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Intoxications accidentelles de l’enfant : comment les prévenir ?

On déplore encore trop d’intoxications accidentelles de l’enfant, notamment âgé de moins de 6 ans. Les intoxications aux produits de nettoyage et d’entretien, aux médicaments et au monoxyde de carbone constituent le trio de tête des intoxications les plus fréquentes et les plus graves. Les intoxications au cannabis ou l’ingestion de piles-boutons doivent également retenir toute l’attention. Ces intoxications sont pourtant évitables en adoptant les bons gestes de prévention. Nous rappelons ici les principales recommandations à suivre, à la maison, sur son lieu de vacances ou dans tout autre endroit.

De manière générale, pour éviter des intoxications accidentelles d’enfants qui chaque année occasionnent des décès, il faut veiller à mettre les petits objets et les produits dangereux hors de portée des petits. Cette vigilance doit être de mise au domicile mais aussi en vacances, chez des amis ou dans tout autre lieu.

Tableau : Intoxications accidentelles pédiatriques les plus fréquentes et les plus graves (Source : Anses, 2023. Expositions accidentelles à des toxiques chez les enfants. Étude des données à partir de plusieurs sources de recours aux soins entre 2014 et 2020, saisine 2020-SA-0084)

Des SMS aux réseaux sociaux, comment le numérique transforme le dialogue entre parents et enfants

Les outils numériques font aujourd’hui partie intégrante du quotidien et amènent les enfants à avoir de nouvelles expériences et à se développer dans de nouveaux environnements.

La place de ces technologies dans les interactions familiales peut varier en fonction d’un certain nombre d’éléments, tels que la qualité des liens, la dynamique familiale, l’environnement de vie de la famille, le stress des parents, l’âge de l’enfant et de l’adolescent…

Ces outils peuvent créer des obstacles à la communication, ce que les recherches étudient notamment à travers le concept de technoférence, au cours de la petite enfance et de l’enfance notamment. Mais ils peuvent aussi constituer de nouveaux canaux d’échanges, soutenant les échanges parent-enfant.

Cela peut se faire par exemple à travers le co-visionnage de contenus : regarder un dessin animé avec son enfant, faire une activité interactive sur tablette, lire des livres numériques… Les parents commentent alors ce que l’enfant voit et peuvent stimuler son attention, sa curiosité et son vocabulaire (même si pour ce dernier point, les résultats de la recherche ne vont pas tous dans le même sens…).

Pour lutter contre l’orientation « subie », aider les jeunes à prendre conscience de leur potentiel

Mis en place par le Bulletin officiel depuis la rentrée 2015, le parcours avenir, qui s’adresse aux élèves de la sixième à la terminale, entend accompagner les élèves dans leur réflexion sur leur orientation. Ce dispositif, axé sur une information précoce sur les filières et les métiers, exacerbe assez tôt dans la scolarité la responsabilité individuelle des élèves dans leurs trajectoires et leurs choix de formation.

La circulaire de la rentrée 2023 propose et décrit la découverte des métiers, à destination des élèves de la cinquième à la troisième, comme une mise en œuvre du parcours avenir. Il s’agit, pour les équipes éducatives, de mettre en place un ensemble d’actions visant à faire connaitre le monde professionnel aux élèves. Une grande autonomie est laissée aux établissements ce qui conduit à une diversité de dispositifs (conférences, journée métiers, stages, etc.).

Qu’apporte un tel dispositif ? Peut-il encourager la persévérance scolaire et limiter les inégalités en termes de choix d’orientation ?

Les résultats de la recherche que nous présentons dans cet article alertent sur les écueils relatifs aux dispositifs précoces d’orientation scolaire et professionnelle.

Une nouvelle éducation à la sexualité dans les établissements scolaires ?

Le Conseil supérieur des programmes a publié en mars 2024 un projet de programme d’éducation à la sexualité allant de la maternelle à la terminale. Intitulé « Éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité », il reprend certaines « idées-forces » d’un rapport publié en 2021, pointant les faiblesses de l’éducation à la sexualité à l’école.

Les enjeux de cette éducation sont nombreux. Il s’agit notamment de contribuer à la prévention des violences sexistes ou sexuelles, de sensibiliser les élèves aux formes de harcèlement ou d’emprise pouvant leur être associées, de lutter contre toutes les discriminations de sexe, de genre ou d’orientation sexuelle.

Le programme s’ordonne selon trois questions suivies et approfondies tout au long de la scolarité : comment vivre et grandir, sereinement avec son corps ? Comment construire avec les autres des relations respectueuses et s’y épanouir ? Comment trouver sa place dans la société, y devenir une personne libre et responsable ?

Les enjeux sont énormes même s’ils ne sont pas nouveaux, notamment si l’on se base sur la conclusion du dernier rapport du Haut Conseil à l’Égalité parue en janvier 2024 : le sexisme ne recule pas, bien au contraire, tout comme l’homophobie ou la transphobie. Par ailleurs, selon le ministère de la Justice, près d’une affaire sur deux de viols et d’agressions sexuelles sur mineurs traitée par les parquets en 2020 implique un mineur auteur.

Il y a donc urgence à développer une éducation qui permette à chacun d’évoluer dans une société qui garantisse le respect des élèves, de leur intimité corporelle et psychique, de leur rythme de croissance et de développement, de leurs différences et de leurs singularités ; l’égalité de considération et de dignité ; la vigilance par rapport à toutes les discriminations de sexe, de genre, ou d’orientation sexuelle.

Législatives 2024 : quelles sont les propositions des candidats pour la santé au travail ?

Travail répétitif, cadences excessives, manque d’autonomie, horaires décalés, relations de travail dégradées, peur de perdre son emploi… En France comme en Europe, plus d’un salarié sur deux est exposé à des facteurs psychosociaux de risques, dangereux pour sa santé mentale.

De nombreuses études scientifiques ont montré que ces situations peuvent engendrer de graves problèmes de santé, non seulement physique (troubles cardiovasculaires, ulcères, etc.), mais aussi psychique (dépression, trouble anxieux, voire suicide…).

Pourtant, ce sujet est très peu présent dans les débats se tenant dans le cadre des élections législatives anticipées. Quelle est la situation dans notre pays ? Que proposent les différents partis politiques pour faire face aux enjeux actuels de santé au travail ?

Le Social est édité par la société Social Connexion. Son équipe propose des services en ligne depuis plus de 25 ans dans le domaine du secteur social et du médico-social.

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