Si les professeurs voient globalement d’un bon œil le rôle joué par leurs chefs d’établissement, ce rapport souffre aussi de tensions plus marquées actuellement, comme le montrent les résultats de l’enquête Militens (réalisée par le CERAPS de l’Université de Lille et la DEPP, service de statistiques du ministère, avec le relais des syndicats enseignants).
« Pas de téléphone portable dans le monde de l’école », avait promis Emmanuel Macron pendant sa campagne. Adoptée définitivement le 30 juillet par le Parlement, la proposition de loi La République en marche (LRM) interdisant effectivement les mobiles dans les écoles, les collèges, voire certains lycées, entre en vigueur en cette rentrée. Mais la question n’est-elle pas d’avoir un jour plus d’école dans le monde des téléphones portables ?
Les menstruations, la masturbation, l’homosexualité, autant de sujets qui peuvent faire frémir les pédagogues les moins téméraires d’entre nous. Autant de sujets dont on présume – souvent à tort – qu’ils seront introduits dans des séances scolaires d’éducation à la sexualité.
S’il est une question brûlante, âprement débattue dans le milieu scientifique comme dans le grand public, c’est bien celle relative à l’héritabilité de l’intelligence. Mais de quoi parle-t-on, précisément ?
La note à l’école fait régulièrement débat sous nos latitudes. D’un côté, on la condamne, car non seulement elle serait subjective, mais elle démotiverait les élèves, les humilierait, et servirait des finalités telles que la préservation des élites ou le maintien d’un pouvoir de l’enseignant sur sa classe.
Jusqu’où les parents devraient-ils s’investir dans la scolarité, les activités et l’épanouissement de leurs enfants ? De nombreux psychologues et sociologues dénoncent ces derniers temps le trop plein d’attention déployé par les « parents hélicoptères », ainsi désignés car ils restent en position stationnaire au-dessus de leur progéniture, à l’affût du moindre de leurs besoins.