Beaucoup de métiers du social sont représentés ici mais je ne vois jamais de conseillers en insertion sociale et professionnelle, chargés d'insertion, conseillers d'insertion et de probation...
Ou donc êtes vous ????
Vos témoignages m'interesseraient bcp, j'ai des questions à vous poser, vous pouvez me contacter par mail directement ( cliquez sur mon nom ).
Merci,
Fée. :bye:
Pour être notifié de nouveaux messages, entrer dans un forum puis cliquer sur "S'abonner au forum" (+ infos)
ou sont les conseillers insertion
Re: ou sont les conseillers insertion
si toujours pas de réponse....depuis juin
voila une réponse : celle du ministère de la justice sur son site
http://www.justice.gouv.fr/minister/sceri/spip.htm
PRESENTATION
Le garde des Sceaux
Le secrétaire d'Etat
Le ministère de la justice
L'organisation de la justice
Histoire et Patrimoine
ACTIVITE
Textes et réformes
Europe et International
Publications
Manifestations
SERVICES
Métiers et concours
Vos droits
Formulaires
Droit et ville
Aide aux victimes
Justice dans votre région
Archives
Mots clés de la justice
Sites internet Justice
Carnet de liens
Quizz
[ Nouveautés ]
[ Plan du site ]
[ A propos du site ]
Les métiers de l'administration pénitentiaire
Des métiers au service de la sécurité publique
et de l'insertion sociale
Les personnels d'insertion et de probation
Conseillers d'insertion et de probation,
chefs et directeurs des services d'insertion et de probation
Des professionnels du travail social au service de la justice
Sommaire
Qu'est-ce qu'un SPIP
Missions : sanctionner sans rompre le lien social
Qualités : pluridisciplinarité, sens de l'écoute et compétences sociales
Évolution de carrière
Des affectations multiples
Une formation qualifiante
Les conditions d'accès
Le statut et la rémunération
Les concours
Le service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP)
Créé par le décret n° 99-276 du 13 avril 1999, modifiant le Code de procédure pénale, le service d'insertion et de probation (SPIP) intervient à la fois en milieu ouvert et en milieu fermé. Il est le garant de la cohérence de la prise en charge et du suivi des personnes placées sous main de justice, puisqu'elles sont suivies par le même service, quelle que soit leur situation pénale.
Service à compétence départementale, il est organisé différemment selon la taille du département et le nombre de juridictions et d'établissements pénitentiaires ; dans les départements les plus importants, le service se démultiplie auprès des juridictions et des établissements pénitentiaires sous la forme d'«antennes».
Le SPIP exerce plusieurs missions :
- accueil des personnes placées sous main de justice, incarcérées ou non, suivi de leur situation, contrôle des obligations auxquelles elles doivent se soumettre, information des autorités judiciaires sur le déroulement des mesures,
- aide à la décision judiciaire : l'autorité judiciaire doit être destinataire de toutes les données qui lui permettent de mieux individualiser la peine et de prononcer des aménagements de peine les plus adaptés à la situation de la personne,
- développement et coordination d'un réseau de partenaires institutionnels, associatifs et privés afin de donner aux personnes placées sous main de justice toutes les opportunités d'insertion en les orientant vers les dispositifs de droit commun : accès aux droits sociaux, aux soins, à l'éducation pour la santé, à la formation professionnelle, à l'action culturelle, au sport, au travail, à l'enseignement. Un accent particulier est apporté à la lutte contre l'indigence, contre l'illettrisme et contre la toxicomanie. Pour les personnes incarcérées, la préparation à la sortie de prison est l'objectif prioritaire.
Pour assurer ses missions, le SPIP est en relation étroite avec les autorités judiciaires, le directeur de l'établissement pénitentiaire, mais aussi avec tous les chefs de service du département dont l'action est coordonnée par le préfet, avec les collectivités territoriales, les associations et les réseaux d'employeurs.
Missions : sanctionner sans rompre le lien social
Contribuant à rétablir le dialogue entre le délinquant et la société, les personnels d’insertion et de probation interviennent aussi bien en prison qu'à l'extérieur.
* En prison, ils facilitent l'accès des détenus aux dispositifs sociaux, de soin, de formation ou de travail. Ils apportent l'aide utile au maintien des liens familiaux. Ils portent une attention particulière aux problèmes d'indigence, d'illettrisme et de toxicomanie, et préparent le détenu à sa sortie et à sa réinsertion.
* Au dehors, ils interviennent sous le mandat d'un juge et apportent à l'autorité judiciaire, dans le domaine social et de criminologie, tous les éléments d'évaluation utiles à sa décision. Ils s'assurent du respect des obligations imposées aux condamnés à des peines restrictives de liberté (travaux d'intérêt général, libération conditionnelle, placement sous surveillance électronique...) et impulsent avec eux une dynamique de réinsertion.
* Pour mener à bien ces différentes missions, ils animent un réseau de partenaires institutionnels, associatifs et privés.
Les conseillers d'insertion et de probation
Ils ont pour mission de préparer et d'exécuter les décisions de justice à caractère pénal, restrictives de liberté :
* mettre en oeuvre les mesures de contrôle et veiller au respect des obligations imposées aux personnes placées sous main de justice ;
* effectuer, quand elles lui sont demandées, des investigations préalables à :
- la prise de décision par la juridiction de jugement ou d'instruction, par le biais des enquêtes,
- l'exécution des peines privatives de liberté ;
* rendre compte aux autorités judiciaires et plus particulièrement au juge d’application des peines du suivi des mesures.
Auprès des personnes incarcérées, les conseillers d'insertion et de probation participent aux actions visant :
* au maintien des liens sociaux et familiaux,
* à la prévention des risques de désocialisation,
* à l'individualisation de leur situation pénale,
* au suivi individuel des personnes détenues,
* à la préparation de leur réinsertion sociale,
* à la préparation à la sortie de prison.
Les chefs des services d'insertion et de probation
Ils assument des fonctions de direction ou d'encadrement des services pénitentiaires d'insertion et de probation.
À ce titre, ils peuvent exercer des fonctions de responsable d'unité, soit en qualité de responsable d'antenne, soit en qualité d'adjoint fonctionnel ou d'adjoint territorial d'un directeur des services d'insertion et de probation. Ils peuvent également être chargés de la responsabilité d'un département ou d'une unité dans les services de l'administration centrale ou d'une direction régionale. Ils ont un rôle d'encadrement des personnels, de coordination et d'animation des services et des relations partenariales.
Les directeurs des services pénitentiaires d’insertion et de probation
Le directeur est le responsable du service pénitentiaire d’insertion et de probation dont le ressort géographique est le département. À ce titre, il dirige, anime et coordonne les personnels placés sous son autorité.
Qualités : pluridisciplinarité, sens de l'écoute et compétences sociales
* Les personnels d'insertion et de probation font preuve d'une grande aptitude à comprendre et à analyser l'environnement social et la situation psychologique des personnes prises en charge.
* Professionnels de l'action sociale, ils doivent posséder sens de l'initiative et technicité.
* Animateur d'un réseau de partenaires, ils ont le sens du travail en équipe et jusqu’à son aboutissement, initiative et technicité dans le domaine social.
* Les chefs et directeurs des services pénitentiaires d'insertion et de probation doivent avoir en outre le sens du management.
Évolution de carrière
Les personnels d'insertion et de probation comportent deux corps et un statut d'emploi :
- le corps des conseillers d'insertion et de probation,
- le corps des chefs de service d'insertion et de probation,
- le statut d'emploi de directeurs des services pénitentiaires d'insertion et de probation,
Titulaires au grade de 2e classe à l'issue de deux années de formation, les conseillers d'insertion et de probation peuvent accéder au grade de 1re classe à partir de la 7e année.
Ils peuvent accéder au corps des chefs de services d'insertion et de probation, soit par concours interne accessible après 6 ans de services effectifs, soit par liste d'aptitude.
Les chefs des services d'insertion et de probation , justifiant de 4 ans de services effectifs dans ce corps, peuvent accéder au statut d'emploi de directeur des services pénitentiaires d'insertion et de probation par concours interne.
Dans le cadre de cette évolution de carrière, les chefs et directeurs des services d'insertion et de probation sont conseillés par le bureau du suivi personnalisé des carrières spécialement conçu pour individualiser les parcours professionnels des cadres de l'administration pénitentiaire.
Des affectations multiples
Les personnels d’insertion et de probation sont affectés principalement au sein des 102 services pénitentiaires d'insertion et de probation ou de l'une de leurs antennes. Ils peuvent aussi être affectés en direction régionale, à l'École nationale de l'administration pénitentiaire ou à l'administration centrale.
Une formation qualifiante
Les conseillers d'insertion et de probation bénéficient d'une formation rémunérée (1 395 euros). Elle se déroule sur 24 mois en alternance à l'École nationale d'administration pénitentiaire (ÉNAP) à Agen et sur les terrains de stages :
La première année, la formation fait largement appel à l'intervention de praticiens extérieurs, universitaires et chercheurs.
Droit et procédure pénale, réglementation pénitentiaire, sociologie, psychiatrie, criminologie permettent aux futurs conseillers d'insertion et de probation de situer le contexte de leur intervention. Des périodes de stages en milieux diversifiés (établissements pénitentiaires, tribunaux, associations...) viennent compléter ce premier cursus.
La seconde année s'articule autour de temps forts : approfondissement théorique et stages. C'est l'occasion d'une mise en application progressive des savoirs et des méthodologies propres à l'intervention socio-éducative. Les stagiaires sont notamment amenés à concevoir, réaliser et évaluer un projet d'action collective favorisant l'insertion des détenus ou des personnes suivies en milieu libre.
La titularisation intervient à l'issue de la seconde année après avoir satisfait aux épreuves du certificat d'aptitude aux fonctions de conseiller d'insertion et de probation. Ces épreuves comportent la soutenance d'un mémoire réalisé en cours de formation.
Les chefs des services d'insertion et de probation suivent sur un an une fomation d'adaptation :
Elle alterne les cours à l'ÉNAP et les stages, soit en direction régionale soit dans des services et organismes partenaires de l'administration pénitentiaire. Sept semaines de formation à l’ÉNAP sont communs à ces futurs cadres et aux élèves directeurs des services pénitentiaires.
Certains stagiaires peuvent suivre le cursus permettant d'obtenir le diplôme universitaire de criminologie et politiques publiques délivré par l'université Paris XIII.
Ces cadres sont également préparés à la mise en oeuvre de projets d'actions communes impliquant plusieurs partenaires.
Les directeurs des services d'insertion et de probation, lors de leur prise de fonction, suivent une fomation d'adaptation : Cette formation insiste sur la fonction managériale. Elle comprend quelques modules obligatoires et d'autres facultatifs, en fonction des besoins individuels.
Les conditions d'accès
* Au corps de conseillers d'insertion et de probation
Le concours externe est ouvert aux personnes âgées d'au moins 20 ans et de moins de 45 ans, titulaires soit d'un DEUG ou équivalent, soit d'un diplôme d'assistant de service social ou d'éducateur spécialisé.
Le concours interne est proposé aux fonctionnaires et agents de l'État ou des collectivités territoriales ayant au moins 4 ans de services effectifs.
* Au corps de chefs des services d'insertion et de probation
Il est accessible par concours interne ou par liste d'aptitude aux membres des corps :
- de conseillers d'insertion et de probation de l'administration pénitentiaire,
- d'éducateurs de la Protection judiciaire de la jeunesse,
- d'assistants de service social du ministère de la Justice,
- aux fonctionnaires qui sont détachés dans ces corps, justifiant au 1er janvier de l'année du concours (c'est-à-dire l'année où se déroulent les épreuves écrites) de 6 ans de services effectifs dans l'un de ces corps.
* Peuvent être nommés à l'emploi de directeurs des services d'insertion et de probation :
- les chefs de service d'insertion et de probation de l'administration pénitentiaire,
- les conseillers techniques de service social du ministère de la Justice,
- les directeurs des services pénitentiaires,
- les fonctionnaires de catégorie A justifiant de 4 années de services effectifs.
Le statut et la rémunération
Le statut
Les corps de conseillers et de chefs des services d'insertion et de probation sont régis par le décret n° 93-1114 du 21 septembre 1993.
Le statut d'emploi des directeurs des services d'insertion et de probation est régi par le décret n° 99-670 du 2 aout 1999.
La rémunération
Rémunération nette mensuelle
primes comprises
au 1.1.2003
1er échelon Dernier échelon
Élève conseiller d'insertion et de probation 1 413€
Conseiller d'insertion et de probation
(2e classe) 1 449€ 2 313€
Conseiller d'insertion et de probation
(1er classe) 1 783€ 2 499€
Chef des services d'insertion et de probation
1 947€ 2 609€
Directeur des services pénitentiaires d'insertion et de probation
(2e classe) 2 329€ 2 919€
Directeur des services pénitentiaires d'insertion et de probation
(1er classe) 2 785€ 3 321€
Contacts dans les différentes directions régionales
Concours
Calendrier des concours
Arrêté relatif aux modalités d'organisation, au programme et à la nature des épreuves des concours pour le recrutement de surveillants
Annales des concours
© Ministère de la justice - février 2004
Retour haut de page
--------------------------------------------------------------------------------