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Dans la classe, quels sont les facteurs qui peuvent contribuer au décrochage scolaire ?
Le décrochage constitue un problème social considérable (il touche en France plus de 100 000 jeunes). Ce phénomène s’est aggravé avec le confinement du printemps 2020 qui a contribué à distendre les liens entre l’école et un certain nombre d’élèves.
Les éclairages quant aux causes possibles de ce phénomène sont multiples. Au risque de simplifier à outrance, on peut avancer que les travaux, principalement en sociologie ou en psychologie, se répartissent entre des causes « externes » à l’école (milieu social, trajectoire de vie, expériences familiales…) et des causes « internes » à l’école (envisagées essentiellement sur quelques dimensions : climat scolaire, violence, évaluation, échec…).
Il convient de remarquer que les recherches portent de plus en plus l’accent sur la multiplicité des causes et sur leurs interactions dans l’histoire des sujets et dans la genèse du décrochage. Cependant, la majeure partie d’entre elles ne pénètrent pas à l’intérieur de la classe pour étudier comment se passe l’enseignement et comment il est vécu.
Quels objectifs poursuit ce qu’on appelle l’écriture inclusive ? Pour l’essentiel, cette écriture vise à rendre les femmes davantage visibles, en indiquant explicitement leur présence, et à mettre fin à la supposée domination du masculin grammatical.
Sur le plan linguistique et sociolinguistique, on peut distinguer trois volets qui nous renseignent sur le traitement que l’école devrait leur réserver.
L’effroyable assassinat de Samuel Paty peut conduire à penser que la parole professorale ne fait plus autorité dans certaines situations où les professeurs enseignent des savoirs figurant dans les programmes scolaires, mais contestés par une partie du corps social. Quelles sont les causes et les conséquences d’un tel affaiblissement ? Sur quelles ressources les professeurs peuvent-ils s’appuyer ? Mais aussi, quelles limites à leur action ?
Voilà maintenant cinq années que les attentats de janvier et novembre 2015 ont eu lieu. Ces derniers temps, les actes terroristes commis sur le sol français déconcertent les autorités. En effet, tout comme Mickael Harpon (auteur de l’attentat à la préfecture de Paris) et Zaheer Hassan Mahmoud (auteur du crime devant les anciens locaux de Charlie Hebdo), Abdoullakh Anzorov, le tueur du professeur d’Histoire-Géographie Samuel Patty n’était ni fiché S ni étiqueté dans le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT).
Ces actes terroristes ont fait ressurgir dans le débat public ce que je qualifierais d’« atmosphère radicale », caractérisée par une ambiance confusionniste entremêlée d’une pelote d’opinions sur des sujets aussi divers que la laïcité, le terrorisme, le sentiment d’insécurité, la violence endémique, l’immigration, la liberté d’expression…
Difficile dans ce contexte d’agir et de réagir en tant que travailleur social et/ou enseignant. Des pistes existent néanmoins.
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Lettre aux enseignants, en première ligne pour défendre les valeurs de la République
Professeur d’histoire-géographie à Conflans-Sainte-Honorine Samuel Paty a été assassiné à la sortie de son collège vendredi 16 octobre 2020, quelques jours après avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet dans le cadre d’un cours sur la liberté d’expression.
Je ne le connaissais pas personnellement. Mais je voudrais dire ici combien son horrible mort met en lumière la grandeur du combat dont les enseignants sont aujourd’hui, plus que jamais, les hussards.
En tant que professeur d’histoire, il lui appartenait d’assurer un enseignement moral et civique (EMC) poursuivant trois finalités, précisées par le Bulletin officiel n° 30 du 26-7-2018 de l’Éducation nationale :
La pandémie de Covid-19 qui sévit dans le monde a désormais touché plus de 170 pays à travers la planète. À ce jour, alors que se mettent en place des dispositifs de déconfinement, les comportements de prévention de chaque citoyen se trouvent au cœur d’enjeux sanitaires.
En effet, la capacité des personnes à prendre soin d’elles-mêmes à domicile tout en minimisant le risque d’infecter leurs proches s’inscrit dans une recherche d’équilibre visant à éviter la surcharge du système de santé, la reprise d’une activité sociale et économique et la conservation des libertés individuelles.
Depuis le début de la crise sanitaire, les messages sur les gestes barrières ont été conçus avec leur déclinaison de spots, d’affichages et de tutoriaux pour être facilement compris. Cependant, il est difficile de mesurer leur bonne réception auprès du public.