Depuis plus de deux semaines, des millions de Français dépendants à diverses substances et souvent obligés d’en consommer tous les jours sont confinés chez eux. Pour éviter de souffrir des symptômes de manque, les plus « accros » d’entre eux n’auront pas d’autre choix que de continuer à prendre l’objet de leur addiction. D’où la nécessité de ne pas stopper leur accessibilité, d’autant moins que cette situation anxiogène de pandémie virale doublée d’un confinement obligatoire n’est pas propice à la diminution de la prise de substances psychoactives.