Ras le bol du social

[MASROST]

Le social en France, c'est bien d'écouter les gens en difficulté, écouter des désespérés, des âme en peine, peut importe. Ecouter, tout comme des psy qui passent leur temps à écouter plus que de savoir solutionner les soucis, sauf peut être de traiter les individus d'anti dépression, au moins, ça fout la paix. Ecouter, mais qui entend ? Les sociaux, souvent sont lamentable de mentalité, qui sont là juste, je penses, plus pour se donner de l'importance à leur personne, pour l'étiquette, ça fait bien, façon de parler. les sociaux, ne pensent qu'à leur étiquette, qui on plus souci du qu'en dira t on de ma personne, plus que de réellement se soucier du pauvre miséreux qui galère. Les sociaux, des gens qui s'ennuient, et qui trouvent cette activité afin de combler, ou remplir leur journée, bien assis derrière leur bureau, bien au chaud, sans trop avoir à suer, à en faire plus, que de passer leur temps à écouter et n'entendent pas. Les sociaux, des grattes papiers, dont leur crainte, de souffrir que leur neurones les fatiguent trop et leur fassent défaut, leur causant de migraines, les pauvres, faut il les plaindre ? Peut être les écouter, à savoir. Les sociaux, juste pour se donner de l'importance, juste pour loisir occupationnelle, pour l'étiquette, le qu'en dira t on, le regards des autres, espérant être admiré, les sauveurs héroïques au grand cœur, les charitables..... ah les sociaux !

[baleste]

Vous vous exprimez en tant qu'usager ou acteur ?

Si c'est en tant qu'usager vous avez dû faire des rencontres bien désagréables avec quelques paresseux qui vous ont laissé seul. C'est sûr qu'avant tout il faut comprendre que vous êtes -en tout cas au départ - absolument seul et que vous devez tout vérifier ou initier vous même, le taux d'incapables SANS formation étant considérable dans le secteur social.

Si c'est en tant qu'acteur, il ne vous reste qu'une solution après un tel constat (qui n'engage que vous, d'ailleurs) : changer de métie ! Si je pouvais me laisser aller à l'humour, je vous conseillerais d'aller voir dans le secteur des mines de charbon : pousser des wagonnets de charbon au fond d'une mine est une activité épanouissante.

[Sab1]

Bonjour,
Pour ma part je suis également fatiguée du social et ne souhaite plus travailler en protection de l'enfance, je n'ai eu que des 'tres' mauvaises expériences. Ça me fait du bien d'écrire ici parce que c'est dur à dire ce que je pense et je suis tellement déçue d'avoir galéré ( le mot est faible) pendant 3 ans en école d'educ et me rendre compte que je n'adhère pas du tout au système. Cette formation dure 3 ans et ce que je vois sur le terrain n'est que autorité abusive sur des enfants, égo sur dimensionné, direction limite... J'ai vu tant d'éducateur parler mal au enfants, les contraindre de façon incessante et violente, ça sert à ça de faire des études ?? C'est épuisant, aucune réflexion sur nos pratiques sont menées, très peu de contrôle également, donnant les pleins pouvoirs à quelques uns et si tu rentres pas dans le moule en tant que pro t'es dévalorisé. Je me suis de nombreuses fois fait la réflexion que ces enfants étaient tombés dans des endroits pire que leur famille... Famille à qui on baillonne la parole d'ailleurs et à qui on ne donne pas la possibilité ( ou peu) de travailler en partenariat. Le partenariat d'ailleurs pourtant inscrit dans nos domaines de compétences mais presque inexistant tant les structures se font la guerre au détriment de famille entière. J'ai acquis ce diplôme mais je ne supporte pas sa façon d'être employé, j'avais oublié que le medico social a été créé à des fins de contrôle social mais tous les jours on me le rappelle

[Châtelaine]

> Je travaillais dans le médico-social. Un secteur où l’on est censé accompagner les plus vulnérables, mais où les professionnel·le·s sont souvent laissé·e·s seul·e·s face à leur propre épuisement.

J’ai alerté. Sur ma fatigue, mes erreurs, mes troubles du sommeil, ma perte de poids.
J’ai demandé à partir dignement. On m’a refusé une rupture conventionnelle car la souffrance au travail n'est pas un motif pour accepter la rupture. J'ai alerté plusieurs fois. Chef de service toxique, arrêtés maladies , départs et licenciement abusif d'un collègue..j'ai dénoncé mais aucun résultat. On nous demande beaucoup pour pas grand chose..je pense sérieusement a changer de métier.
J’ai travaillé jusqu’à l’effondrement. Puis j’ai été arrêtée pendant six mois, sous traitement.
Je suis revenue. J’ai reparlé. Mon chef a haussé les épaules quand je lui ait dit que j'avais perdu du poids que mes erreurs provenaient de ma santé dégradée. Les réunions d’équipe étaient tendues, impossibles. Je n’en pouvais plus.
Alors j’ai posé une absence. Et je vais démissionner.

Mais je refuse de partir en silence.
Ce que j’ai vécu n’est pas un cas isolé.
Le mépris, le déni de souffrance, l’épuisement institutionnalisé… ce n’est pas "normal".

Aujourd’hui je parle. Pour moi. Pour ceux qui sont restés. Pour celles qu’on fera taire demain.

Prenez soin de vous. Ne vous sacrifiez pas pour des structures qui ne vous voient plus. Votre santé n’est pas négociable.

Osez parler , rêver plus grand , écouter vos valeurs et ne plus subir l'inacceptable. Prenez soins de vous svp

(Témoignage anonyme. Partage autorisé.)