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SANTE

À l’heure de Paris 2024, nos enfants sont-ils en bonne forme physique ?

À l’approche des Jeux olympiques et paralympiques 2024, il apparaît opportun de s’interroger sur la condition physique de nos enfants.

La condition physique est définie comme :

« le niveau permettant d’effectuer des tâches quotidiennes avec vigueur et vigilance, sans fatigue excessive, avec une énergie suffisante pour profiter des activités de loisirs et répondre aux situations d’urgence imprévues ».

La condition physique liée à la santé (en anglais health-related fitness) regroupe plusieurs composantes, telles que :

  • la forme cardiorespiratoire (endurance cardiorespiratoire)

  • la forme musculosquelettique (force et endurance musculaire, souplesse)

  • les qualités motrices (vitesse, agilité, coordination, équilibre) et

  • certaines caractéristiques anthropométriques (comme la composition corporelle incluant la masse grasse et la masse maigre).

Il est maintenant largement prouvé que la condition physique est un puissant marqueur de bonne santé actuelle et future] chez l’enfant et l’adolescent. Cependant, on sait que la condition physique de l’enfant a tendance à se détériorer au cours des dernières décennies. Qu’en est-il exactement en France ?

Déserts médicaux et dépassements d’honoraires, qu’attendre de la nouvelle Assemblée nationale ?

Longtemps, la santé a été un véritable désert politique. Mais aujourd’hui en France, le système de santé prend l’eau de toutes parts. Personne ne peut plus ignorer le marasme hospitalier et la souffrance des soignants qui rejaillissent sur la qualité des soins.

En 2024, à l’heure des élections, la question de l’accès aux soins figurait en bonne place dans les programmes politiques. La façon dont ils entendent répondre aux difficultés des Français dans ce domaine ne peut pas être réduite à un catalogue de mesures techniques. La santé a le pouvoir de relier entre elles toutes les grandes questions de société. C’est donc du vivre ensemble dont il question derrière les problématiques de santé.

Alcool : c’est quoi le binge drinking ? comment savoir si on est concerné ?

L’expression binge drinking est entrée dans le langage courant pour évoquer une consommation excessive et ultrarapide d’alcool, censée représenter un comportement caractéristique de la jeunesse. La jeunesse boit beaucoup moins régulièrement mais beaucoup plus par occasion. On parle souvent de « bitûre » ou beuverie express, de se « mettre une caisse » ou une « mine ».

Le cerveau chez un adolescent (jusqu’à 25 ans) est en pleine maturation et se prend de plein fouet des « alcoolisations paroxystiques » au moment de la vie où le cerveau est le plus sensible aux effets euphorisants de l’alcool et le moins sensibles à ses effets aversifs (effets sédatifs, hypnotiques)…

Dans toutes les enquêtes françaises, c’est le terme « alcoolisation ponctuelle importante » qui est choisi. Il correspond à au moins 6 verres pour les adultes, soit environ une bouteille de vin, et à 5 verres ou plus pour les adolescents. Mais il ne correspond pas vraiment à une définition du binge drinking.

Déserts médicaux : l’accès réel des patients aux soins est aussi important que le nombre de médecins

En France, l’accessibilité aux soins et les difficultés qu’elle présente pour les citoyens sont tous les jours un peu plus au centre du débat public.

Les initiatives locales ou nationales destinées à l’améliorer sont nombreuses. Encore récemment, la loi du 27 décembre 2023 (dite loi Valletoux) a renforcé le rôle des Agences Régionales de Santé (ARS) et des Conseils Territoriaux de Santé (CTS) pour mieux gérer l'engagement territorial des professionnels de santé et améliorer l'accès aux soins des patients.

L’accessibilité aux soins est, de manière générale, évaluée par l’adéquation spatiale entre l’offre et la demande de soins. Mais si, pour mesurer cette adéquation, l’offre de soins dans les territoires est relativement bien connue (notamment grâce à une bonne connaissance de la densité de médecins généralistes ou spécialistes et des temps d’accès des patients à ces praticiens), la demande de soins est souvent simplement estimée d’après le nombre potentiel de patients d’un territoire et leur âge.

Or ces deux données préjugent assez peu de leurs besoins effectifs de soins ou de leurs contraintes de déplacement (logistiques, familiales, professionnelles…). Dès lors, dans des territoires qualifiés de « sous dotés », l’accès aux soins est très variable : il n’est pas systématiquement difficile… tout comme dans des territoires suffisamment dotés, il n’est pas automatiquement plus aisé.

Médicaments, santé : comment fonctionnent les politiques européennes ?

La pandémie de Covid-19 avait remis le sujet de la santé au cœur des préoccupations européennes. Mais l’actualité internationale, et en particulier le conflit ukrainien, a changé la donne.

Pour preuve, le 1er février 2024, les dirigeants européens ont décidé de réduire de près de 20 % le principal programme de financement de la santé (EU4Health – « L’UE pour la santé », adopté en réaction à la pandémie). Dans le même temps, ils choisissaient de redéployer, dans le budget 2021-2027, 10,6 milliards d’euros provenant de différents programmes afin de financer un plan d’aide à l’Ukraine.

Ce qui fait dire à certain que la montagne des déclarations post-Covid a accouché d’une souris… Est-il vrai que rien n’a changé ? Actuellement, quelles sont les prérogatives de l’Europe en matière de santé ? Les réponses de Gaël Coron, professeur à l’École des hautes études en santé publique (EHESP) et spécialiste de l’Europe.

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