À partir du 27 mai, les lycéens reçoivent les réponses aux vœux d’orientation vers l’enseignement supérieur qu’ils ont exprimés sur Parcoursup. A cette occasion, il importe de se pencher sur les reproches adressés à cette plate-forme qui, depuis 2018, remplace le site Admission Post-Bac (APB). En effet, depuis son lancement, cet outil fait face à bon nombre de critiques : la procédure qu’il impose serait opaque, stressante pour ses candidats, en plus d’être particulièrement longue.
Pour comprendre ce qui peut produire un tel désarroi chez les candidats, il faut considérer ce processus d’affectation dans sa dimension bilatérale. Autrement dit, les trajectoires des jeunes ne sont intelligibles sans une analyse qui les articule avec les stratégies des commissions de Parcoursup qui doivent, dans chaque formation, classer les dossiers sur des éléments qualitatifs et quantitatifs.
Premiers éléments d’analyse à partir d’entretiens réalisés avec vingt-huit lycéens et lycéennes de Nouvelle-Aquitaine, doublés du suivi de huit commissions d’universités.