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SANTE

Dans les hôpitaux, le mal-être des soignants face à l’accélération du rythme de travail

Depuis l’an 2000, en France, environ 80 000 lits d’hospitalisation complète ont été fermés, représentant un quart de la capacité d’accueil des hôpitaux. Cette évolution vise à favoriser une hospitalisation plus brève, connue sous le nom d’« ambulatoire » où les patients entrent le matin à l’hôpital, reçoivent leurs soins, et repartent dans la journée.

Cette tendance à accélérer la prise en charge s’inscrit dans une logique d’amélioration de l’efficience et de la rentabilité des hôpitaux, en lien avec les réformes inspirées du nouveau management public (NMP), un modèle de gestion qui vise à importer des pratiques du secteur privé dans les organisations publiques. Le NMP permettrait de rendre plus performants les hôpitaux publics, en s’appuyant sur des principes tels que l’optimisation des ressources, le renforcement de la compétitivité face aux structures privées, et l’amélioration de la capacité de rendement. L’application de ce nouveau modèle de gestion a des répercussions sur le terrain, comme nous avons pu le constater lors de l’enquête que nous avons réalisée, fondée sur des entretiens avec divers professionnels de santé ainsi que des observations menés entre 2017 et 2020.

Qu’arrive-t-il à votre foie quand vous arrêtez de boire de l’alcool ?

Dans la mythologie grecque, Zeus punit Prométhée pour avoir donné le feu aux humains. Il l'enchaîna et demanda à un aigle de se régaler de son foie. Chaque nuit, le foie repoussait et, chaque jour, l’aigle revenait pour son festin. En réalité, un foie peut-il vraiment repousser ?

Le foie est le plus grand organe interne du corps humain. Il est nécessaire à des centaines de processus corporels, notamment pour décomposer les toxines comme l’alcool. Comme il s’agit du premier organe à « voir » l’alcool qui vient d’être consommé, il n’est pas surprenant qu’il soit le plus sensible aux effets de l’alcool. Toutefois, d’autres organes, notamment le cerveau et le cœur, peuvent également être endommagés par une consommation excessive d’alcool sur le long terme.

En tant que spécialiste du foie, je rencontre tous les jours des personnes atteintes d’une maladie hépatique liée à l’alcool. Le spectre de ces maladies s’étend de la formation de graisse dans le foie (stéatose hépatique) à la formation de lésions (cirrhose). Ces maladies ne provoquent généralement aucun symptôme tant que les dommages n’ont pas atteint un stade très avancé.

Alcool : et si vous faisiez le point ?

Que l’on ait, ou pas, relevé le #DefiDeJanvier (adaptation en français du terme anglo-saxon « Dry January ») également appelé « Mois sans alcool », cet évènement aura été l’occasion de faire le point sur sa consommation d’alcool.

En pratique, tout au long de l’année, on peut continuer à télécharger l’application Try Dry de #DryJanuaryFrance soutenue, entre autres, par la Fédération Addiction, un réseau d’associations et de professionnels de l’addictologie.

Cette application permet d’évaluer sa consommation d’alcool de manière simple, en répondant au questionnaire AUDIT pour Alcohol Use Disorder Inventory T (en français, « test pour faire l’inventaire des troubles liés à l’usage d’alcool »). Le questionnaire est également mis à disposition en ligne par le Fonds Addict’AIDE.

En fonction des résultats, il conviendra de se tourner vers son médecin traitant ou un autre professionnel de santé.

Et si la solitude était le véritable mal du siècle ?

Le 15 novembre 2023, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé s’être emparée de « la question de la solitude en tant que menace urgente pour la santé », faisant ainsi écho à de nombreuses études, dont la plus récente a été menée par l’entreprise Gallup de juin 2022 à février 2023 dans 142 pays et a conduit à la mise en lumière d’un chiffre on ne peut plus alarmant : un quart de la population mondiale se sentirait seule.

Dans ce monde hyper connecté qui est le nôtre, la solitude ne semble-t-elle pas un bien curieux paradoxe ? Comme le souligne l’économiste Daniel Cohen :

« alors que les réseaux sociaux sont censés connecter les gens, le mal du siècle, c’est la solitude ».

Pour tenter de comprendre ce phénomène grandissant dans le monde occidental, s’interroger sur l’évolution du rapport que l’individu entretient avec le collectif semble indispensable et permet d’élargir sur un plan sociétal ce que chacun de nous peut avoir, un jour au moins, ressenti en son for intérieur, dans ce face à face parfois si angoissant avec soi-même.

L’anxiété stimule-t-elle vraiment la créativité?

Aux États-Unis, les troubles anxieux touchent environ un tiers de la population. Il n’est donc pas surprenant qu’un grand nombre d’artistes et d’écrivains souffrent également d’anxiété et de dépression.

Mais alors que certains critiques considèrent les peintures saisissantes de Vincent Van Gogh et les poèmes confessionnels de Sylvia Plath comme le résultat direct de leur psychose et de leur dépression, j’ai tendance à être moins romantique à ce sujet. Je considère que leur brillante production s’est produite en dépit de leur angoisse mentale, plutôt qu’à cause d’elle.

Dans mon nouveau livre, Afraid, j’explore l’interaction entre la peur, l’anxiété et le travail créatif.

Elles sont plus étroitement liées qu’on ne le pense : selon la situation, la peur et l’anxiété peuvent inspirer ou entraver. Mais lorsque l’anxiété devient envahissante, le travail créatif est souvent bloqué.

Le Social est édité par la société Social Connexion. Son équipe propose des services en ligne depuis plus de 25 ans dans le domaine du secteur social et du médico-social.

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