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EDUCATION

Déménager pour étudier : des conséquences pour les jeunes comme pour les régions

Ce 12 juillet 2024, la phase principale d’admission de Parcoursup s’est terminée pour les 650 000 bacheliers français, que ce soit avec joie, surprise… ou déception. Pour beaucoup, l’heure est désormais à l’organisation et aux recherches de logement.

Le départ pour les études est un chamboulement personnel : premier appartement, premières courses tout seul, nouveaux amis.

C’est un chamboulement structurel, aussi, pour le territoire d’où l’on vient et le territoire où l’on va.

Dans les grandes villes étudiantes comme Toulouse, Rennes ou Strasbourg, des milliers de jeunes affluent à la sortie du lycée. La structure d’âge fait un virage : dans ces villes, on trouvera bien plus de jeunes de 18 ans que de jeunes de 17 ans. Au bout de trois ans, soit la durée d’une licence, le mécanisme s’enclenche de nouveau : on va faire son master ailleurs, ou encore on choisit d’arrêter ses études et on se déplace au rythme d’une autre musique, celle des opportunités d’emploi.

Le crush à l’adolescence : une pratique culturelle ?

Mais Myra, vraie jeune fille de 15 ans, insiste auprès de moi sur l’importance qu’il y avait à avoir un crush quand elle était collégienne, véritable accessoire de l’adolescente « dans le coup » : « C’était comme avoir les cheveux lisses, aller chez Jennyfer, acheter les vêtements à la mode, commencer à se maquiller. » Et quand enfin elle s’est persuadée qu’elle était en crush, elle se souvient s’être précipitée vers ses copines, et s’être exclamée « j’ai enfin un crush ! » Le crush, et c’est peut-être une différence avec le béguin, n’est pas qu’un sentiment : il est aussi une pratique culturelle.

Lutter contre le « doomscrolling » : les stratégies des adolescents

Le temps des vacances est là. La réjouissance de cette perspective s’accompagne pourtant d’une crainte certaine pour nombre d’adultes : la vision de l’adolescente ou de l’adolescent de la famille scotché à son téléphone, s’adonnant à une activité désormais connue sous le nom de scrolling.

Ce terme, qui désigne le fait de faire défiler des contenus sur son écran d’ordinateur, de tablette ou de téléphone est souvent accompagné d’un autre : le doomscrolling. Cet ajout vient qualifier un phénomène, amplifié depuis la crise du Covid-19, consistant à scroller sans fin, qui soulève d’importantes questions sanitaires. Un phénomène de lassitude face à un trop-plein d’informations, de surcroit anxiogènes, qui engendre un processus cognitif bien connu : la surcharge cognitive.

Face à ce phénomène, les adolescents cherchent – et trouvent parfois – des parades pour garder la maîtrise de leur navigation sur le web, et plus largement de leur temporalité. Exploration et conseils pour passer tous ensemble des vacances (plus) sereines…

Les colonies de vacances, 150 ans d’histoire

Comme chaque année, au début des vacances d’été, des centaines de milliers de jeunes vont préparer leurs valises (ou leurs sacs à dos) pour partir en colonie de vacances.

On appelle couramment « colonie de vacances » (ce terme n’est plus juridique) les séjours organisés pendant les vacances scolaires pour les enfants de 3 à 17 ans. Ces séjours, sans les parents, d’une durée de une à trois semaines sont organisés par des associations, des collectivités, des sociétés… et encadrés par des personnels qualifiés sous la responsabilité de l’État.

Ces colonies de vacances existent depuis près de 150 ans. Le nombre de journées/enfants (6-14 ans) a été en progression jusqu’aux années 1960-1970. Ensuite, les colonies de vacances ont perdu chaque année des journées d’ouverture, voire des participants.

Pour faciliter les départs et relancer la dynamique de séjours a été créé en 2024 le « Pass colo », une aide financière pour les enfants de 11 ans (nés en 2013) allant de 200€ à 350 €.

Intoxications accidentelles de l’enfant : comment les prévenir ?

On déplore encore trop d’intoxications accidentelles de l’enfant, notamment âgé de moins de 6 ans. Les intoxications aux produits de nettoyage et d’entretien, aux médicaments et au monoxyde de carbone constituent le trio de tête des intoxications les plus fréquentes et les plus graves. Les intoxications au cannabis ou l’ingestion de piles-boutons doivent également retenir toute l’attention. Ces intoxications sont pourtant évitables en adoptant les bons gestes de prévention. Nous rappelons ici les principales recommandations à suivre, à la maison, sur son lieu de vacances ou dans tout autre endroit.

De manière générale, pour éviter des intoxications accidentelles d’enfants qui chaque année occasionnent des décès, il faut veiller à mettre les petits objets et les produits dangereux hors de portée des petits. Cette vigilance doit être de mise au domicile mais aussi en vacances, chez des amis ou dans tout autre lieu.

Tableau : Intoxications accidentelles pédiatriques les plus fréquentes et les plus graves (Source : Anses, 2023. Expositions accidentelles à des toxiques chez les enfants. Étude des données à partir de plusieurs sources de recours aux soins entre 2014 et 2020, saisine 2020-SA-0084)

Des SMS aux réseaux sociaux, comment le numérique transforme le dialogue entre parents et enfants

Les outils numériques font aujourd’hui partie intégrante du quotidien et amènent les enfants à avoir de nouvelles expériences et à se développer dans de nouveaux environnements.

La place de ces technologies dans les interactions familiales peut varier en fonction d’un certain nombre d’éléments, tels que la qualité des liens, la dynamique familiale, l’environnement de vie de la famille, le stress des parents, l’âge de l’enfant et de l’adolescent…

Ces outils peuvent créer des obstacles à la communication, ce que les recherches étudient notamment à travers le concept de technoférence, au cours de la petite enfance et de l’enfance notamment. Mais ils peuvent aussi constituer de nouveaux canaux d’échanges, soutenant les échanges parent-enfant.

Cela peut se faire par exemple à travers le co-visionnage de contenus : regarder un dessin animé avec son enfant, faire une activité interactive sur tablette, lire des livres numériques… Les parents commentent alors ce que l’enfant voit et peuvent stimuler son attention, sa curiosité et son vocabulaire (même si pour ce dernier point, les résultats de la recherche ne vont pas tous dans le même sens…).

Le Social est édité par la société Social Connexion. Son équipe propose des services en ligne depuis plus de 25 ans dans le domaine du secteur social et du médico-social.

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