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Une nouvelle éducation à la sexualité dans les établissements scolaires ?

Le Conseil supérieur des programmes a publié en mars 2024 un projet de programme d’éducation à la sexualité allant de la maternelle à la terminale. Intitulé « Éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité », il reprend certaines « idées-forces » d’un rapport publié en 2021, pointant les faiblesses de l’éducation à la sexualité à l’école.

Les enjeux de cette éducation sont nombreux. Il s’agit notamment de contribuer à la prévention des violences sexistes ou sexuelles, de sensibiliser les élèves aux formes de harcèlement ou d’emprise pouvant leur être associées, de lutter contre toutes les discriminations de sexe, de genre ou d’orientation sexuelle.

Le programme s’ordonne selon trois questions suivies et approfondies tout au long de la scolarité : comment vivre et grandir, sereinement avec son corps ? Comment construire avec les autres des relations respectueuses et s’y épanouir ? Comment trouver sa place dans la société, y devenir une personne libre et responsable ?

Les enjeux sont énormes même s’ils ne sont pas nouveaux, notamment si l’on se base sur la conclusion du dernier rapport du Haut Conseil à l’Égalité parue en janvier 2024 : le sexisme ne recule pas, bien au contraire, tout comme l’homophobie ou la transphobie. Par ailleurs, selon le ministère de la Justice, près d’une affaire sur deux de viols et d’agressions sexuelles sur mineurs traitée par les parquets en 2020 implique un mineur auteur.

Il y a donc urgence à développer une éducation qui permette à chacun d’évoluer dans une société qui garantisse le respect des élèves, de leur intimité corporelle et psychique, de leur rythme de croissance et de développement, de leurs différences et de leurs singularités ; l’égalité de considération et de dignité ; la vigilance par rapport à toutes les discriminations de sexe, de genre, ou d’orientation sexuelle.

Législatives 2024 : quelles sont les propositions des candidats pour la santé au travail ?

Travail répétitif, cadences excessives, manque d’autonomie, horaires décalés, relations de travail dégradées, peur de perdre son emploi… En France comme en Europe, plus d’un salarié sur deux est exposé à des facteurs psychosociaux de risques, dangereux pour sa santé mentale.

De nombreuses études scientifiques ont montré que ces situations peuvent engendrer de graves problèmes de santé, non seulement physique (troubles cardiovasculaires, ulcères, etc.), mais aussi psychique (dépression, trouble anxieux, voire suicide…).

Pourtant, ce sujet est très peu présent dans les débats se tenant dans le cadre des élections législatives anticipées. Quelle est la situation dans notre pays ? Que proposent les différents partis politiques pour faire face aux enjeux actuels de santé au travail ?

Comment aider un enfant perfectionniste

Dès le plus jeune âge, certains enfants peuvent manifester des signes de perfectionnisme. Tout petits, ils peuvent déchirer leur dessin s’ils ne le jugent pas tout à fait correct. Plus tard, ils peuvent éviter de faire leurs devoirs, ou refuser complètement de les faire, par peur de l’erreur.

Le perfectionnisme peut les conduire à se sentir dépassés, en colère et frustrés, ou tristes et repliés sur eux-mêmes. Pourtant, dans nos sociétés, ce trait de caractère n’est pas considéré comme une mauvaise chose. Le fait d’être qualifié de « perfectionniste » passe d’ailleurs souvent pour un compliment, désignant un étudiant d’excellent niveau et travailleur, ou toute personne qui essaie de faire de son mieux et s’assure que le travail est bien fait.

Ces points de vue apparemment opposés reflètent la nature complexe du perfectionnisme.

Déserts médicaux : l’accès réel des patients aux soins est aussi important que le nombre de médecins

En France, l’accessibilité aux soins et les difficultés qu’elle présente pour les citoyens sont tous les jours un peu plus au centre du débat public.

Les initiatives locales ou nationales destinées à l’améliorer sont nombreuses. Encore récemment, la loi du 27 décembre 2023 (dite loi Valletoux) a renforcé le rôle des Agences Régionales de Santé (ARS) et des Conseils Territoriaux de Santé (CTS) pour mieux gérer l'engagement territorial des professionnels de santé et améliorer l'accès aux soins des patients.

L’accessibilité aux soins est, de manière générale, évaluée par l’adéquation spatiale entre l’offre et la demande de soins. Mais si, pour mesurer cette adéquation, l’offre de soins dans les territoires est relativement bien connue (notamment grâce à une bonne connaissance de la densité de médecins généralistes ou spécialistes et des temps d’accès des patients à ces praticiens), la demande de soins est souvent simplement estimée d’après le nombre potentiel de patients d’un territoire et leur âge.

Or ces deux données préjugent assez peu de leurs besoins effectifs de soins ou de leurs contraintes de déplacement (logistiques, familiales, professionnelles…). Dès lors, dans des territoires qualifiés de « sous dotés », l’accès aux soins est très variable : il n’est pas systématiquement difficile… tout comme dans des territoires suffisamment dotés, il n’est pas automatiquement plus aisé.

Médicaments, santé : comment fonctionnent les politiques européennes ?

La pandémie de Covid-19 avait remis le sujet de la santé au cœur des préoccupations européennes. Mais l’actualité internationale, et en particulier le conflit ukrainien, a changé la donne.

Pour preuve, le 1er février 2024, les dirigeants européens ont décidé de réduire de près de 20 % le principal programme de financement de la santé (EU4Health – « L’UE pour la santé », adopté en réaction à la pandémie). Dans le même temps, ils choisissaient de redéployer, dans le budget 2021-2027, 10,6 milliards d’euros provenant de différents programmes afin de financer un plan d’aide à l’Ukraine.

Ce qui fait dire à certain que la montagne des déclarations post-Covid a accouché d’une souris… Est-il vrai que rien n’a changé ? Actuellement, quelles sont les prérogatives de l’Europe en matière de santé ? Les réponses de Gaël Coron, professeur à l’École des hautes études en santé publique (EHESP) et spécialiste de l’Europe.

Le Social est édité par la société Social Connexion. Son équipe propose des services en ligne depuis plus de 25 ans dans le domaine du secteur social et du médico-social.

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