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Pourquoi nous oublions ce que nous avons appris

Certains apprentissages, de la grammaire au vélo, nous suivent toute notre vie. D’autres notions, acquises pour un devoir sur table ou un examen, finissent par s’évaporer très vite, une fois l’échéance passée. Comment l’expliquer ? Et comment ancrer les savoirs dans nos mémoires ?

Tata Noelia, j’ai une question : puisque mon corps se muscle si je fais beaucoup de sport, est-ce que mon cerveau grossira si j’étudie beaucoup ? Est-ce parce que je n’ai plus de place dans mon cerveau que j’oublie ce que j’apprends à l’école ?

C’est le genre de question que peut poser un enfant, à l’instar de ma nièce qui a déjà l’intuition que la mémoire réside d’une manière ou d’une autre dans le cerveau. Qui ne s’est pas déjà demandé où et comment sont stockées les choses que l’on apprend ? Ou pourquoi on oublie l’essentiel de ce qu’on étudie ?

L’admiration, un sentiment qui nous fait grandir ?

Nous gardons tous le souvenir de professeurs que nous avons profondément admirés. Personnellement, les seuls enseignants qui m’ont marquée sont ceux qui ont compté pour leur générosité, l’étendue de leurs savoirs, la simplicité avec laquelle ils parvenaient à transmettre quelque chose de vivant. L’intérêt profond qu’ils avaient pour les objets qu’ils enseignaient les rendait brillants. Ils parvenaient à nous faire partager leur passion, sans pour autant en rabattre sur la rigueur, le sérieux, la complétude de leur enseignement.

Ainsi, ces enseignants conjuguaient plusieurs facultés que notre école classique nous a généralement enjoint à séparer, à savoir la raison d’un côté et les passions de l’autre.

Ne faudrait-il pas interroger cette ligne de partage ? Différente de l’adoration comme de la fascination, l’admiration nous propulse hors de nous-mêmes sans nous affaiblir, comme en témoignent les philosophes, scientifiques, artistes ou inconnus croisés au fil de mon enquête Admirer. Éloge d’un sentiment qui nous fait grandir (éd. Premier Parallèle).

Alors, pourrait-on envisager que l’école nous dispense des leçons d’admiration ? Peut-on, doit-on apprendre à admirer ? Autant de questions qui nous invitent à dissiper les malentendus autour de l’autorité ou à questionner la place de l’imitation en éducation.

Mucoviscidose : revivre grâce au traitement qui révolutionne cette maladie génétique

En juillet 2021, un médicament sous forme de comprimés à prendre par voie orale à la maison, le Kaftrio, obtenait en France un accord de commercialisation et de remboursement pour les patients de plus de 12 ans porteurs d’au moins une mutation spécifique de cette maladie rare.

Cet accord – résultat de longues discussions entre le Comité économique des produits de santé et le laboratoire pharmaceutique – n’aurait pas été possible sans la forte implication des associations des patients et des professionnels de santé.

Cancer du poumon : face au tabac, tous les fumeurs ne sont pas égaux

Le tabac est le facteur de risque principal de cancer du poumon : on estime qu’entre 80 et 90 % des cancers du poumon y sont directement liés. Cependant, tous les fumeurs ne seront pas forcément touchés par cette maladie.

Si certains sont épargnés par simple hasard, d’autres le sont pour des raisons génétiques. En effet, certaines caractéristiques de leur patrimoine génétique réduisent leur risque de développer la maladie. Un groupe de gènes lié au système immunitaire est impliqué. Explications.

La psychologie positive, un atout pour le bien-être des élèves ?

Alors que la santé mentale des jeunes s’est considérablement dégradée au cours de la dernière décennie, sensibiliser les élèves aux concepts de la psychologie positive pourrait-il contribuer à inverser la tendance ?

Pour rappel, les niveaux de désespoir, de tristesse et de solitude relevés chez les jeunes Américains sont historiquement élevés. Selon les données les plus récentes des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies, plus de 20 % des adolescents ont sérieusement envisagé de se suicider – et le suicide est la deuxième cause de décès chez les enfants âgés de 10 à 14 ans.

En France, une enquête nationale menée dans les collèges et lycées, et publiée en avril 2024, révélait qu’un adolescent sur sept présente de graves risques de dépression. Du côté des étudiants, 41 % d’entre eux présenteraient des symptômes dépressifs contre 26 % avant la crise du Covid, mettait en avant France Inter en mars 2024 en se fondant sur une étude de l’Université de Bordeaux.

Ce qui est peut-être encore plus alarmant que cette prévalence des problèmes de santé mentale chez les jeunes, c’est la difficulté pour les nombreux enfants qui en ont besoin d’accéder aux services de soutien à la santé mentale. Aux États-Unis, environ 60 % des adolescents déprimés ne reçoivent aucun traitement.

L’une des solutions consiste à fournir des soins dans les écoles, là où se trouvent les enfants. C’est déjà le cas avec le travail des psychologues et travailleurs sociaux qui font équipe avec les soignants. Mais il faudrait aller plus loin.

Les recherches montrent que les élèves qui portent un regard positif sur leur vie obtiennent de meilleurs résultats que les autres élèves sur le plan scolaire et émotionnel. Les élèves qui sont initiés à des approches de psychologie positive scientifiquement fondées auraient moins de problèmes de comportement.

Smartphones au collège : de quoi la « pause numérique » est-elle le nom ?

La « commission d’experts sur l’exposition des enfants aux écrans » annoncée lors de la conférence de presse du président de la République du 16 janvier 2024, a rendu ses conclusions le 30 avril 2024. Son rapport final, intitulé « Enfants et écrans. À la recherche du temps perdu », avait vocation à éclairer, par ses analyses et ses recommandations, l’élaboration d’une politique publique destinée à encadrer « le bon usage des écrans pour nos enfants dans les familles, à la maison comme en classe, parce qu’il en va de l’avenir de nos sociétés et de nos démocraties ».

Cette grande ambition se réduit aujourd’hui à l’instauration d’une « pause numérique » au collège, annoncée par Nicole Belloubet à l’occasion de la rentrée 2024. Cette mesure de rétention des smartphones à l’entrée des collèges ne fait pas consensus. Expérimentée au sein de 199 collèges dès la rentrée 2024, elle devrait être généralisée en 2025.

Le Social est édité par la société Social Connexion. Son équipe propose des services en ligne depuis plus de 25 ans dans le domaine du secteur social et du médico-social.