Initié au XVIIIᵉ siècle par de jeunes aristocrates, le voyage de formation en Europe s’est démocratisé ces dernières années grâce aux programmes de mobilité universitaire. En tête des pays participant aux échanges Erasmus, la France a par exemple vu ses effectifs d’étudiants sortants augmenter de 37 % entre 2010 et 2015 (Campus France, 2017).
Malgré la popularité de ces expériences interculturelles, les compétences qu’elles permettent d’acquérir ne sont pas encore valorisées autant qu’elles le devraient sur le marché de l’emploi. Un semestre d’étude ou un stage à l’étranger ne sont pas seulement l’occasion de progresser dans les langues de Shakespeare, Goethe ou Cervantes. Ce sont aussi des tremplins vers de nouvelles formes de savoir-être.