Les violences sexuelles sont fréquentes en milieu universitaire et touchent environ 30 % de la population étudiante. Une réalité longtemps taboue mais qui surgit à la une de l'actualité en ce mois de février 2020 avec la multiplication sur les réseaux sociaux de témoignages d'étudiants, ou anciens étudiants, sur des faits de harcèlement et d'agressions, notamment sur Twitter avec le hashtag #sciencesporcs.
Les victimes de ces agressions, viols ou harcèlements sexuels sont essentiellement des femmes et les auteurs des hommes. Dans 9 cas sur 10, les victimes connaissent leur agresseur qui peut être le petit copain, un partenaire romantique ou un autre étudiant.