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Le travail est-il devenu un bien de consommation comme les autres ?

Peut-on parler du travail en termes de consommation et, si c’est le cas, quelle est la nature précise de cette consommation ? C’est à ces questions que nos recherches récentes visent à répondre. En effet, la place centrale de la consommation comme rapport social constitue une caractéristique majeure de société contemporaine, et elle n’a cessé de se renforcer depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. De nombreux auteurs, notamment Jean Baudrillard, ont décrit ce phénomène qui fait de la consommation le mode majeur de rapport aux autres et à soi.

Depuis quelques années, le vocabulaire de la consommation est aussi de plus en plus mobilisé pour parler du travail. Cela constitue un changement majeur parce que le travail était jusqu’ici une activité qui échappait à la consommation. Au mieux, il en était la condition.

Le langage du travail est l’activité, renvoyant aux notions d’« effort » et de « peine » alors que le langage de la consommation est celui de « l’utilité pour soi » et du « plaisir ».

L’anxiété mathématique des parents influence les résultats scolaires des enfants – nouvelle recherche

On appelle anxiété mathématique le sentiment de tension et de peur qui surgit lorsqu’on est confronté à des chiffres ou à la nécessité d’effectuer des calculs. Il s’agit d’une variété courante de stress scolaire : selon un rapport de l’OCDE, environ 40 % des écoliers et étudiants éprouvent nervosité, impuissance ou anxiété dans les situations de la vie quotidienne où les mathématiques jouent un rôle, comme la résolution de problèmes ou les devoirs de maths.

Nous savons que l’angoisse des maths se manifeste dès les premières années d’école primaire, et qu’elle nuit à la fois aux résultats scolaires et à l’apprentissage de cette matière. Cependant, ses origines sont moins connues.

Les diplômes ont-ils perdu de leur valeur ?

Dans une société où l’égalité entre tous est un principe fondamental, mais où les « places » sont dotées d’avantages très inégaux (en termes de salaires, de conditions de travail…), il s’agit de répartir celles-ci de sorte que la hiérarchie des emplois soit considérée par tous comme légitime. C’est un véritable challenge.

On s’accorde sur le fait qu’allouer les postes selon les compétences est à la fois juste et efficace. Mais évaluer la compétence n’a rien d’évident et l’institution scolaire se voit confier cette responsabilité, concrétisant ses jugements par un diplôme.

On peine à imaginer comment l’on procéderait sans ce classement par diplômes : que les places soient héritées ou tirées au sort, la société paraîtrait encore plus injuste… Cependant, ces verdicts scolaires restent-ils pertinents dans un contexte où le niveau des qualifications progresse bien plus vite que celui des emplois ?

Comment bien raconter une histoire aux enfants : ce que nous apprend la recherche

Il existe différentes façons de raconter une histoire à un enfant. S’improviser conteur, sans autre support que sa propre voix, en est une, la lecture d’un livre illustré en est une autre. Avec le numérique, la palette de livres audio disponibles se diversifie. Et avec l’arrivée de l’IA, les possibilités se multiplient.

Chacune de ces modalités a ses charmes et ses effets. Mais comment l’enfant appréhende-t-il vraiment ces différents formats ? En quoi le vecteur du récit influence-t-il son attention, sa compréhension ou son imagination ? Comment ces approches variées peuvent-elles façonner son rapport au langage et à la narration elle-même ? La recherche nous offre quelques pistes pour y voir plus clair.

Vivre plus longtemps, mais moins bien ? Les inégalités qui pèsent sur le grand âge

Avec l’allongement de l’espérance de vie, de nouvelles questions émergent quant à la qualité de cette vie prolongée. Alors que l’on pourrait s’attendre à ce que la longévité soit synonyme de meilleure qualité de vie, nous avons mené plusieurs recherches, en nous appuyant sur une base de données européenne, qui démontrent une réalité bien plus complexe et contrastée.

Nous avons étudié des paramètres qui impactent la qualité de vie quand on avance en âge, comme les inégalités socioéconomiques et la variabilité dans la qualité des soins qui sont prodigués dans les maisons de retraite en Europe. Nous nous sommes également intéressés à la perception que les personnes âgées pouvaient avoir de leur lieu de vie, qu’elles résident à leur domicile ou en maison de retraite.

Choisir ou être choisi : ce que le sport révèle des logiques sociales à l’adolescence

Il y a dans les cours de récréation, les salles de classe ou les couloirs des collèges et des lycées, comme une chorégraphie invisible : des regards qui s’évitent ou s’accrochent, des silences parfois lourds de sens. À l’adolescence, les liens se tissent comme des toiles fragiles et mouvantes. Loin d’être le fruit du hasard, ces affinités obéissent à des règles sociales implicites, des logiques de genre, de statut, de performance ou encore d’origine.

Dans ce monde en miniature qu’est l’école, les relations entre adolescents racontent une histoire. Ces dynamiques, souvent jugées anecdotiques, sont en réalité structurantes : elles déterminent l’estime de soi, le sentiment d’appartenance, parfois plus.

Le Social est édité par la société Social Connexion. Son équipe propose des services en ligne depuis plus de 25 ans dans le domaine du secteur social et du médico-social.