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éduc spé un refuge pour incompétents ds les années 90
Re: éduc spé un refuge pour incompétents ds les années 90
Bien sûr mais comme partout ! Ceci est valable pour l'armée, la gendarmerie...l'assurance d'avoir un travail stable, rentable, valorisant et aujourd'hui bien plus que dans les années 90 il y a un vrai élan de personnes souhaitant faire du social mais alors pour des raisons qui peuvent questionner et là c'est un vrai problème pour aujourd'hui et demain. Surtout quand on sait que ce seront des futurs professionnels au quotidien avec des publics en dif. Après tu te fixes ( dans ton exemple )sur les banlieux mais c'est pas représentatif du travail de l'éducateur qui intervient bien plus en institution...et c'est peut être pour cela que tu n'as pas le retour souhaité
Re: éduc spé un refuge pour incompétents ds les années 90
oui alex je veux bien reconnaitre que je n'ais pas le retour souhaité , il y a beaucoup d'éduc qui sont montés au créneau car ils ont mal interprèté mes propos , ils se sont sentis humiliés ou touchés mais c une réalité j'estime que nous sommes trop peu ds les banlieues après c vrai plus on avance plus le refus des jeunes de travailler avec les éducs car ils ont perdu la confiance , et c qu'ils ont rencontré des éducs qui ont baissé les bras trop vite ( c les retours ke j'ai) c vrai que ce n'est pas représentatif , enfin sachez donc après un jeune éducplein de bonne volonté peu se retrouver en difficultée très vite 

Re: éduc spé un refuge pour incompétents ds les années 90
Elfaso
Comme tu as du souffrir en formation (si formation il y a eu, permet moi d’en douter). Tu ne sais pas écrire, tes arguments sont fumeux, la contradiction est vécu chez toi comme une agression (tu n’hésites pas à traiter les gens de fascistes ou te servir des camps de la mort). Prend des risques, vas travailler un peu ailleurs au lieu de t’encroûter. Mais peut être que tu n’as pas le choix.. Lorsque qu’on polémique encore faut-il avoir les épaules, argumenter, apporter des preuves de ce que l’on avance. Mais rien de cela, seulement une polémique caricaturale, vide, improductive, dont malheureusement je contribue a donner de l’importance puisque j’y réponds. Mais comment cette profession peut-elle avoir un brin de légitimité, lorsqu’on lit autant de conneries de la part de pseudo travailleurs sociaux. Educs qui croyez encore en votre boulot, qui refusez la stigmatisation des usagers alimentée par les prises de paroles de caricatures tel qu’Elfaso, passez votre son chemin, y a rien d’intéressant ici.
Comme tu as du souffrir en formation (si formation il y a eu, permet moi d’en douter). Tu ne sais pas écrire, tes arguments sont fumeux, la contradiction est vécu chez toi comme une agression (tu n’hésites pas à traiter les gens de fascistes ou te servir des camps de la mort). Prend des risques, vas travailler un peu ailleurs au lieu de t’encroûter. Mais peut être que tu n’as pas le choix.. Lorsque qu’on polémique encore faut-il avoir les épaules, argumenter, apporter des preuves de ce que l’on avance. Mais rien de cela, seulement une polémique caricaturale, vide, improductive, dont malheureusement je contribue a donner de l’importance puisque j’y réponds. Mais comment cette profession peut-elle avoir un brin de légitimité, lorsqu’on lit autant de conneries de la part de pseudo travailleurs sociaux. Educs qui croyez encore en votre boulot, qui refusez la stigmatisation des usagers alimentée par les prises de paroles de caricatures tel qu’Elfaso, passez votre son chemin, y a rien d’intéressant ici.
Re: éduc spé un refuge pour incompétents ds les années 90
Rien d'intéressant par ici Vin ?
Suffisamment cependant pour que tu nous fasses part de ton opinion sur le sujet. :tv)
Suffisamment cependant pour que tu nous fasses part de ton opinion sur le sujet. :tv)
Re: éduc spé un refuge pour incompétents ds les années 90
Meliecara,
Effectivement, comme je l'ai indiqué dans Mon post, j’ai conscience d'alimenter la polémique en y répondant. Répondre à la connerie peut-être est ce improductif, j’en prend la responsabilité. C’est un de mes nombreux défauts : je ne sais pas me taire, mais promis je vais essayer de me soigner. Merci en tout cas de souligner cette contradiction, j’en prends acte de ce pas…
Effectivement, comme je l'ai indiqué dans Mon post, j’ai conscience d'alimenter la polémique en y répondant. Répondre à la connerie peut-être est ce improductif, j’en prend la responsabilité. C’est un de mes nombreux défauts : je ne sais pas me taire, mais promis je vais essayer de me soigner. Merci en tout cas de souligner cette contradiction, j’en prends acte de ce pas…
Re: éduc spé un refuge pour incompétents ds les années 90
Salut à tous,
QUI SUIS-JE ? Il faut que je réponde à cette question pour que les autres (ceux qui vont me lire) puissent savoir d’où je parle, de quelle position, le lien que j’ai avec le sujet évoqué, et éventuellement la légitimité des arguments que j’avancerais. C’est la base, dans la communication. On se présente. On donne à l’autre à voir la place que l’on occupe. Un post sur un forum, c’est bien pour communiquer, non ?
Moi, je suis David, j’ai 28 ans, j’ai bossé un peu en MECS, en Guyane française, dans un SAMU social, en CHRS aussi, en CER dans le Nord de la France, et en CAT. Je passerai mon diplôme dans un mois, en Juin. Si tout se passe bien, je serai diplômé. Ah oui, j’ai grandi dans les quartiers nord de Marseille (c'est pour elfaso)
J’invite les personnes qui interviennent à faire de même, particulièrement elfaso, dont je n’arrive toujours pas à savoir précisément ce qu’il fait, où, dans quels types de services, avec quel employeur, etc.
SUR LE FOND : Je ne suis pas d’accord avec ceux qui disent que l’on se prend la tête pour rien. Ce sujet est passionnant (ça se voit). Il parle de choses essentielles dans le métier d’éducateur : d’engagement, de remise en question, d’être au fait des problématiques des personnes (la formation), de la tension entre permettre aux personnes d’exister et contrôler leur place dans la société (contrôle social et institutionnelle). Ces thèmes sont au cœur du quotidien de l’éducateur spécialisé. Je viens assez régulièrement sur ce forum, et cela me fait plaisir lorsque de tels sujets sont abordés. (Cela change des « qui passe le concours à Lille ? »…)
SUR LA FORME : Deux modes de communication s’affrontent. Il y a deux groupes et ils ne parlent pas le même langage. L’un raisonne, argumente, rationnalise, construit son discours. L’autre utilise le registre de l’émotionnel, l’auto-victimisation, la réinterprétation. L’un parle le chinois, l’autre n’énerve parce qu’il ne comprend pas et croit qu’on l’insulte.
QUE FAIRE : Soi on continue à parler chinois en espérant que l’autre comprenne, et là on va attendre longtemps. Soi on arrête de lui parler, mais on est frustré car on veut faire passer le message. Soi, on ironise sur la situation, donc on se fait plaisir et on fait de l’humour. Vu les personnages, je vous laisse deviner mon choix :
Elfaso, j’admire ton sens de la nuance et la mesure de tes propos. Il révèle ta capacité d’écoute et de décentration. On ressent en trame de fond une réelle capacité de remise en question. La manière dont tu analyses le phénomène des banlieues et l’engagement des éducateurs qui sont là-bas, donne vraiment à réfléchir.
Jim, ou Erin brokovitch. Seul contre tous, Jim le justicier du social. Au fait : « la valeur n’attend pas le nombre des années ». Corneille.
Educ sans diplôme, tu cites : « en allant a l ecole on devient peu etre moin con mais certainement pas plus inteligents ». Hum…Tu te situes où toi ?
Cf. Post suivant
QUI SUIS-JE ? Il faut que je réponde à cette question pour que les autres (ceux qui vont me lire) puissent savoir d’où je parle, de quelle position, le lien que j’ai avec le sujet évoqué, et éventuellement la légitimité des arguments que j’avancerais. C’est la base, dans la communication. On se présente. On donne à l’autre à voir la place que l’on occupe. Un post sur un forum, c’est bien pour communiquer, non ?
Moi, je suis David, j’ai 28 ans, j’ai bossé un peu en MECS, en Guyane française, dans un SAMU social, en CHRS aussi, en CER dans le Nord de la France, et en CAT. Je passerai mon diplôme dans un mois, en Juin. Si tout se passe bien, je serai diplômé. Ah oui, j’ai grandi dans les quartiers nord de Marseille (c'est pour elfaso)
J’invite les personnes qui interviennent à faire de même, particulièrement elfaso, dont je n’arrive toujours pas à savoir précisément ce qu’il fait, où, dans quels types de services, avec quel employeur, etc.
SUR LE FOND : Je ne suis pas d’accord avec ceux qui disent que l’on se prend la tête pour rien. Ce sujet est passionnant (ça se voit). Il parle de choses essentielles dans le métier d’éducateur : d’engagement, de remise en question, d’être au fait des problématiques des personnes (la formation), de la tension entre permettre aux personnes d’exister et contrôler leur place dans la société (contrôle social et institutionnelle). Ces thèmes sont au cœur du quotidien de l’éducateur spécialisé. Je viens assez régulièrement sur ce forum, et cela me fait plaisir lorsque de tels sujets sont abordés. (Cela change des « qui passe le concours à Lille ? »…)
SUR LA FORME : Deux modes de communication s’affrontent. Il y a deux groupes et ils ne parlent pas le même langage. L’un raisonne, argumente, rationnalise, construit son discours. L’autre utilise le registre de l’émotionnel, l’auto-victimisation, la réinterprétation. L’un parle le chinois, l’autre n’énerve parce qu’il ne comprend pas et croit qu’on l’insulte.
QUE FAIRE : Soi on continue à parler chinois en espérant que l’autre comprenne, et là on va attendre longtemps. Soi on arrête de lui parler, mais on est frustré car on veut faire passer le message. Soi, on ironise sur la situation, donc on se fait plaisir et on fait de l’humour. Vu les personnages, je vous laisse deviner mon choix :
Elfaso, j’admire ton sens de la nuance et la mesure de tes propos. Il révèle ta capacité d’écoute et de décentration. On ressent en trame de fond une réelle capacité de remise en question. La manière dont tu analyses le phénomène des banlieues et l’engagement des éducateurs qui sont là-bas, donne vraiment à réfléchir.
Jim, ou Erin brokovitch. Seul contre tous, Jim le justicier du social. Au fait : « la valeur n’attend pas le nombre des années ». Corneille.
Educ sans diplôme, tu cites : « en allant a l ecole on devient peu etre moin con mais certainement pas plus inteligents ». Hum…Tu te situes où toi ?
Cf. Post suivant
Re: éduc spé un refuge pour incompétents ds les années 90
CE QUE JE PENSE :
- La médiocrité se trouve partout : chez ceux qui n’ont pas fait d’études, chez ceux qui ont été jusqu’au bac, chez les diplomés ES, chez des chefs de service, chez les directeurs, chez les chercheurs du CNRS, chez certains politiciens. L’homme peut exceller dans pas mal de domaine, mais il peut aussi faire preuve d’une grande médiocrité, particulièrement quant il s’agit de s’intéresser à ses semblables. Dire qu’il y a des personnes qui ne font pas leur boulot, c’est comme dire qu’il y a trop d’accidents sur les routes. Oui, et après ?
- Le permis de conduire donne l’autorisation de rouler non ?. Cela ne veut pas dire que le jeune conducteur avec son A derrière, qu’il peut se la jouer Alain Prost. Et bien c’est pareil chez les éducs ? Le diplôme permet d’exercer en toute légalité, c’est l’expérience et la prise de recul qui lui permettra de réajuster sa pratique.
- Aller, pour terminer, j’aimerai dire, que beaucoup de combat ont été menés et gagnés grâce à la quantité astronomique de papier gratté inlassablement, par des personnes qui avaient des convictions, des idées fortes d’humanité, de respect de la dignité humaine, et de solidarité. A travers, des essais, des poèmes, des études, des ouvrages, mais aussi en couchant par écrit le travail qu’ils effectuaient auprès des jeunes (Deligny, tu vois qui c’est ,elfaso ?), ils mettaient à disposition de tous et surtout de décideurs politiques la matière nécessaire pour faire évoluer les mentalités. Il faut que les éducateurs continuent à écrire et qu’on leur donne les moyens de le faire.
Sinon, j'ai une question elfaso, c'est quoi pour toi la tempérance ?
Bonsoir à tous.
- La médiocrité se trouve partout : chez ceux qui n’ont pas fait d’études, chez ceux qui ont été jusqu’au bac, chez les diplomés ES, chez des chefs de service, chez les directeurs, chez les chercheurs du CNRS, chez certains politiciens. L’homme peut exceller dans pas mal de domaine, mais il peut aussi faire preuve d’une grande médiocrité, particulièrement quant il s’agit de s’intéresser à ses semblables. Dire qu’il y a des personnes qui ne font pas leur boulot, c’est comme dire qu’il y a trop d’accidents sur les routes. Oui, et après ?
- Le permis de conduire donne l’autorisation de rouler non ?. Cela ne veut pas dire que le jeune conducteur avec son A derrière, qu’il peut se la jouer Alain Prost. Et bien c’est pareil chez les éducs ? Le diplôme permet d’exercer en toute légalité, c’est l’expérience et la prise de recul qui lui permettra de réajuster sa pratique.
- Aller, pour terminer, j’aimerai dire, que beaucoup de combat ont été menés et gagnés grâce à la quantité astronomique de papier gratté inlassablement, par des personnes qui avaient des convictions, des idées fortes d’humanité, de respect de la dignité humaine, et de solidarité. A travers, des essais, des poèmes, des études, des ouvrages, mais aussi en couchant par écrit le travail qu’ils effectuaient auprès des jeunes (Deligny, tu vois qui c’est ,elfaso ?), ils mettaient à disposition de tous et surtout de décideurs politiques la matière nécessaire pour faire évoluer les mentalités. Il faut que les éducateurs continuent à écrire et qu’on leur donne les moyens de le faire.
Sinon, j'ai une question elfaso, c'est quoi pour toi la tempérance ?
Bonsoir à tous.