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EDUCATION

Pratiquer les langues autrement : l’IA comme partenaire de conversation ?

En avril dernier, une lycéenne italienne expliquait à la radio comment elle avait réussi à améliorer son français grâce à un « application magique » avec qui elle discutait chaque soir. Cette application, c’est ChatGPT, le fameux agent conversationnel boosté à l’intelligence artificielle (IA). Son témoignage illustre un phénomène mondial : les jeunes – et moins jeunes – utilisent désormais ces outils pour apprendre, réviser ou pratiquer.

L’intelligence artificielle générative (IAG) a aujourd’hui atteint un niveau de maturité tel qu’elle peut soutenir efficacement l’apprentissage des langues. Les outils sont désormais multilingues, adaptables, capables de générer du contenu écrit ou oral, et ajustés aux demandes de chacun.

Mais que faire de cette IA qui parle (presque) toutes les langues ? Est-ce une menace pour l’école ou une chance pour apprendre autrement ?

Éducation à la sexualité : Sur les réseaux sociaux, apprendre à protéger son intimité

Le programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (Evars) prévoit, dès le CM2, un lien avec l’éducation aux médias et à l’information (EMI). On y aborde des notions comme la liberté d’expression en ligne, la vie privée, le droit à l’intimité, ou encore la prévention du cyberharcèlement. L’objectif est clair : « Faire en sorte que les élèves apprennent à devenir des citoyens responsables. »

En effet, les adolescents investissent les réseaux sociaux de plus en plus tôt, souvent sans accompagnement suffisant. Cela soulève des enjeux cruciaux, notamment celui de l’« extimité », concept défini par le psychiatre Serge Tisseron comme

« le désir de rendre visibles certaines facettes de son intimité, parfois même à son insu, au risque de susciter indifférence ou rejet ».

Que faire si vous n’aimez pas les amis de votre enfant ?

Nombreux sont les parents qui connaissent cette situation : leur enfant a un bon, voire un meilleur ami, mais ils ne l’aiment pas…

Cet ami peut être autoritaire, mal élevé ou sauter sur vos meubles. Vous n’aimez peut-être pas la façon dont votre enfant se comporte lorsqu’il est avec lui.

Quand il s’agit d’enfants plus âgés, votre aversion peut être liée au langage de l’ami, à sa posture vis-à-vis de l’école ou à sa façon de prendre des risques. Peut-être aussi que cet ami souffle le chaud et le froid, provoquant des drames en série.

Que faire alors, en tant que parents, dans ce genre de circonstances ?

Parcoursup, ou les discrets rites de la méritocratie algorithmique

Comme chaque été, lors de la « phase complémentaire » de Parcoursup, destinée aux candidats n’ayant pas reçu de proposition d’admission en juin, des milliers de bacheliers tentent de démêler les incertitudes laissées par la première vague d’affectations.

Derrière l’apparente rationalité de ce dispositif algorithmique se cache un mécanisme plus profond, souvent invisibilisé : un véritable rituel contemporain, qui transforme l’élève en candidat, le parcours en profil, et l’orientation en épreuve de sélection

Violences scolaires et portiques de sécurité : une mise en perspective historique

Après l’attaque dramatique au couteau d’un lycéen contre ses condisciples jeudi 24 avril à Nantes, le premier ministre François Bayrou a formulé une « piste » centrale : installer des portiques de sécurité, insistant sur « tout ce qui peut aller dans le sens de la sanctuarisation de l’école », notion « défendue depuis longtemps ».

Effectivement, il y a une trentaine d’années, en février 1996, alors ministre de l’éducation nationale, il avait présenté en ces termes un plan de lutte contre la violence à l’école :

« L’école doit être un sanctuaire. Pendant des décennies, on a plaidé pour une école ouverte […]. Il faut prendre une position inverse, travailler à resanctuariser l’école. »

Et de préconiser alors l’installation de clôtures autour des établissements, en plaidant pour la restauration d’un article de la loi anticasseurs, permettant d’interdire l’entrée dans l’établissement scolaire.

Séparation parentale : quelles conséquences sur le temps passé avec les enfants ?

Les séparations, que les parents soient mariés ou en concubinage, sont de plus en plus fréquentes. En 2020, on estime ainsi que près de quatre millions d’enfants mineurs ont des parents séparés.

En France, les recherches font état d’un effet négatif de la séparation parentale sur la réussite scolaire des enfants, qu’elle soit mesurée par le nombre d’années d’étude ou le rendement scolaire, défini comme le salaire moyen pour un diplôme donné. Cet effet est moins marqué pour les enfants dont la séparation a lieu lorsqu’ils ont 7-9 ans ou 16-18 ans, mais plus marqué pour ceux qui avaient moins de 6 ans ou 10-15 ans au moment de la séparation, ces derniers font en moyenne des études plus courtes d’un semestre (par rapport à ceux dont les parents ne se sont pas séparés).

Ces effets sont cependant moins marqués lorsque l’on considère la réussite professionnelle, mesurée comme le revenu moyen associé à une profession et un niveau d’éducation. Seuls les enfants dont les parents se sont séparés à 4-6 ans ou à 10-12 ans demeurent affectés.

Le Social est édité par la société Social Connexion. Son équipe propose des services en ligne depuis plus de 25 ans dans le domaine du secteur social et du médico-social.