Trouver un médecin généraliste en France peut ressembler à un vrai parcours du combattant. Des études montrent que cette réalité est encore plus difficile dans les zones rurales.
Trouver un médecin généraliste en France peut ressembler à un vrai parcours du combattant. Des études montrent que cette réalité est encore plus difficile dans les zones rurales.
En France, l’accessibilité aux soins et les difficultés qu’elle présente pour les citoyens sont tous les jours un peu plus au centre du débat public.
Les initiatives locales ou nationales destinées à l’améliorer sont nombreuses. Encore récemment, la loi du 27 décembre 2023 (dite loi Valletoux) a renforcé le rôle des Agences Régionales de Santé (ARS) et des Conseils Territoriaux de Santé (CTS) pour mieux gérer l'engagement territorial des professionnels de santé et améliorer l'accès aux soins des patients.
L’accessibilité aux soins est, de manière générale, évaluée par l’adéquation spatiale entre l’offre et la demande de soins. Mais si, pour mesurer cette adéquation, l’offre de soins dans les territoires est relativement bien connue (notamment grâce à une bonne connaissance de la densité de médecins généralistes ou spécialistes et des temps d’accès des patients à ces praticiens), la demande de soins est souvent simplement estimée d’après le nombre potentiel de patients d’un territoire et leur âge.
Or ces deux données préjugent assez peu de leurs besoins effectifs de soins ou de leurs contraintes de déplacement (logistiques, familiales, professionnelles…). Dès lors, dans des territoires qualifiés de « sous dotés », l’accès aux soins est très variable : il n’est pas systématiquement difficile… tout comme dans des territoires suffisamment dotés, il n’est pas automatiquement plus aisé.
La pandémie de Covid-19 avait remis le sujet de la santé au cœur des préoccupations européennes. Mais l’actualité internationale, et en particulier le conflit ukrainien, a changé la donne.
Pour preuve, le 1er février 2024, les dirigeants européens ont décidé de réduire de près de 20 % le principal programme de financement de la santé (EU4Health – « L’UE pour la santé », adopté en réaction à la pandémie). Dans le même temps, ils choisissaient de redéployer, dans le budget 2021-2027, 10,6 milliards d’euros provenant de différents programmes afin de financer un plan d’aide à l’Ukraine.
Ce qui fait dire à certain que la montagne des déclarations post-Covid a accouché d’une souris… Est-il vrai que rien n’a changé ? Actuellement, quelles sont les prérogatives de l’Europe en matière de santé ? Les réponses de Gaël Coron, professeur à l’École des hautes études en santé publique (EHESP) et spécialiste de l’Europe.
Le principal risque d’un arrêt précoce d’un traitement antibiotique ou antifongique est l’échec thérapeutique. Plus grave encore, la bactérie ou le champignon responsable de l’infection peut devenir résistant.
Nous entendons tous beaucoup parler de sobriété énergétique. Qu’en est-il de la sobriété médicamenteuse ? Faut-il être sobre vis-à-vis des médicaments dans toutes les situations – c’est-à-dire en consommer le moins possible – ou existe-t-il des situations où la prise de médicament n’est pas négociable ?
Vous comprenez donc que le sujet n’est pas aussi simple qu’il n’en a l’air. Prenons l’exemple du Dry January : le principe est simple à appliquer car être sobre en alcool est forcément bénéfique pour tous.
La « puff » (mot anglais signifiant « bouffée ») est une e-cigarette jetable, fonctionnant avec une batterie (pile au lithium), préchargée et préremplie. Il s’agit donc d’un objet très polluant et non recyclable !
Au-delà de ces considérations écologiques, d’autres arguments motivent le projet de loi actuellement en examen, visant à son interdiction. Cette mini e-cigarette relativement bon marché est en effet notamment prisée des adolescents, malgré une interdiction de vente aux mineurs. Que faut-il en savoir ?
En plus d’être bénéfique pour notre corps, l’activité physique joue aussi un rôle crucial, souvent insoupçonné, dans le développement et la modification de notre cerveau.
À travers la naissance de nouveaux neurones (la neurogenèse) et la création de connexions entre les neurones (la synaptogenèse) et de vaisseaux sanguins qui améliorent l’irrigation du cerveau (angiogénèse), l’activité physique sculpte le cerveau au même titre que le muscle et participe à améliorer nos capacités cognitives.