exprime de ses besoins, de ses attentes, et d’en tenir compte pour aménager cet accueil, il faut pour cela être clair dans son rôle de personne relais.
* la relais I est l’auxiliaire qui prend soin de l’enfant, en son absence (vacances, maladie, formation…) un relais II et même un relais III sont nommés (toujours les mêmes personnes) pour une continuité sécurisante .
Introduire et présenter sa collègue AP relais II le plus rapidement possible pour lui permettre d’être un relais sécurisant par la suite et d’avoir sa place de relais. C’est une des conditions qui permettra par la suite aux collègues auxiliaires de la section de prendre le relais II et III , en toute sécurité auprès l ‘enfant et sa mère.
Centrer la discussion sur ce que la mère pense que l’équipe doit savoir sur eux et leur bébé, ne pas être intrusive et laisser le temps faire. S’il nous semble que des informations nécessaires nous manquent ou nous ont échappé pour accompagner au mieux l’enfant, on peut les demander le dernier jour ou par la suite en pensant que cette adaptation va se continuer et n’est pas vraiment finie. Si pendant l’adaptation la mère, transmet un ‘’secret’’ penser à dire que nous sommes une équipe et que nous devons le partager avec soit la directrice, la psychologue ou à l’éducatrice de jeunes enfants et lui proposer le choix d’une de ses personnes…et expliquer à la mère que garder seule un secret installe une relation particulière parfois trop lourde. Le secret peut aussi nécessiter une prise en charge plurielle.
Il est souhaitable qu’il n’y ai pas d’emploi du temps types pour les adaptations (le premier jour On fait ça, le deuxième…), ni de mode d’emploi, car chaque histoire et manière de se séparer appartient au familial et Le familial fait que l’on est des individus uniques
N’introduire le cahier individuel (lien entre la maison et la crèche ), les fiches de rythme* (voire plus bas) ou autres outils de l’équipe que vers la fin, ne pas en parler les premiers jours, pour laisser la mère faire connaissance avec nous, et lui permettre de transmettre ses attentes à elle, ce qui, pour nous est le plus important pour pouvoir les accompagner au mieux. C’est aussi une manière de ne pas nous mettre en avant, la mère est la spécialiste de son enfant et nous les généralistes . Plus tard on peut dire que pour nous aider à travailler, on a besoin de ce cahier, mais qu’on n'hésitera pas à faire appel à elle, s’il nous manque des renseignements. Lui demander d’écrire que ce qui lui semble important que l’on sache pour nous occuper au mieux de son enfant.
Notre demande doit être Apprenez-nous comment prendre soin de votre enfant, ne pas hésiter de demander à la maman ‘’montrez-nous comment vous faites, apprenez-nous à nous occuper de votre enfant. Cela rassure la mère et tisse un sentiment de continuité entre la mère, l’enfant et la crèche. On a remarqué que quand la famille écrivait les premières pages du cahier, elle l’investissait beaucoup plus. Mais il ne doit en aucun cas être obligatoire pour respecter l’intime de la famille.* La fiche de rythme permet une continuité et une cohérence dans l’attitude des adultes, ce qui est nécessaire pour l’enfant pour éviter qu’il sente la séparation comme une rupture. Grâce à cette fiche tellement utile pour anticiper les besoins de l’enfant, les parents peuvent suivre la journée de leur enfant et les soins qui lui sont donnés et ainsi participer encore plus à la vie de leur enfant à la crèche. Elle permet un support pour les échanges entre l’équipe et la famille, ainsi la mère peut regarder et suivre la journée de son enfant, mais la fiche ne doit en aucun cas remplacer les échanges et le dialogue, car elle n’est pas suffisante pour parler à la mère de son enfant. Les parents attendent toujours une anecdote positive sur l’enfant qui montre que la professionnelle lui a porté attention dans la journée et non pas des « ça c’est bien passé, il a bien mangé, bien dormi… » qui sont des réponses insuffisantes pour le parent.
Pendant l’adaptation la place de la personne qui accueille est importante, il est souhaitable qu’elle ne soit pas trop prés du bébé, et interfère dans le champs de vision entre l’enfant et sa mère. Si le regard du bébé s’accroche à l’adulte qui accueille il est préférable de se déplacer . Il est douloureux pour une mère de voir son bébé surtout les premiers jours s’accrocher à celui d’une autre, elle peut se sentir dépossédée. J’ai souvent observé des mères qui embrassent le front de leur bébé ‘’comme pour se le réapproprier’’. De même si le bébé pleure, lui dire par exemple qu’on les laisse deux minutes, que le bébé à eu beaucoup d’informations et qu’ils ont besoin d’être un peu seul. C’est difficile d’être sous le regard d’un professionnel et de ne pas arriver à consoler son bébé. Etre le plus respectueux possible de leur relation. Si le bébé pleure beaucoup, il a peut être reçu beaucoup d’informations et est ‘’saturé’’, proposer à la mère de partir en lui expliquant ce qui se passe pour son bébé. Si le bébé pleure à chaque fois, c’est peut être que nous ne sommes pas assez à l’écoute et que cette adaptation demande encore plus d’attention et d’accompagnement par la parole et l’individualisation de ce moment, et là la directrice, l’éducatrice de jeunes enfants sont là pour accompagner les auxiliaires relais (même si tout va bien d’ailleurs.)
Les premiers jours, nous ne mettons pas de tapis qui pourrait inciter la mère à poser le bébé par exemple, en pensant qu’on l’a mis là pour ça. On ne demande jamais à la mère de poser son bébé sur le tapis ou dans le lit, la laisser décider. Le bébé découvre, peu à peu, dans les bras de sa mère, ce nouvel environnement où il devra par la suite, passer du temps en l’absence physique de sa mère, porter par notre intérêt. Une mère peut ne jamais donner son bébé à porter, montrer et ne pas laisser la professionnelle donner des soins ou le nourrir. Ce qui compte, c’est que la mère veuille ce qui se passe pour elle et son enfant et qu’elle puisse se le permettre. Ce qui peut être difficile pour la mère en ce moment car il peut y avoir ambivalence des sentiments pour certaines (envie de retravailler par exemple et angoisse de se séparer ) Le fait de vouloir donner son bébé très vite dans les bras, nier la difficulté en disant, il va avec tout le monde, ça va bien se passer, que l’adaptation se fasse rapidement, que se soit le père ou la grand –mère, doit nous alerter et nous faire être encore plus attentive à cette séparation qui s’annonce délicate et pourrait fragiliser la relation naissante. Même si parfois cela s’avère vrai parce que la mère et l’enfant acceptent profondément le mode de garde choisi.
Cependant, si le premier jour elle veut que nous portions son bébé, se rappeler qu’il faut du temps pour faire connaissance, ne pas aller trop vite et que cette relation continuera à s ‘élaborer au fil des mois. On peut dire ‘’il me semble qu’on ne se connaît pas encore, il est mieux dans vos bras pour faire connaissance’’ par exemple. Employer vos mots à vous, qui seront alors plus vrai !
Il doit y avoir aussi adaptation par la suite de collègue à collègue. Il faut se transmettre les choses, même les plus anodines qui permettront aux professionnels de travailler en équipe cohérente.
Il est important d’échanger et de faire une fiche évolutive sur l’enfant. Le petit truc que l’on a repéré pour endormir l’enfant par exemple, comment il se calme, comment il aime être porter, à quel endroit la mère dépose l’objet mamaïsé (Françoise Dolto ) prés de son bébé, quels jeux ses parents ont amené pour lui …et permettre la continuité dans une ambiance sereine, entre nous.
Pensez à proposer aux mères qu’elles peuvent venir quand elles veulent, qu’elles peuvent prendre des nouvelles par téléphone, on peut-nous aussi les appeler si on sent une maman inquiète et qui ne se permet pas d’appeler par peur de déranger ou d’être jugée trop inquiète ou autres. Ou même si l’adulte relais n’a pas tout bien repéré de son maternage.
Après chaque adaptation, il est important d’échanger avec ses collègues de ce que l’adulte relais a pu ressentir (difficultés de relation ou au contraire ), observer, s’il a ressenti des difficultés.
L’éducateur de jeunes enfants qui travaille avec une section de bébé doit pouvoir accueillir les ressentis de ses collègues, prendre du temps pour échanger ensemble, partager avec ses propres observations extérieures à la relation et ses connaissances. Ainsi soutenu par l’équipe encadrante, l’adulte premier relais pourra être plus soutenant dans son accompagnement à la parentalité en s’y ajustant.
Valérie Legrand
éducatrice de jeune enfant
« L’adaptation »* chez les bébés.
Selon Winnicott ‘’la mère présente le monde à son bébé à petite dose’’ pendant l’adaptation nous devons donc prendre en compte cette notion, aller doucement, prendre le temps pour que les nouvelles informations et sensations ressenties par le bébé lui arrivent petit à petit.
L’adaptation doit être du coté des professionnels, c’est à dire que nous devons nous, nous adapter, à cette famille. L’inverse demanderait un travail psychique supplémentaire au bébé et ne lui permettrait pas de ressentir la continuité si rassurante pour lui. Si nous nous adaptons à leurs demandes, ils pourront peut-être se sentir mieux et ainsi adoucir ce moment. Il faut se rappeler que la mère et l’enfant sont en pleine période décrite par Winnicott‘’De préoccupation maternelle primaire’’, elle et son enfant ne font qu’un. Cette phase lui permet de s’adapter au plus juste aux besoins du bébé. C’est parce que la mère a été elle-même un bébé et a reçu des soins de sa propre mère ou d’une personne maternante qu ‘elle peut si bien s’adapter à son bébé. Mais elle peut aussi réactiver sa propre angoisse de séparation et en faire alors un moment très douloureux. Pendant cette période la mère peut se retrouver extrêmement fragilisée, il est donc important de ne pas l’oublier et de l’avoir toujours en tête, quand on s’adresse à elle et à son enfant. L’équipe qui accueille la mère se sert de l’empathie, pour percevoir et soutenir les émotions parentales. Il est prudent de ne pas se laisser déborder par elles et de faire un mélange avec ses propres ressentis, ce qui empêcherait d’accompagner professionnellement la relation mère-enfant. L’éducatrice de jeunes enfants peut être présente ou à proximité pour partager alors les difficultés et soutenir ses collègues auxiliaires de puériculture.
Il est important de prendre le temps de se rencontrer et, surtout de les écouter. Ce qui est parfois plus facile quand c’est un premier bébé et une famille non connu de la structure, car alors la discussion est exclusivement centrée sur le bébé et sur le maternage, la relation, leur histoire. Il est important de parler avec la mère de son enfant, de la manière dont elle donne les soins, du comment elle souhaite que l’on prenne soin de lui, c’est cela qui mettra du lien entre les professionnels et sa famille, et qui permettra ainsi à l’enfant de ressentir son sentiment de continuité d’existence (Winnicott), de mêmeté d’être ( F.Dolto) Il faut installer une continuité maison-crèche, qui ne peut s’installer que si la structure qui accueille pense que le ‘’faire’’ parentale est prioritaire aux ‘’faire’’ institutionnel.
* aussi appelé intégration ou premier(s) accueil(s) dans un nouveau lieu d’un petit enfant et de sa famille.
Accueillir se prépare :
L’accueil se prépare en équipe, en réunion de section et/ou en réunion pédagogique. Il est dit que d’un bon accueil dépendent souvent les trois ans
passés à la crèche. C’est dire l’importance de préparer, penser et aménager ce moment qui ne doit pas être improvisé.
Il est souhaitable d’accueillir au mieux les parents et l’enfant. Françoise Dolto disait « il faut accueillir les parents comme des hôtes de marque » Nous devons prévoir à l’avance cet accueil, qui va accueillir, qui va rester auprès des autres enfants, quand le jour et l’heure, Où, quel lieu pour les accueillir, un tapis ou non, prévoir en équipe les espaces intimes de l’enfant son lit, son casier, son porte serviette pour pouvoir les présenter aux parents. Un fauteuil ou deux si on sait que le père ou d’autres membres de la famille seront là. Un endroit pour poser son manteau, une revue pour patienter si l’enfant s’endort, une panière individuelle de jeux au nom de l’enfant préparée par l’équipe, un bouquet de fleur du jardin en été ou fleurs artificielles pour qu’ils se sentent attendu. Ces fleurs peuvent aussi être un repère pour les autres parents que l’équipe accueille une nouvelle famille. Une petite affiche de bienvenue, un café, un thé ou simplement un verre d’eau, un sandwich si l’heure du repas est là…tout ce qui nous semble important pour un bon accueil. Lorsqu’on prend les rendez-vous, on regarde dans la mesure du possible la présence et horaire de ses collègues et si elles n’ont pas d’autres adaptations en même temps. En fin de constitution du groupe on peut se poser la question d’une partie du temps de l’adaptation dans un autre lieu, un temps pour les échanges dans le bureau par exemple et un temps dans la pièce de vie des enfants pour permettre aux parents de voir où leur enfant est accueillis, pour ne pas déranger les enfants déjà présents.
Chaque adaptation est différente ! On ne sait jamais à l’avance comment elle va se dérouler et la professionnelle doit s’adapter à chaque fois.
Une adaptation demande énormément de concentration, d’attention et d’énergie au professionnel qui accueille et qui peut en ressortit comme vider. Il doit être attentif aux infimes détails, gestes et paroles échangés devant lui lors de ces rencontres, les repérer pour pouvoir les partager. Faire plusieurs adaptations dans une même journée est donc extrêmement difficile et non souhaitable pour un adulte relais * si on souhaite un accueil de qualité, « stable fiable et continu » (Winnicott)
* j’utilise adulte relais plutôt qu’adulte de référence, comme le dit Martine Lestrat psychanalyste « la référence est et doit toujours être les parents »
Ne pas hésiter à dire aux parents que l'on aime les accueillir le mieux possible et qu’il nous faut prévoir leur accueil, pour être disponible. Il peut être utile de faire un cahier d’adaptation qui reste un outil de référence pour l’équipe et sur lequel on peut s’appuyer si besoin par la suite. Il est si facile d’oublier des ‘’petits ‘’détails qui pourront nous être utile. Comme par exemple.
-quel adulte relais a accueillis ?
-qui était présent le père, la mère, les grands-parents, fratrie… ?
-le nombre de jour nécessaire à cette famille
-comment s’est- elle déroulée ?
-les réactions du bébé et de ses parents
-ce qui nous a semblé important ou même ‘’étrange’’
-les demandes particulières des parents comme un change avant le biberon, lit surélevé,
- …
Pendant que l’auxiliaire relais I* accueille la famille, ses collègues doivent prendre le relais auprès des autres enfants de son groupe et faire si possible que l’ambiance autours du bébé et de ses parents soit la plus tranquillisante possible. L’auxiliaire relais qui accueille doit être disponible, à cette relation qui va se mettre en place et exclusivement à elle pour pouvoir cheminer ensemble vers une confiance naissante. Dans la mesure du possible et dans l’idéal, c’est l’auxiliaire relais qui fait l’adaptation du premier au dernier jour, de la première à la dernière minute. Cela demande une attention aussi soutenu au bébé qu’aux parents, car chaque relation est unique. Le bébé sera d’autant plus en sécurité s’il est accompagné par une personne « stable, fiable et continue » pour reprendre Winnicott. C’est elle qui restera le phare qui éclaire l’environnement et servira de repère, qui posera le regard individualisant le long des trois ans passés dans la communauté enfantine, et qui permettra que l’enfant puisse se sentir en profonde sécurité et joue. Elle est attentive à ce qu’il vit avec sa mère, à ce qu’il fait et à ses besoins propres. Il est souhaitable de respecter chacun, de prendre du temps pour observer, et d’écouter, pour ainsi répondre au mieux aux demandes particulières de chaque couple mère enfant.
Etre professionnelle c’est être apte à entendre ce que vit la mère ( et son enfant ), ce qu’elle exprime de ses besoins, de ses attentes, et d’en tenir compte pour aménager cet accueil, il faut pour cela être clair dans son rôle de personne relais.
* la relais I est l’auxiliaire qui prend soin de l’enfant, en son absence (vacances, maladie, formation…) un relais II et même un relais III sont nommés (toujours les mêmes personnes) pour une continuité sécurisante .
Introduire et présenter sa collègue AP relais II le plus rapidement possible pour lui permettre d’être un relais sécurisant par la suite et d’avoir sa place de relais. C’est une des conditions qui permettra par la suite aux collègues auxiliaires de la section de prendre le relais II et III , en toute sécurité auprès l ‘enfant et sa mère.
Centrer la discussion sur ce que la mère pense que l’équipe doit savoir sur eux et leur bébé, ne pas être intrusive et laisser le temps faire. S’il nous semble que des informations nécessaires nous manquent ou nous ont échappé pour accompagner au mieux l’enfant, on peut les demander le dernier jour ou par la suite en pensant que cette adaptation va se continuer et n’est pas vraiment finie. Si pendant l’adaptation la mère, transmet un ‘’secret’’ penser à dire que nous sommes une équipe et que nous devons le partager avec soit la directrice, la psychologue ou à l’éducatrice de jeunes enfants et lui proposer le choix d’une de ses personnes…et expliquer à la mère que garder seule un secret installe une relation particulière parfois trop lourde. Le secret peut aussi nécessiter une prise en charge plurielle.
Il est souhaitable qu’il n’y ai pas d’emploi du temps types pour les adaptations (le premier jour On fait ça, le deuxième…), ni de mode d’emploi, car chaque histoire et manière de se séparer appartient au familial et Le familial fait que l’on est des individus uniques
N’introduire le cahier individuel (lien entre la maison et la crèche ), les fiches de rythme* (voire plus bas) ou autres outils de l’équipe que vers la fin, ne pas en parler les premiers jours, pour laisser la mère faire connaissance avec nous, et lui permettre de transmettre ses attentes à elle, ce qui, pour nous est le plus important pour pouvoir les accompagner au mieux. C’est aussi une manière de ne pas nous mettre en avant, la mère est la spécialiste de son enfant et nous les généralistes . Plus tard on peut dire que pour nous aider à travailler, on a besoin de ce cahier, mais qu’on n'hésitera pas à faire appel à elle, s’il nous manque des renseignements. Lui demander d’écrire que ce qui lui semble important que l’on sache pour nous occuper au mieux de son enfant.
Notre demande doit être Apprenez-nous comment prendre soin de votre enfant, ne pas hésiter de demander à la maman ‘’montrez-nous comment vous faites, apprenez-nous à nous occuper de votre enfant. Cela rassure la mère et tisse un sentiment de continuité entre la mère, l’enfant et la crèche. On a remarqué que quand la famille écrivait les premières pages du cahier, elle l’investissait beaucoup plus. Mais il ne doit en aucun cas être obligatoire pour respecter l’intime de la famille.* La fiche de rythme permet une continuité et une cohérence dans l’attitude des adultes, ce qui est nécessaire pour l’enfant pour éviter qu’il sente la séparation comme une rupture. Grâce à cette fiche tellement utile pour anticiper les besoins de l’enfant, les parents peuvent suivre la journée de leur enfant et les soins qui lui sont donnés et ainsi participer encore plus à la vie de leur enfant à la crèche. Elle permet un support pour les échanges entre l’équipe et la famille, ainsi la mère peut regarder et suivre la journée de son enfant, mais la fiche ne doit en aucun cas remplacer les échanges et le dialogue, car elle n’est pas suffisante pour parler à la mère de son enfant. Les parents attendent toujours une anecdote positive sur l’enfant qui montre que la professionnelle lui a porté attention dans la journée et non pas des « ça c’est bien passé, il a bien mangé, bien dormi… » qui sont des réponses insuffisantes pour le parent.
Pendant l’adaptation la place de la personne qui accueille est importante, il est souhaitable qu’elle ne soit pas trop prés du bébé, et interfère dans le champs de vision entre l’enfant et sa mère. Si le regard du bébé s’accroche à l’adulte qui accueille il est préférable de se déplacer . Il est douloureux pour une mère de voir son bébé surtout les premiers jours s’accrocher à celui d’une autre, elle peut se sentir dépossédée. J’ai souvent observé des mères qui embrassent le front de leur bébé ‘’comme pour se le réapproprier’’. De même si le bébé pleure, lui dire par exemple qu’on les laisse deux minutes, que le bébé à eu beaucoup d’informations et qu’ils ont besoin d’être un peu seul. C’est difficile d’être sous le regard d’un professionnel et de ne pas arriver à consoler son bébé. Etre le plus respectueux possible de leur relation. Si le bébé pleure beaucoup, il a peut être reçu beaucoup d’informations et est ‘’saturé’’, proposer à la mère de partir en lui expliquant ce qui se passe pour son bébé. Si le bébé pleure à chaque fois, c’est peut être que nous ne sommes pas assez à l’écoute et que cette adaptation demande encore plus d’attention et d’accompagnement par la parole et l’individualisation de ce moment, et là la directrice, l’éducatrice de jeunes enfants sont là pour accompagner les auxiliaires relais (même si tout va bien d’ailleurs.)
Les premiers jours, nous ne mettons pas de tapis qui pourrait inciter la mère à poser le bébé par exemple, en pensant qu’on l’a mis là pour ça. On ne demande jamais à la mère de poser son bébé sur le tapis ou dans le lit, la laisser décider. Le bébé découvre, peu à peu, dans les bras de sa mère, ce nouvel environnement où il devra par la suite, passer du temps en l’absence physique de sa mère, porter par notre intérêt. Une mère peut ne jamais donner son bébé à porter, montrer et ne pas laisser la professionnelle donner des soins ou le nourrir. Ce qui compte, c’est que la mère veuille ce qui se passe pour elle et son enfant et qu’elle puisse se le permettre. Ce qui peut être difficile pour la mère en ce moment car il peut y avoir ambivalence des sentiments pour certaines (envie de retravailler par exemple et angoisse de se séparer ) Le fait de vouloir donner son bébé très vite dans les bras, nier la difficulté en disant, il va avec tout le monde, ça va bien se passer, que l’adaptation se fasse rapidement, que se soit le père ou la grand –mère, doit nous alerter et nous faire être encore plus attentive à cette séparation qui s’annonce délicate et pourrait fragiliser la relation naissante. Même si parfois cela s’avère vrai parce que la mère et l’enfant acceptent profondément le mode de garde choisi.
Cependant, si le premier jour elle veut que nous portions son bébé, se rappeler qu’il faut du temps pour faire connaissance, ne pas aller trop vite et que cette relation continuera à s ‘élaborer au fil des mois. On peut dire ‘’il me semble qu’on ne se connaît pas encore, il est mieux dans vos bras pour faire connaissance’’ par exemple. Employer vos mots à vous, qui seront alors plus vrai !
Il doit y avoir aussi adaptation par la suite de collègue à collègue. Il faut se transmettre les choses, même les plus anodines qui permettront aux professionnels de travailler en équipe cohérente.
Il est important d’échanger et de faire une fiche évolutive sur l’enfant. Le petit truc que l’on a repéré pour endormir l’enfant par exemple, comment il se calme, comment il aime être porter, à quel endroit la mère dépose l’objet mamaïsé (Françoise Dolto ) prés de son bébé, quels jeux ses parents ont amené pour lui …et permettre la continuité dans une ambiance sereine, entre nous.
Pensez à proposer aux mères qu’elles peuvent venir quand elles veulent, qu’elles peuvent prendre des nouvelles par téléphone, on peut-nous aussi les appeler si on sent une maman inquiète et qui ne se permet pas d’appeler par peur de déranger ou d’être jugée trop inquiète ou autres. Ou même si l’adulte relais n’a pas tout bien repéré de son maternage.
Après chaque adaptation, il est important d’échanger avec ses collègues de ce que l’adulte relais a pu ressentir (difficultés de relation ou au contraire ), observer, s’il a ressenti des difficultés.
L’éducateur de jeunes enfants qui travaille avec une section de bébé doit pouvoir accueillir les ressentis de ses collègues, prendre du temps pour échanger ensemble, partager avec ses propres observations extérieures à la relation et ses connaissances. Ainsi soutenu par l’équipe encadrante, l’adulte premier relais pourra être plus soutenant dans son accompagnement à la parentalité en s’y ajustant.
Valérie Legrand
éducatrice de jeune enfant
Re: fiche d'adaptation
Bonjour
Tout d'abord merci pour cet écrit vraiment trés interessant
J'en parle dans mon mémoire sur la séparation
Je souhaiterai juste savoir si quelqu'un aurait une référence une revu un ouvrage pour que je puisse citer dans mon mémoire car malheuresement une citation de Valérie Legrand m'aurait bien plus mais ca n'est pas possible
Dans la même idée je cherche des éléments sur l'intéret de faire un "totem" cad un panneau représentant photos toutes équipe avec^prénoms associés je peux expliquer pourquoi je l'ai fais mais je manque d'étayage théorique...
En tous cas merci de nous faire partager ta réflexion
Maïc EJE dans 3mois
Tout d'abord merci pour cet écrit vraiment trés interessant
J'en parle dans mon mémoire sur la séparation
Je souhaiterai juste savoir si quelqu'un aurait une référence une revu un ouvrage pour que je puisse citer dans mon mémoire car malheuresement une citation de Valérie Legrand m'aurait bien plus mais ca n'est pas possible
Dans la même idée je cherche des éléments sur l'intéret de faire un "totem" cad un panneau représentant photos toutes équipe avec^prénoms associés je peux expliquer pourquoi je l'ai fais mais je manque d'étayage théorique...
En tous cas merci de nous faire partager ta réflexion
Maïc EJE dans 3mois
Re: fiche d'adaptation
Bonjour à tous,
en effet, cette écrit est tres intéressant même s'il concerne les bb.
je suis actuellement en 2ème année de formaiton D'EJE et j'effectue mon stage long aupres d' enfants en situation de handicap entre 2ans et 6ans. J'ai l'idée pour mon projet de créer un livret sur les habitudes de vie de l'enfant et le présenter aux parents afin qu'ils y repondent lors de l'adaptation et ainsi créer un premier contact et un début de confiance.
J'aurais aimé avoir des petites idées sur le types de questions j'ai deja fait un prototype mais j'aurais aimé d'autre petites idées.
Merci par avance
A bientot
en effet, cette écrit est tres intéressant même s'il concerne les bb.
je suis actuellement en 2ème année de formaiton D'EJE et j'effectue mon stage long aupres d' enfants en situation de handicap entre 2ans et 6ans. J'ai l'idée pour mon projet de créer un livret sur les habitudes de vie de l'enfant et le présenter aux parents afin qu'ils y repondent lors de l'adaptation et ainsi créer un premier contact et un début de confiance.
J'aurais aimé avoir des petites idées sur le types de questions j'ai deja fait un prototype mais j'aurais aimé d'autre petites idées.
Merci par avance
A bientot
Re: fiche d'adaptation
Comme Marie, je suis à la recherche de livres parlant de l'adaptation. Pourriez-vous nous donner des références?
Merci d'avance
Merci d'avance

Re: fiche d'adaptation
Bonsoir
J'ai finalement trouvé quelques infos sur pourquoi des outils? dans un article de la revue métier de la petite enfance sur le site de l'éditeur il y a un moteur de recherche
http://www.em-consulte.com/
on peut soit payer l'article environ 10 euros
soit relever le numéro de la revue et la consultée dans une bibliothèque en général nos écoles de formation sont abonnées...
bon courage
J'ai finalement trouvé quelques infos sur pourquoi des outils? dans un article de la revue métier de la petite enfance sur le site de l'éditeur il y a un moteur de recherche
http://www.em-consulte.com/
on peut soit payer l'article environ 10 euros
soit relever le numéro de la revue et la consultée dans une bibliothèque en général nos écoles de formation sont abonnées...
bon courage
Re: fiche d'adaptation
Bonjour Valérie
Je suis moi meme éducatrice de jeunes enfants dans une crèche qui va ouvrir ses portes en septembre. Je suis a fond dans le projet educatif et pédagogique avec l'équipe. Nous cherchons des "modeles de fiches d'adaptation pour construire la notre, aurais tu des exemple a m'envoyer?
J'ai beaucoup aimé la façon dont tu envisage le travail lors du moment de l'adaptation, je souhaitai m'en inspiré (pas le pompé t'inquiete pas) pour l'expliquer a mon tour à l'équipe. Serais tu d'accord que je m'en inspire? Pourrais tu me le transferer par mail?
Voici mon mail si tu souhaites me poser des questions ou discuter:
maialen64paysbasue@hotmail.fr
merci
Je suis moi meme éducatrice de jeunes enfants dans une crèche qui va ouvrir ses portes en septembre. Je suis a fond dans le projet educatif et pédagogique avec l'équipe. Nous cherchons des "modeles de fiches d'adaptation pour construire la notre, aurais tu des exemple a m'envoyer?
J'ai beaucoup aimé la façon dont tu envisage le travail lors du moment de l'adaptation, je souhaitai m'en inspiré (pas le pompé t'inquiete pas) pour l'expliquer a mon tour à l'équipe. Serais tu d'accord que je m'en inspire? Pourrais tu me le transferer par mail?
Voici mon mail si tu souhaites me poser des questions ou discuter:
maialen64paysbasue@hotmail.fr
merci
Re: fiche d'adaptation
bonjour, je rajouterai que lors de l'entretien avec la famille, je pose des questions sur le déroulement de la grossesse ainsi que sur l'accouchement, ceci me semble important car dès la gestation l'enfant a un vécu, qu'en pensez-vous
Re: fiche d'adaptation
bonjour, je suis actuellement en stage dans un foyer d'enfance en vue d'obtenir mon diplome de technicienne en economie sociale et familiale. Mon projet pour ce stage est de mettre en place un outil qui aiderait les pofessionnelles, lors des entretiens d'admission, à ecueillir les habitudes de vie de l'enfant : alimentation, sommeil,...
cela rejoint de prés les commentaires que j'ai pu lire..
ma question est : auriez-vous des idees pour la creation de cet outil?? je suis un peu dans le flou!!!!
merci d'avance bonne journee
cela rejoint de prés les commentaires que j'ai pu lire..
ma question est : auriez-vous des idees pour la creation de cet outil?? je suis un peu dans le flou!!!!
merci d'avance bonne journee