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Handicap, emploi et inclusivité : vers un « DuoDay » réciproque ?

Malgré des progrès notables, de nombreuses incitations, recommandations et obligations ces dernières décennies, le taux de chômage touche actuellement quasiment deux fois plus les personnes en situation de handicap (PSH). Sachant que les représentations et autres préjugés ou discriminations persistent encore de nos jours.

Dans ce contexte contrasté, un évènement tire son épingle du jeu. Il s’agit de « DuoDay ». C’est un évènement national, construit sur une journée, qui permet aux PSH de découvrir des métiers en entreprise en formant un duo avec un professionnel « valide » volontaire. Apparue en Irlande en 2008, cette initiative s’est étendue en Europe, notamment en France avec une septième édition qui se réalise depuis 2018, en novembre, dans le cadre de la « Semaine européenne pour l’emploi » des PSH. En 2023, 27 613 duos ont été ainsi créés et 13 550 employeurs ont participé à cette journée en plein essor.

Pourquoi le smic n’est pas une protection suffisante contre la pauvreté des travailleurs ?

La poussée inflationniste qu’a connue la France en 2022-2023, rappelle qu’une part conséquente des personnes, qui pourtant occupent un emploi, ne parviennent que difficilement, et au prix de nombreuses privations, à atteindre la fin du mois. Certains croyaient la France en partie protégée du phénomène des « travailleurs pauvres » grâce à un salaire minimum dont les mécanismes d’indexation lui évitent de stagner ou de décrocher du reste des salaires. Le smic joue un rôle important pour éviter une course vers des rémunérations toujours plus basses. Mais il ne suffit pas à résoudre la question des bas salaires.

Les responsables du recrutement peuvent contribuer à attirer des candidats plus diversifiés

Dans un contexte de pénurie de talents et de complexité accrue du marché de l’emploi, accentué par le phénomène de « grande démission », les recruteurs peinent à attirer les profils dont les entreprises ont besoin pour se développer. C’est d’autant plus important que plusieurs études indiquent que sous certaines conditions près de la moitié des salariés interrogés en mai dernier envisageaient de quitter leur emploi d’ici à la fin de l’année.

Pour recruter et garantir l’égalité des chances, les entreprises doivent se démarquer et pouvoir toucher tous les candidats potentiels, quelle que soit leur origine. Or, bien que le rôle des recruteurs soit central dans la démarche d’inclusion et de diversité, les personnes en première ligne lors d’un recrutement ne sont pas toujours suffisamment formées pour relever ce défi, alors que leur contribution est tout aussi importante. Comment les aider à adopter la bonne posture lors d’un entretien ? Nous avons mené une recherche pour répondre à cette question.

Pour les personnes en situation de handicap, l’insertion dans l’emploi demeure une course d’obstacles

Alors que se tiennent les jeux paralympiques de Paris, la question de l’emploi des personnes présentant un handicap mérite d’être posée, car une double marginalité, par rapport à l’emploi et dans l’emploi, prévaut toujours (Revillard 2019). Selon l’enquête emploi, en 2021, 15 % des 15-64 ans déclaraient une situation de handicap (définie au sens de l’indicateur Gali), soit 6 millions de personnes. Leur taux d’emploi est bien inférieur à celui des personnes valides (50 % contre 70 %). Si le taux de chômage n’est « que » de 13 %, avec un halo du chômage très important, il affecte un public en moyenne plus âgé, moins qualifié, et plus touché par le chômage de longue durée. Un constat de marginalité par rapport à l’emploi des personnes en situation de handicap s’impose.

Ce constat s’impose aussi dans l’emploi : la population handicapée en emploi est moins diplômée que l’ensemble de la population, et occupe plus souvent des postes moins qualifiés, moins prestigieux et moins rémunérateurs ; elle travaille plus souvent à temps partiel.

Sept conseils d’expert pour éviter le stress au retour des vacances

Le philosophe et économiste politique John Stuart Mill a un jour expliqué pourquoi il ne prenait pas de vacances :

« Pas de vacances autorisées, expliquait-il, de peur de perdre l’habitude du travail et d’acquérir le goût de l’oisiveté. »

Il est vrai qu’au moment de la reprise du travail, on a tendance à ressentir un « stress immédiat ». Tous les bienfaits du repos accumulé grâce à un mode de vie plus décontracté risquent alors de s’envoler, à peine la porte du bureau franchie.

Législatives 2024 : quelles sont les propositions des candidats pour la santé au travail ?

Travail répétitif, cadences excessives, manque d’autonomie, horaires décalés, relations de travail dégradées, peur de perdre son emploi… En France comme en Europe, plus d’un salarié sur deux est exposé à des facteurs psychosociaux de risques, dangereux pour sa santé mentale.

De nombreuses études scientifiques ont montré que ces situations peuvent engendrer de graves problèmes de santé, non seulement physique (troubles cardiovasculaires, ulcères, etc.), mais aussi psychique (dépression, trouble anxieux, voire suicide…).

Pourtant, ce sujet est très peu présent dans les débats se tenant dans le cadre des élections législatives anticipées. Quelle est la situation dans notre pays ? Que proposent les différents partis politiques pour faire face aux enjeux actuels de santé au travail ?

Le Social est édité par la société Social Connexion. Son équipe propose des services en ligne depuis plus de 25 ans dans le domaine du secteur social et du médico-social.

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