Bonjour,
Je me permets de publier ici, je suis à la recherche d'informations. Effectivement je souhaiterais savoir si parmi vous des gens ont déjà effectué un stage à l'étranger durant leur formation ME.
Quelle type de structure ? Pourquoi ce choix de pays ? Qu'est-ce que ça vous a apporté sur le plan perso et pro ?
De mon côté je suis très intéressée par le Canada, en pédopsy par exemple. Des noms de structures peut-être ?
Je vous remercie!
A très vite!
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Stage de deuxième année à l'étranger
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Ro
Re: Stage de deuxième année à l'étranger
Bonjour Juliette,
J'ai effectué mon seul stage (car j'étais en contrat de qualification) en formation ME à l'étranger, et notamment au Québec.
J'étais dans le secteur associatif, en protection de l'enfance, dans une structure qui ressemblait aux MJC en France. J'ai choisi le Québec principalement pour la langue, pour le dépaysement, et découvrir comment ils travaillent là-bas...voir s'il y avait une énorme différence culturelle et si cela avait des effets dans le travail.
Comme tout voyage, sur le plan perso, cela m'a apporté pleins de choses (découverte d'une culture sensiblement différente ; constater que des habitudes de consommation, de conceptions de mode de vie occidentaux arriveront en France dans quelques années...).
La particularité de faire un stage au Canada est sa démarche administrative pour obtenir le permis. Si tu t'engages à y aller, attends-toi à une quasi course contre la montre et à des démarches assez lourdes à effectuer...
Ce n'est peut-être pas le secteur qui traite exclusivement de la pédopsychiatrie infantile, mais tournes-toi peut-être vers les Centres Jeunesses qui sont les organismes qui gèrent la protection de l'enfance.
Ton centre de formation a-t-il un réseau à l'international ?
Si tu vas dans le secteur de la psychiatrie, tu remarqueras aussi les différences dans les modes entre la France et le Canada. Là-bas, la psychanalyse est en perte de vitesse pour une prépondérance au domaine des neurosciences (je caricature un brin !).
J'ai effectué mon seul stage (car j'étais en contrat de qualification) en formation ME à l'étranger, et notamment au Québec.
J'étais dans le secteur associatif, en protection de l'enfance, dans une structure qui ressemblait aux MJC en France. J'ai choisi le Québec principalement pour la langue, pour le dépaysement, et découvrir comment ils travaillent là-bas...voir s'il y avait une énorme différence culturelle et si cela avait des effets dans le travail.
Comme tout voyage, sur le plan perso, cela m'a apporté pleins de choses (découverte d'une culture sensiblement différente ; constater que des habitudes de consommation, de conceptions de mode de vie occidentaux arriveront en France dans quelques années...).
La particularité de faire un stage au Canada est sa démarche administrative pour obtenir le permis. Si tu t'engages à y aller, attends-toi à une quasi course contre la montre et à des démarches assez lourdes à effectuer...
Ce n'est peut-être pas le secteur qui traite exclusivement de la pédopsychiatrie infantile, mais tournes-toi peut-être vers les Centres Jeunesses qui sont les organismes qui gèrent la protection de l'enfance.
Ton centre de formation a-t-il un réseau à l'international ?
Si tu vas dans le secteur de la psychiatrie, tu remarqueras aussi les différences dans les modes entre la France et le Canada. Là-bas, la psychanalyse est en perte de vitesse pour une prépondérance au domaine des neurosciences (je caricature un brin !).
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Juliette
Re: Stage de deuxième année à l'étranger
Déjà, merci beaucoup pour ta réponse.
J'avais effectivement compris que les démarches pouvaient être compliquées, ton école t'a t-elle aidé à ce sujet ?
Je ne sais pas du tout si mon centre de formation a un réseau à l'international. Je suis en première année, et je viens de faire ma rentrée il y a peu, on nous a dit qu'il était possible de faire notre stage de deuxième année à l'étranger en s'organisant dès maintenant. Je n'en sais, pour l'instant, pas plus..
Niveau budget, tu t'es organisé comment ?
J'avais effectivement compris que les démarches pouvaient être compliquées, ton école t'a t-elle aidé à ce sujet ?
Je ne sais pas du tout si mon centre de formation a un réseau à l'international. Je suis en première année, et je viens de faire ma rentrée il y a peu, on nous a dit qu'il était possible de faire notre stage de deuxième année à l'étranger en s'organisant dès maintenant. Je n'en sais, pour l'instant, pas plus..
Niveau budget, tu t'es organisé comment ?
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Ro
Re: Stage de deuxième année à l'étranger
De rien Juliette.
Les stages à l'international sont possibles pour les diplômes de niveau IV depuis 2012. J'ai réalisé le mien en 2013 et été le premier étudiant ME à le faire dans mon école. A savoir que chaque école fonctionne différemment surtout dans ce domaine. Pour la mienne, il y avait un formateur en charge des stages à l'étranger. Il avait déjà un réseau dans divers pays comme le Canada. Selon mes choix au niveau du secteur, du type de structure et de localisation au Canada, il a activé son réseau. En quelque sorte, c'est lui qui a effectué la plupart des démarches pour trouver mon stage. En contre-partie, j'ai réévalué mes critères au fur et à mesure de ses recherches et possibilités. Par exemple, mes seules conditions étaient un stage en protection de l'enfance voire en insertion et sur Montréal.
L'école m'a aussi aidé financièrement, enfin de manière symbolique. L'argent donné m'a remboursé les frais administratifs du permis (enfin seulement le bout de papier). Niveau budget je n'ai pas eu trop de peine car j'étais en contrat de professionnalisation, donc j'avais un salaire qui tombait tous les mois. Le niveau de vie au Canada est quasi le même qu'en France bien que leur dollar soit plus faible que l'euro...tout dépend des services et des biens de consommations.
Si tu tiens vraiment à faire un stage à l'étranger et particulièrement au Canada, montes ton projet dès maintenant. C'est fastidieux, générateur de stress avec les échéances, mais cela en vaut grandement la peine. Si le système de délivrance des permis pour stage sur le Canadien n'a pas changé depuis, tu seras obligée de passer par plusieurs étapes qui donnent l'impression d'un parcours du combattant. Normalement, vers le milieu de l'hiver, l'ambassade du Canada en France va ouvrir les inscriptions pour obtention des permis. Leur nombre est limité. Dans mes souvenirs, il y avait un total de 5000 permis. A savoir que ce quota descend très vite, et au fur et à mesure des années, cela s'accélérait (pour exemple en 2013, les inscriptions ont été ouvertes en janvier. Dès le mois de mai, il ne restait qu'une centaine de permis et encore...). Pour prétendre commencer les démarches, il faut que tu trouves un terrain de stage prêt à te prendre et qui te délivre une lettre, une sorte de certificat de promesse de stage à transmettre à l'ambassade du Canada. Ensuite, cette dernière te demandera bon nombre d'informations sur ta personne et celles de ton entourage, pour savoir notamment, si tu es quelqu'un de "clean". Notamment, ils veillent aussi à ce que tu sois indépendante financièrement, donc te demandent à faire remplir à ta banque un justificatif comme quoi tu es en capacité d'avoir une certaine somme par mois sur ton compte (de mémoire en 2013, le montant était de 700 dollars Canadiens). Toutes ses démarches se font en ligne, par courriels interposés. Leur procédure est rodée, carré. Ils peuvent aussi aller jusqu'à te demander à passer des examens médicaux (ce n'est pas systématique et leurs critères de sélection à ce sujet sont restés toujours obscurs...par exemple, j'y ai eu droit). Ces examens (radio des poumons, prise de sang, passage devant un médecin généraliste) sont à ta charge financièrement, ne sont pas remboursés donc, et sont hors convention système assurance maladie. Et, les praticiens pouvant les effectuer sont en contrat avec l'ambassade du Canada, donc peuvent être assez éloignés de chez toi. Par exemple, j'ai du me rendre dans une région limitrophe à la mienne et à plus d'une heure et demi de route de mon domicile pour effectuer ces examens. Permis en poche, tu peux enfin faire tes propres démarches pour y aller (avion, hébergement etc.). Pour exemple encore, j'ai obtenu mon permis en juin, j'ai eu l'été pour acheter mon vol et trouver un hébergement etc. avant de commencer mon stage en septembre.
Les stages à l'international sont possibles pour les diplômes de niveau IV depuis 2012. J'ai réalisé le mien en 2013 et été le premier étudiant ME à le faire dans mon école. A savoir que chaque école fonctionne différemment surtout dans ce domaine. Pour la mienne, il y avait un formateur en charge des stages à l'étranger. Il avait déjà un réseau dans divers pays comme le Canada. Selon mes choix au niveau du secteur, du type de structure et de localisation au Canada, il a activé son réseau. En quelque sorte, c'est lui qui a effectué la plupart des démarches pour trouver mon stage. En contre-partie, j'ai réévalué mes critères au fur et à mesure de ses recherches et possibilités. Par exemple, mes seules conditions étaient un stage en protection de l'enfance voire en insertion et sur Montréal.
L'école m'a aussi aidé financièrement, enfin de manière symbolique. L'argent donné m'a remboursé les frais administratifs du permis (enfin seulement le bout de papier). Niveau budget je n'ai pas eu trop de peine car j'étais en contrat de professionnalisation, donc j'avais un salaire qui tombait tous les mois. Le niveau de vie au Canada est quasi le même qu'en France bien que leur dollar soit plus faible que l'euro...tout dépend des services et des biens de consommations.
Si tu tiens vraiment à faire un stage à l'étranger et particulièrement au Canada, montes ton projet dès maintenant. C'est fastidieux, générateur de stress avec les échéances, mais cela en vaut grandement la peine. Si le système de délivrance des permis pour stage sur le Canadien n'a pas changé depuis, tu seras obligée de passer par plusieurs étapes qui donnent l'impression d'un parcours du combattant. Normalement, vers le milieu de l'hiver, l'ambassade du Canada en France va ouvrir les inscriptions pour obtention des permis. Leur nombre est limité. Dans mes souvenirs, il y avait un total de 5000 permis. A savoir que ce quota descend très vite, et au fur et à mesure des années, cela s'accélérait (pour exemple en 2013, les inscriptions ont été ouvertes en janvier. Dès le mois de mai, il ne restait qu'une centaine de permis et encore...). Pour prétendre commencer les démarches, il faut que tu trouves un terrain de stage prêt à te prendre et qui te délivre une lettre, une sorte de certificat de promesse de stage à transmettre à l'ambassade du Canada. Ensuite, cette dernière te demandera bon nombre d'informations sur ta personne et celles de ton entourage, pour savoir notamment, si tu es quelqu'un de "clean". Notamment, ils veillent aussi à ce que tu sois indépendante financièrement, donc te demandent à faire remplir à ta banque un justificatif comme quoi tu es en capacité d'avoir une certaine somme par mois sur ton compte (de mémoire en 2013, le montant était de 700 dollars Canadiens). Toutes ses démarches se font en ligne, par courriels interposés. Leur procédure est rodée, carré. Ils peuvent aussi aller jusqu'à te demander à passer des examens médicaux (ce n'est pas systématique et leurs critères de sélection à ce sujet sont restés toujours obscurs...par exemple, j'y ai eu droit). Ces examens (radio des poumons, prise de sang, passage devant un médecin généraliste) sont à ta charge financièrement, ne sont pas remboursés donc, et sont hors convention système assurance maladie. Et, les praticiens pouvant les effectuer sont en contrat avec l'ambassade du Canada, donc peuvent être assez éloignés de chez toi. Par exemple, j'ai du me rendre dans une région limitrophe à la mienne et à plus d'une heure et demi de route de mon domicile pour effectuer ces examens. Permis en poche, tu peux enfin faire tes propres démarches pour y aller (avion, hébergement etc.). Pour exemple encore, j'ai obtenu mon permis en juin, j'ai eu l'été pour acheter mon vol et trouver un hébergement etc. avant de commencer mon stage en septembre.