Aux États-Unis, les troubles anxieux touchent environ un tiers de la population. Il n’est donc pas surprenant qu’un grand nombre d’artistes et d’écrivains souffrent également d’anxiété et de dépression.
Mais alors que certains critiques considèrent les peintures saisissantes de Vincent Van Gogh et les poèmes confessionnels de Sylvia Plath comme le résultat direct de leur psychose et de leur dépression, j’ai tendance à être moins romantique à ce sujet. Je considère que leur brillante production s’est produite en dépit de leur angoisse mentale, plutôt qu’à cause d’elle.
Dans mon nouveau livre, Afraid, j’explore l’interaction entre la peur, l’anxiété et le travail créatif.
Elles sont plus étroitement liées qu’on ne le pense : selon la situation, la peur et l’anxiété peuvent inspirer ou entraver. Mais lorsque l’anxiété devient envahissante, le travail créatif est souvent bloqué.