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SANTE

Antibiotiques et antibiorésistance : une situation qui varie selon l’endroit où l’on est

Chaque année, du 18 au 24 novembre l’Organisation mondiale de la Santé organise la Semaine mondiale pour un bon usage des antimicrobiens, afin de mieux faire connaître et comprendre la résistance aux antibiotiques. Un enjeu d’importance, car l’antibiorésistance est l’une des 10 principales menaces pour la santé publique. Un risque qui varie fortement non seulement d’un pays à l’autre, mais aussi d’une région à l’autre au sein d’un même pays

L’antibiorésistance, ou résistance des bactéries aux antibiotiques, nous concerne tous, partout sur la planète. Chacun d’entre nous peut en effet être atteint d’une infection à bactéries résistantes aux antibiotiques qui pourrait gravement menacer notre santé, même si l’on prend soi-même peu ou pas d’antibiotiques.

Cette situation est encore aggravée par la mondialisation des échanges commerciaux et du tourisme de masse, qui accroît les risques de circulation des bactéries résistantes.

Toutefois, selon l’endroit où nous vivons, nous ne sommes pas tous touchés au même titre par cette menace. En effet, les pratiques de soin et l’organisation des systèmes de santé étant différentes d’un état à l’autre, l’utilisation des antibiotiques varie grandement, tout comme les niveaux d’antibiorésistance.

Par ailleurs, l’utilisation des antibiotiques et les niveaux d’antibiorésistance varient également beaucoup au sein d’un même pays, comme le montre notamment l’exemple français.

La vape et les jeunes : le point sur l’interdiction des « puff », ces e-cigarettes jetables

La « puff » (mot anglais signifiant « bouffée ») est une e-cigarette jetable, fonctionnant avec une batterie (pile au lithium), préchargée et préremplie. Il s’agit donc d’un objet très polluant et non recyclable !

Au-delà de ces considérations écologiques, d’autres arguments motivent le projet de loi actuellement en examen, visant à son interdiction. Cette mini e-cigarette relativement bon marché est en effet notamment prisée des adolescents, malgré une interdiction de vente aux mineurs. Que faut-il en savoir ?

Covid et grippe : points communs et spécificités des symptômes et des traitements

Avec l’arrivée de l’automne, ont débuté les campagnes de vaccinations contre la grippe et le Covid et, notamment une vaccination conjointe contre les deux virus pour les personnes les plus à risque. Mais comme (presque) chaque année, il est à craindre que les gens ne se bousculent pas pour se faire vacciner.

Récemment, je me suis souvenue d’un échange avec une de mes connaissances. Arnaud, tenancier d’un bar dans le centre-ville de Lille, m’avait demandé : « Tu crois que je dois me faire vacciner ? » Avant même que je ne lui réponde, il embrayait : « Finalement, le Covid, c’est comme la grippe, ça arrive en hiver, ça donne la même maladie et on peut se faire vacciner ».

Je n’avais alors pas eu le temps d’expliquer à Arnaud dans le détail ce qui différencie ces deux virus et ce qu’ils peuvent avoir en commun. Je vais tâcher de le faire dans cet article… en espérant qu’il le lira. Et qu’il comprendra qu’il ne faut pas prendre ces virus à la légère.

Ozempic, Wegovy : quels risques d’usage détourné avec ces médicaments pour le diabète et l’obésité ?

Depuis 2023, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et l’Assurance maladie ont lancé des alertes au sujet du risque de mésusage avec le médicament antidiabétique Ozempic (le nom de la molécule est le sémaglutide), ce qui a conduit à une surveillance renforcée des prescriptions.

Il est vrai que le sémaglutide a été plébiscité en un usage détourné de son indication et hors prescription médicale pour faire perdre du poids, notamment via le réseau social TikTok.

Depuis octobre 2024, cette même molécule est mise à disposition à plus forte dose, cette fois avec une indication de traitement l’obésité, sous le nom de marque Wegovy. Qu’en est-il aujourd’hui du risque de mésusage ? On fait le point.

Après un cancer du sein, quand reprend-on le travail et après quelles trajectoires ?

Le cancer du sein représente 33 % des cancers diagnostiqués chez les femmes, avec 61 000 nouveaux cas par an sur la période 1990-2023 en France. Au cours des dernières décennies, les programmes de dépistage et les progrès des traitements ont permis d’améliorer la survie des femmes atteintes de cancer du sein.

De nombreux diagnostics de cancer du sein concernent des femmes en âge de travailler, et beaucoup d’entre elles éprouvent des difficultés à reprendre le travail après les traitements. Pourtant, la reprise du travail est associée à une meilleure qualité de vie à long terme.

Comment la médecine basée sur les preuves s'est imposée

Comment évaluer l’efficacité d’un traitement médical ? En 1865, le pionnier de la médecine moderne, le médecin, physiologiste et épistémologue français Claude Bernard, se posait déjà la question en ces termes : « comment savoir si c’est le remède ou la nature qui a guéri ? »

Depuis cette époque, les normes de preuve pour évaluer l’efficacité et la sécurité des traitements médicaux ont considérablement évolué. Une rupture s’est imposée dans les années 1990 avec l’avènement de la « médecine basée sur les preuves » (en anglais « evidence-based medicine »), en réponse à une régulation plus stricte des médicaments. Mais de quoi parle-t-on exactement ?

Le Social est édité par la société Social Connexion. Son équipe propose des services en ligne depuis plus de 25 ans dans le domaine du secteur social et du médico-social.