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ACTUALITES

Épidémie de mpox : quels enjeux en France et à l’international ?

Le 07 janvier 2025, un premier cas de mpox (de clade 1b) a été identifié en France, en Bretagne. Cette personne n’a pas elle-même voyagé en Afrique centrale où sévit actuellement une épidémie de mpox mais elle a été en contact avec deux personnes de retour d’Afrique centrale, explique le ministère de la santé. Les autorités de santé rappellent l’importance de la vaccination pour les publics cibles.

Depuis l’été 2024, des cas de mpox de clade 1b ont été recensés dans quatre pays de l’espace économique européen, en l’occurrence la Suède, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Belgique. Pour autant, « le risque d’infection par le clade I du Monkeypox pour la population générale en France et en Europe est considéré comme faible par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) », même si des cas sporadiques peuvent survenir.

Surdité et langue des signes : quels impacts sur le développement du cerveau ?

Handicap invisible, la surdité touche 1,5 milliard d’individus dans le monde selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cependant, tout le monde n’est pas sourd de la même façon. En effet, il existe différentes formes de surdité classées selon le degré de la perte d’acuité auditive (surdité légère, modérée, sévère ou profonde) ou selon la localisation de l’atteinte.

Lorsque la surdité survient dans l’enfance, notamment avant la période d’acquisition du langage, la pratique linguistique des enfants sourds peut être très variable en fonction de leur niveau d’atteinte ou du contexte socioculturel dans lequel ils évoluent. Ils peuvent soit développer une langue vocale, soit une langue des signes, soit les deux (bilinguisme).

Or, selon la situation, les conséquences en matière de développement cérébral ne seront pas les mêmes.

Générosité des Français : plus de dons… mais également plus d’inflation

Les tôles qui volent, les maisons et écoles dévastées, des habitants sinistrés… les images du passage du cyclone Chido à Mayotte ne peuvent laisser indifférent. Certains d’entre nous ressentent un élan de générosité, encouragés par des collectes de dons – notamment par la Croix-Rouge, le Secours Populaire, la Protection Civile ou la Fondation de France.

À l’approche des fêtes, les campagnes de publicité dans les transports en commun et les appels aux dons dans nos boîtes aux lettres ne sauraient nous le faire oublier. Car le dernier trimestre de l’année est un moment clé pour les associations. 23 % des dons sont récoltés au mois de décembre. Avec la baisse des subventions publiques – représentant en moyenne la moitié du – financement des associations – dans le dernier projet de loi du budget, l’enjeu est de taille.

Charge mentale et santé mentale au moment de la maternité

La transition vers la maternité est une période durant laquelle de nombreuses femmes sont confrontées à des problèmes de santé mentale, comme en témoigne le nombre plus élevé de femmes admises dans des institutions psychiatriques au début de la période postnatale qu’à d’autres moments de la vie, et le fait que le suicide est l’une des principales causes de décès maternel dans de nombreux pays, y compris la France. Pendant la période périnatale, marquée par une vulnérabilité psychique importante, jusqu’à 20 % des femmes présenteraient des troubles mentaux tels que l’anxiété et la dépression.

A noter qu’en France, en prévention, les consultations prénatales comme l’entretien prénatal précoce, pendant le suivi de grossesse, sont l’occasion de rechercher des troubles anxieux ou dépressifs chez la future mère.

Par ailleurs, on observe que durant la période périnatale, les changements physiologiques et neurobiologiques du cerveau maternel sont immenses et inégalés par rapport à n’importe quel autre moment de la vie adulte.

Formation à distance : comment accompagner les apprenants qu’on ne rencontre pas ?

La formation à distance devient-elle la nouvelle norme dans le monde de la formation des adultes ? En 2024, 60 % des entreprises auraient proposé une offre de formation majoritairement à distance (FAD) ou en hybride. Même si ce pourcentage montre une tendance à la digitalisation des formations, il faut noter qu’il est en baisse par rapport à l’année passée (64 % en 2023).

La présence d’un tuteur est en première position des facteurs de motivation pour terminer une formation à distance. Ainsi, la priorité pour les formateurs, au-delà de la création des contenus digitaux asynchrones (48 %), est l’enrichissement de l’accompagnement des apprenants (24 %).

D’ailleurs, selon le spécialiste de l’e-formation Jacques Rodet, on peut observer une constante depuis les premiers cours par correspondance en 1728 jusqu’aujourd’hui avec les MOOC (massive online open courses) : dans la plupart des formations ne comprenant pas de dispositif d’accompagnement à distance, les taux d’abandon peuvent dépasser les 90 %.

Or, depuis 2019, à la suite de l’article D6313-3-1, l’existence d’un accompagnateur humain n’est plus obligatoire pour mettre en œuvre une formation. Le chemin s’ouvre ainsi à l’automatisation de l’accompagnement à distance.

L’un des plus grands défis de la formation à distance est donc de maintenir le lien avec les apprenants et leur engagement malgré tout.

Éducation à la sexualité : ce que disent vraiment les programmes scolaires

Les nouveaux programmes d’éducation à la vie affective et sexuelle, en attente de publication, font l’objet en cette fin 2024 de contestations et d’une campagne de désinformation. Mais en quoi consistent-ils vraiment ? Retour sur l’histoire de cet enseignement pour mieux en comprendre les enjeux à travers trois questions.

Qu’entend-on par « éducation à la sexualité » dans le cadre scolaire ?

Sans parler de ceux qui, par plaisanterie ou dénigrement, l’assimilent à une sorte de « Kama-sutra pour adolescents », beaucoup de gens croient, et cela crée des malentendus, voire des résistances, qu’il s’agit toujours et uniquement de présenter aux élèves les organes sexuels, voire le rapport sexuel. Comme si, d’ailleurs, la sexualité était uniquement affaire de biologie alors qu’elle comprend une dimension psychologique, une dimension sociale, une dimension éthique et une dimension culturelle. Toutes ces dimensions doivent être abordées, en tenant compte de l’âge des élèves.

La circulaire du 12 septembre 2018 indique ainsi qu’à l’école élémentaire, la « dimension sexuelle stricto sensu » est exclue. Mais cela n’empêche pas, au contraire, de parler du respect de son corps et de celui des autres, de la notion d’intimité et de respect de la vie privée, de l’égalité entre filles et garçons, etc.

De ce point de vue, il faut bien voir que l’on parle d’« éducation », et non pas d’« instruction ». Parler d’éducation, cela veut dire qu’il ne s’agit pas seulement de transmettre des savoirs, mais aussi de faire réfléchir sur les comportements. En ce sens, l’éducation à la sexualité est une éducation à la responsabilité. Si on devait la définir, on pourrait dire qu’elle est une éducation à son corps et à sa sexualité ainsi qu’au corps de l’autre et à sa sexualité. Ce qui veut dire qu’un autre enjeu est aussi de favoriser l’estime de soi.

La circulaire du 10 décembre 1998, qui est la première à avoir rendu obligatoire l’éducation à la sexualité (pour les collégiens) indiquait ainsi parmi ses objectifs celui de « construire une image positive de soi-même et de la sexualité́ comme composante essentielle de la vie de chacun ».

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