Selon l’Organisation mondiale de la santé, un enfant sur 100 serait aujourd’hui diagnostiqué avec un trouble du spectre de l’autisme (TSA).
Ce trouble entraîne des difficultés plus ou moins marquées à communiquer et à interagir avec autrui. Ces enfants peinent à reconnaître les émotions de l’autre, et à comprendre comment ils se sentent, ainsi qu’à entamer et maintenir une interaction, discuter, etc.
Ils manifestent aussi des comportements et des intérêts que l’on dit « répétitifs et/ou restreints » : ils peuvent devenir très experts dans un domaine qui leur plaît, préfèrent que leur environnement reste inchangé, ont des gestes répétitifs comme se balancer sur soi, battre des mains, sautiller, etc.
Les enfants avec TSA sont aussi souvent affectés par une hyper- ou une hyposensibilité sensorielle : ils peuvent alors être extrêmement sensibles et gênés par les stimulations de leur environnement, ou au contraire ne pas y réagir du tout.
Toutes ces difficultés leur posent des défis permanents, non seulement dans leur capacité à fonctionner et évoluer dans leur quotidien, mais aussi dans leur capacité à établir des relations avec les autres. Toutefois, l’adoption par la famille d’un animal pourrait améliorer la situation. Explications.