Depuis quelques années, l’Ozempic (semaglutide) fait beaucoup parler de lui. Ce médicament, utilisé à l’origine pour traiter le diabète, a accédé à la célébrité à partir du moment où son efficacité en matière de perte de poids a été remarquée. Cette décision a marqué le début d’une nouvelle ère pour la classe de médicaments à laquelle appartient l’Ozempic : les agonistes du peptide-1 de type glucagon (GLP-1).
Wegovy, Mounjaro, ou encore Zepbound… Depuis cette décision, plusieurs autres noms sont venus allonger la liste des agonistes du GLP-1 utilisables pour lutter contre l’obésité. À l’heure actuelle, 1 adulte nord-américain sur 8 déclare avoir déjà eu recours à un médicament de cette famille, et selon les prévisions, il est probable qu’en 2030, 1 sur 10 les utilisera.
On sait désormais, grâce à des recherches menées au sein de notre laboratoire ainsi que dans d’autres instituts de recherche, que l’intérêt des médicaments « GLP-1 » pourrait s’étendre bien au-delà de la seule perte de poids. Ces molécules pourraient avoir des effets sur des dizaines d’autres affections, notamment certains troubles cognitifs ou certains problèmes d’addiction.
Cependant, mes collègues et moi-même avons découvert qu’elles peuvent également présenter des effets indésirables, et faire courir des risques jusqu’à présent insoupçonnés.
En tant que neuropsychologue clinicien et doctorante en psychologie clinique, nous cherchons, au sein de notre laboratoire, à déterminer si le fait de présenter un risque plus élevé d’être victime d’une escroquerie financière pourrait être utilisé comme un indicateur précoce d’un futur déclin cognitif.
Certains travaux de recherche semblent accréditer cette idée. Cependant, à l’heure actuelle, les études qui explorent les liens entre la vulnérabilité aux abus financiers et l’état des structures cérébrales demeurent limitées. Nous avons donc décidé d’examiner le lien entre l’épaisseur du cortex entorhinal – une région du cerveau affectée très tôt par la maladie d’Alzheimer – et la vulnérabilité aux escroqueries financières au sein d’un groupe de 97 adultes âgés de 52 à 83 ans ne présentant pas de signes de troubles cognitifs.
Nous avons émis l’hypothèse qu’un amincissement de cette région pourrait nuire, lors de l’évaluation de certaines décisions, à la capacité de s’appuyer sur des expériences passées et d’envisager les conséquences futures.
Notre étude a révélé que la moindre épaisseur du cortex entorhinal, mesurée par IRM, était associée à une vulnérabilité à l’escroquerie accrue (mesurée par un questionnaire autoadministré).
En revanche, nous n’avons pas observé d’associations entre la vulnérabilité à l’exploitation financière et l’épaisseur du cortex préfrontal dorsolatéral et du cortex préfrontal ventromédian, deux autres régions du cortex frontal généralement associées à la prise de décision, mais moins impliquées dans les stades précoces de la maladie d’Alzheimer.
Être victime d’une escroquerie pourrait être un indicateur précoce d’un futur déclin cognitif.Jeff Bergen/E+ via Getty Images
En conséquence, il est courant qu’au moment où une personne reçoit le diagnostic de la maladie, des dommages cérébraux irréversibles se sont déjà produits, ce qui complique la prise en charge.
Notre étude vient enrichir le corpus croissant de travaux qui suggère que l’existence de difficultés en matière de prise de décision financière pourrait être un signe précoce de futur déclin cognitif. S’il s’avérait que c’est effectivement le cas, la détection de tels problèmes pourrait permettre d’identifier au plus tôt la maladie d’Alzheimer. C’est essentiel, car c’est durant les stades précoces que les traitements qui permettent de ralentir son évolution sont les plus efficaces.
Soulignons cependant que ces résultats ne signifient pas que toutes les personnes âgées qui ont pu être victimes d’une escroquerie financière développeront la maladie d’Alzheimer. En effet, le risque de se retrouver dans une telle situation est également dépendant de nombreux autres facteurs, qu’ils soient psychosociaux, physiques ou environnementaux.
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Les travaux de notre équipe, comme ceux d’autres groupes de recherche, indiquent plutôt que, dès lors qu’il s’agit d’établir un profil de risque, la vulnérabilité à ce type d’escroquerie devrait être considérée comme un élément clé. Son existence implique d’effectuer des tests plus poussés, afin d’évaluer la probabilité d’un déclin cognitif futur : recherche de marqueurs de la maladie d’Alzheimer par analyses sanguines, réalisation d’IRM, passage de tests neuropsychologiques…
Les limites de ces travaux
Notre étude présente des limites importantes. Toutes les données sur lesquelles elle s’appuie ont été recueillies une seule fois, à un instant donné. En outre, nous n’avons pas évalué si les participants présentaient des profils neuropathologiques évoquant la maladie d’Alzheimer. De ce fait, il est donc difficile de déterminer si les différences d’épaisseur du cortex observées étaient véritablement dues à des changements cérébraux liés à Alzheimer, ou à des différences préexistantes (voire à d’autres raisons).
De plus, les personnes recrutées étaient principalement des femmes blanches et très instruites. Cela limite la possibilité de généraliser ces résultats. Il sera important de combler cette lacune lors de recherches futures.
Pour dépasser ces limitations, nous allons suivre les participants sur le long terme, et inclure dans notre protocole des analyses visant à déterminer la présence ou l’absence de signes neuropathologiques de la maladie d’Alzheimer. De cette façon, nous serons plus à même de vérifier si les changements structurels qui surviennent au fil du temps dans le cerveau s’accompagnent effectivement d’une vulnérabilité accrue aux escroqueries financières, et si lesdits changements peuvent aussi correspondre aux stades précoces de la maladie d’Alzheimer.
Le manque de médecins en ville comme à l’hôpital, les déserts médicaux, l’engorgement des services d’urgence… ces termes reviennent dans l’actualité de manière récurrente depuis une dizaine d’années et traduisent les difficultés d’accès au soin en France. Cela mène à une réflexion de fond pour essayer d’y faire face.
En parallèle, de nombreux médecins étrangers contribuent pleinement au fonctionnement de la santé en France. Pourtant, leur parcours est semé d’embûches.
Avant toute chose, rassurez-vous, vous n’êtes pas seuls à chercher de la motivation. C’est d’ailleurs un champ de recherche à part entière en psychologie. En 1993, Robert Vallerand et Edgar Thill, deux chercheurs, y ont même consacré tout un ouvrage de plus de 600 pages. Ils y définissent la motivation comme l’ensemble des forces, qu’elles soient internes (envies, objectifs personnels) ou externes (récompenses ou encouragements), qui nous poussent à déclencher un comportement, telle que la pratique sportive et à le préserver (dans la suite de cet article, nous utiliserons le terme plus général d’activité physique). Bien qu’elle ne soit pas directement observable, la motivation se manifeste à travers nos comportements et peut évoluer dans le temps, en fonction des expériences, des contextes et des objectifs.
Le cadre légal de l’avortement a progressivement été assoupli depuis la loi Veil. En 1975, l’IVG ne pouvait être pratiquée que par un médecin en établissement de santé et par la méthode chirurgicale. Mais depuis 1988, la méthode médicamenteuse a été mise sur le marché : elle est d’abord administrée en établissement de santé puis, à partir des années 2000, en cabinet médical, en centre de santé ou en centre de santé sexuelle (anciennement nommé centre de planification et d’éducation familiale, CPEF). Les médecins peuvent y réaliser des IVG médicamenteuses jusqu’à la fin de la 5e semaine de grossesse.
Depuis 2016, les IVG chirurgicales peuvent aussi être pratiquées en centre de santé et les sages-femmes sont habilitées à réaliser des IVG médicamenteuses. Aussi, dans le cadre de la crise sanitaire de 2020, le délai pour administrer une IVG médicamenteuse a été allongé à 7 semaines de grossesse et la téléconsultation a été autorisée. Enfin, en 2022, la loi Gaillot a porté le délai légal de l’IVG à 14 semaines et a autorisé les sages-femmes à pratiquer des IVG chirurgicales.
Comment sont mis en application ces nouveaux assouplissements légaux sur le territoire ?
Le 07 janvier 2025, un premier cas de mpox (de clade 1b) a été identifié en France, en Bretagne. Cette personne n’a pas elle-même voyagé en Afrique centrale où sévit actuellement une épidémie de mpox mais elle a été en contact avec deux personnes de retour d’Afrique centrale, explique le ministère de la santé. Les autorités de santé rappellent l’importance de la vaccination pour les publics cibles.
Depuis l’été 2024, des cas de mpox de clade 1b ont été recensés dans quatre pays de l’espace économique européen, en l’occurrence la Suède, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Belgique. Pour autant, « le risque d’infection par le clade I du Monkeypox pour la population générale en France et en Europe est considéré comme faible par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) », même si des cas sporadiques peuvent survenir.
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