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Pourquoi lire des histoires aux bébés prématurés ?

Aux États-Unis, de plus en plus de services de néonatologie mettent en place des programmes de lecture destinés aux bébés prématurés et à leurs parents. Leurs noms : « Goslings », « Babies with Books », « Reach Out and Read », « Little Readers », « Bookworm »…

Les initiatives françaises sont plus rares, mais se développent à leur tour. Au Centre hospitalier universitaire de Nantes par exemple, une petite bibliothèque d’albums est à la disposition des parents de prématurés. À Amiens, ce sont les psychiatres de liaison qui viennent lire des histoires aux bébés. Ailleurs, des bénévoles ou des salariés d’associations se relaient. À Tours, un petit groupe réunissant bibliothécaires, lectrice salariée et chercheuse vient chaque semaine partager des histoires dans le service.

L’idée peut paraître d’abord saugrenue, aux parents comme aux soignants : pourquoi lire aux bébés des récits qu’ils sont bien trop petits pour comprendre ? Cependant, la mise en place de ces programmes repose sur des motivations rationnelles. Elles s’appuient sur l’importance des soins dits « de développement », qui recouvrent tout ce qui, au sein de ces services de grande technicité, ne sert pas prioritairement à faire survivre l’enfant mais l’engage dans son développement ultérieur.

Disputes entre frères et sœurs : les parents doivent-ils intervenir ?

Les raisons pour lesquelles des frères et sœurs se disputent sont nombreuses. Dans ces situations, les parents sont souvent confrontés à un dilemme : « Dois-je intervenir dans le conflit ou vaut-il mieux les laisser le résoudre par eux-mêmes ? »

Pour répondre à cette question, il est nécessaire de comprendre quels sont les facteurs qui sous-tendent les disputes des enfants, à quoi elles servent et, le cas échéant, quand et comment intervenir.

Addiction à l’alcool : un jour, traiter avec un psychédélique issu de champignons hallucinogènes ou du LSD ?

L’utilisation des champignons hallucinogènes et autres psychédéliques est ancienne dans l’histoire de l’humanité. Elle aurait permis à l’être humain de faire un bond dans l’évolution en améliorant ses capacités cognitives et sociales.

Le sevrage alcoolique pouvant s’accompagner d’un délire hallucinatoire durant les premiers jours de l’arrêt de la consommation d’alcool, l’idée est alors apparue de traiter les hallucinations par un médicament issu de la substance active de champignons hallucinogènes, la psilocybine.

Parler plusieurs langues en famille : pourquoi les règles sont inutiles

Beaucoup d’entre nous vivent dans des sociétés qui ne sont plus tant caractérisées par leur diversité que par leur « super-diversité », pour reprendre les mots de l’anthropologue Steven Vertovec. De plus en plus de personnes circulent à travers le monde, faisant voyager leurs langues et leurs cultures. En Grande-Bretagne, par exemple, 20 % des élèves sont multilingues et parlent au moins une langue en plus de l’anglais.

Les parents ont déjà beaucoup à faire pour nourrir leurs enfants, assurer leur sécurité et les éduquer. Mais pour les familles dans laquelle sont parlées plusieurs langues, il s’agit aussi de se positionner terrain pour décider de la manière dont elles seront pratiquées.

Si les linguistes se sont depuis longtemps intéressés aux questions de parentalité et de bilinguisme, une réévaluation de la complexité de nos sociétés de la super-diversité amène une nouvelle approche. Ce que les experts appellent le plurilinguisme considère l’usage des langues sous un angle bien plus fluide et dynamique.

Avec les théories précédentes, on a souvent préconisé des règles strictes dans l’apprentissage des langues. Selon la règle « Une langue, un parent », pour éviter les confusions, chaque parent s’adresse à l’enfant dans sa langue maternelle. D’autres parents décident, quant à eux, de ne parler que leur langue d’origine à la maison, tandis que la langue du pays sera apprise à l’école.

L’adoption d’une approche plurilingue apporte, en revanche, un certain soulagement. Elle suggère qu’il n’y a pas de règle immuable, qu’on peut décider de ce qui est opportun au jour le jour et s’adapter aux situations. En bref, il n’y a plus de contre-indication au mélange des langues, à leur utilisation dans d’autres cadres que ceux fixés initialement.

« Cobayes humains » : pourquoi il faut mieux protéger les volontaires sains dans la recherche

Pendant la pandémie de Covid-19, de nombreux hommes et femmes de divers pays, parmi lesquels l’Inde,le Brésil ou le Royaume-Uni, se sont portés volontaires pour participer à des essais d’infection contrôlée. Lors de ces expérimentations, ces personnes en bonne santé ont accepté d’être intentionnellement exposées au SARS-CoV-2, le virus à l’origine du Covid-19, afin de comprendre comment se développe la maladie et comment elle se transmet.

Cette situation exceptionnelle a soulevé de nombreuses questions éthiques, non anticipées par les différents textes internationaux qui encadrent la recherche biomédicale. Dans l’urgence, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a mobilisé des experts qui ont émis plusieurs recommandations pour l’acceptabilité éthique des essais d’infection contrôlée portant sur le virus du Covid-19 chez des volontaires sains.

En France, le comité d’éthique de l’Inserm (Institut national français de la santé et de la recherche médicale) s’est aussi emparé de la question. Après une première étape ayant notamment consisté à analyser les raisons pour lesquelles les volontaires sains participent à des recherches parfois à risques, une initiative baptisée VolREthics (« Volunteers in Research and Ethics », ou Volontaires en recherche et éthique) a été mise en place.

Les travaux des experts impliqués dans ce consortium international ont abouti à la rédaction d’une charte visant à promouvoir les bonnes pratiques protégeant les volontaires sains dans la recherche biomédicale, à l’échelle mondiale.

Ce document est important, car, au-delà du cas très particulier de la pandémie, chaque année, des dizaines de milliers de volontaires sains sont exposés à d’autres types de risques liés à leur participation à diverses études. Voici ce qu’il faut en savoir.

Les jeunes Français ont-ils trop de vacances scolaires ?

Selon les comparaisons internationales menées par l’OCDE, la France fait partie du quart des pays dont la durée de l’année scolaire est la plus courte, n’excédant pas 36 semaines, alors que la médiane se situe à 38 semaines – et qu’un tiers des pays se situe au-delà de 40 semaines). Seuls deux pays ont une année scolaire moins longue que celle de la France, soit 35 semaines.

Cela signifie-t-il que la France accorde bien plus de vacances l’été à ses élèves que les autres pays ? En réalité, avec ses presque 9 semaines de congés estivaux, la France ne se situe que dans la moyenne. Pour l’enseignement primaire, la longueur des « grandes vacances » varie du simple au double selon les pays : elle est de 13 ou 12 semaines pour 10 pays contre 6 semaines dans 5 pays.

La différence se joue donc sur les congés en cours d’année, les autres pays ayant rarement des « petites vacances » qui dépassent la semaine. Une distribution qui s’est organisée au fil du XXe siècle. Si la durée totale des vacances n’a pas bougé depuis la fin de la Troisième République, le calendrier a lui beaucoup changé.

Le Social est édité par la société Social Connexion. Son équipe propose des services en ligne depuis plus de 25 ans dans le domaine du secteur social et du médico-social.

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