La crise sanitaire ne cesse de nous rappeler combien notre monde est (re)devenu inégalitaire. Des conditions de travail à l’accès à l’éducation, aux soins, ou encore à Internet, de nombreuses dimensions de notre vie sociale sont bouleversées par la pandémie.
Le logement ne fait pas exception à ce triste tableau. Cadre matériel de vie des individus, espace de repos et de restauration psychique, il constitue cette « boîte à habiter » qui abrite nos fonctions vitales avant même d’être un support de notre identité sociale. Nous y vivons par intermittence, plus ou moins longtemps, selon notre profession, notre sexe, notre âge, notre statut social – une large partie de nos activités sociales se déroulant à l’extérieur de celui-ci.