Si l’enfance est fréquemment associée à l’apprentissage des règles sociales ou à l’expérimentation de l’altérité, elle est également vue comme le temps de l’insouciance et de l’imaginaire. Sans nier la variété des situations vécues, dont certaines entravent largement cette insouciance, il reste que les représentations sociales font de l’enfance une période de promesses et de possibles, notamment à travers le jeu.
Dès lors, il nous faut interroger les propositions des industries du jouet et ce que nous attendons des jeux. Doivent-ils être un vecteur de conformité et d’uniformisation ? N’ont-ils pas davantage vocation à permettre les découvertes et favoriser ainsi les traversées de frontières ?