De nombreux travaux en sciences de l’éducation ont souligné l’influence de la classe ou de l’école fréquentée sur les apprentissages des enfants.
Sur la base de ces recherches, on tend généralement à considérer que le fait d’être dans une école ou une classe de « bon » niveau a des conséquences plutôt positives tant sur les performances scolaires, les aspirations d’études et de carrière que sur la motivation de l’élève. Oui, mais les choses sont-elles aussi simples ? Ne faut-il pas considérer d’autres paramètres ?
Si les bénéfices sont largement évidents sur le plan des acquis scolaires, il en va autrement sur le plan socio-affectif, notamment sur la manière dont l’élève appréhende ses capacités et sur la confiance en soi qui en découle. De nombreux travaux portant sur le concept de soi scolaire ont mis en évidence un effet psychologique important appelé le Big-Fish-Little-Pond-Effect (BFLPE) : le poisson qui nage dans un petit étang se sent plus gros que s’il nageait dans un grand étang.

