Dans de nombreuses entreprises occidentales, les prises de position personnelles ou individualisées prennent souvent le pas sur l’esprit d’équipe. Au lieu de chercher à atteindre un consensus, l’objectif devient de faire triompher son propre point de vue. Cette approche, qui contraste fortement avec des cultures comme celle du Japon, peut avoir des conséquences négatives et contre-productives lorsqu’elle devient toxique.
Un des auteurs de ce court article a travaillé pour et avec Mitsubishi sur les marchés internationaux pendant des années, à la suite d’études asiatiques dans ce domaine à McGill University (Canada). De retour dans des organisations occidentales, il a été frappé par le manque de cohésion intragroupe et la concurrence des idées et comportements délétères y prévalant parfois. Il existe à l’occasion une surenchère qui fait que l’affirmation du « tout moi » doit s’imposer sur l’affirmation du « tout moi » des autres collègues.
Nos recherches récentes montrent pourtant que l’on peut identifier des facteurs clés de consensus (FCC).